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Full text of "La liberté (1930-11-12)"

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gime de la prohibition. 

D'après des rapports complets, mais 
non ‘officiels, les républicains ont une 
majorité d'une voix # la nouvelle 
Chambre des représentants. Si se réa- 
lise leur espoir de garder comme par 
le passé l'appui du sénateur travail- 
Hste agricole Henrik Shipstead, du 
Minnesota, ils auront une majorité 
de deux voix au nouveau Sénat. 

La situstion actuelle des partis est 
la suivante: 

Chambre des représentants: 218 ré- 
publicains, 218 démocrates, 1 travail- 
liste agricole. 

Sénat: 48 républicains, 47 démocra- | 
tes, 1 travailliste agricols. | 

Parmi les facteurs pouvant modi- 
fier ce résultat, il y a les vérifications 
de scrutins, les contestations d'élec- 
tions, des alliances de mécontents, de 
nouvelles élections pour décès ou dé- 
missions. Comme, en vertu de la loi, 
le nouveau Congrès ne doit entrer en | 
fonctions que le 4 mars 1931, ces fac- 
teurs ont largement le tenips d'inter- 
venir et de modifier les résultats des 
élections avant la fin du présent Con- 
grès. : ‘ : 

e Le parti qui prendra le pouvoir 
après le présent Congrès devra très 
probablement mitiger sa politique et 
savoir se ménager à l'occasion l'appui 
de membres de l'opposition. 


Le T2èmé"Cofgrés comptera six 
femmes au nombre de ses membres. 
Ces représentants se font équilibre au 
point de vué politique, trois étant ré- 
publicains et trois démocrates. Elles 
se font aussi équilibre à ce point de 
vue si discuté qu'est la prohibition, 
trois étant antiprohibitionnistes et 
trois prohibitiônnistes. Ces représen- 
tantes sont: Mmes Florence-P. Kahn, 
de la Californie, Edith Nourse Rogers, 
du Masrachusets, et Ruth Baker 
Pratt, Ce New-York, toutes trois ré- | 
publicaines, et 
Owen, Mary T. Norton, du New-Jer- 
sey, et Effice Genewingo, de l'Arkan- 
sas, démocrates. Mmes Pratt ct 
Kahn, républicaines, et l4me Norton, 
démocrate, sont antiprohibitionnistes, 

On sait qu'il n'y aura pas de femme 
au Sénat, Mme Ruth Hanna McCor- 
mick ayant vainement tenté de de- 
venir ‘la première femme élue com- 
me sénateur’. 


| 


— 6 -2@D0-e—————— —— 


37 MILLIONS EN 
TRAVAUX PUBLICS 


Ottawa approuve une dépen- 
— se totale de $37,000,000 en 
travaux publics dans tout 


le pays 


Ottawa. M. Robertson, ministre 
du travail, a annoncé que le cabinet 
a ‘“onné son approbation à des tra- 
vaux qui impliqueront une dépense 
totale de $37,000,000 dans tout le Do- 
minion, pour soulager le chômage. 

Le programme de construction et 
d'améliorations du Pacifique Canadien 
et du Canadien National comprend 
une dépense de $22,683,000. La dépen- 
se des fonds publics pour des travaux 
aux passages à niveau sera d'environ 
$500 000. Les dépenses ajprouvéed 
pour les différentes provinces sont les 
suivantes: Ontario, $10,069,667; Co- 
lombie britannique, 51.657850; Sas- 
katchewan, $1,292,600: Nouveau- 
Brunswick, $406.300; Manitoba, $254.- 
T65; Ile du Prince-Edouard, $180,000: 
Nouvelle-Ecosse,  $109,100: Yukon, 
$5,000. “ 

Le Pacifique Canadien dépensera 
$11,514,806 et le Canadien National 
fera une dépense de $11,139,650. La 
somme qui sera prise danë le fonds 
des passages à niveau sera de $500,- 
000 approximativement. 

Le sénateur Robertson a ajouté qu'il 
attendait sous peu la liste des travaux 
qui seront entrepris par la province 
de Québec et la province de l'Alberta. 
Dès que le programme de ces deux 
provinces sera reçu, le cabinet se met- 
tra à l'oeuvre pour l'approuver. 


Mmes Ruth Bryan| 


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au 
expédié cette année environ 60 wa- 
ons sur le marché de Toronto. 


UN ECHEC POUR 
M. TASCHEREAU 


Son trésorier provincial, M. 
Gordon Scott, est battu 
dans l'élection complémen- 
taire de Huntingdon 


Montréal. — Aux élections comples 


mentaires du 4 novembre, les conser- 
vateurs provinciaux ont remporté une 


belle victoire dans Huntingdon, où-M- 


Martin-B. Fisher a battu le nouveau 
trésorier provincial, M. Gordon Scott, 
par une majorité Ce 184. Ils ont con- 
servé le comté des -Deux-Montagnes 
où M. Paul Sauvé recueillé la succes- 
sion de son père; M. Arthur Sauvé, le 
ministre des postes dans le cabinet 
Bennett, et ils ont réduit de 197 voix 
la majorité libérale dans Maskinongé. 
Par coñtre, les libéraux se réjouissent 
d'avoir réduit de 491 à 228 la majorité 
conservatrice dans Deux-Montagnes. 

La lutte fut très serrée dans les 
trois comtés où les deux partis .ont 
jeté le ban et l'arrière-ban de leurs 
troupes dans la mélée. M. Tasche; 
reau et M. Houde ont tous deux pris 
une part très active à. la lutte: le 
premier ministre a parlé dans les trois 
comtés, surtott dans Huntingdon, où 
il a tenu deux assemblées: le chef de 
l'opposition, pour sa part, a tenu une 
assemblées dans Deux-Montagnes, 
quatre dans Maskinongé et cinq dans 
Huntingdon. 

Les conservateurs sont très satis- 
faits du résultat: c'est la première 
fois depuis trente-sept ans, notent-ils, 
aqu'is ont Le dessus sur les libéraux 
dans une série d'élections partielles. 

Voici quelle est, à la suite des élec- 
‘ions complémentaires, la situation 
respective des deux partis à la légis- 
la‘ure de Québec: 

Libéraux 

Conservateurs 

Dans Huntingdon 

L'élection de Huntingdon revétait 
une signification toute particulière du 
fait que le gouvernement y présentait 
san nouveau trésorier provincial, M. 
Gordon-W. Scott, qu'i! appelait à faire 
partie du cabinet où il représenterait 
la minorité anglo-protestante de la 
province. Le comté était sans repré- 
sentant à la législature depuis un ar, 
les libéraux ne pouvant s'entendre sur. 
le choix d'un candidat. 

11 y a quelques semaines, le gou- 
ternement faisait accepter M 
don-W. Scott par une nouvelle con- 
vention en s'engageant ‘à le nommer 
trésorieæ provincial s'il était choisi. 
De fait M. Scott fut assermenté le len- 
demain. 

M. Martin-B. Fisher, de Hemm/g- 
ford, le candidat conservateur, a ét 
élu par une majorité de 184 voix alors 
que la dernière majorité libérale de 
feu M. Philps était de 633 voix. Les 
centres canadiens-franÇçais ont donn‘ 
une majorité à M. Scott: ce sont les 
électeurs de langue anglaise qui ont 
élu M. Fisher. 

LC — — 


Candidats communistes à 
Winnipeg 


73 
12 


Gor- 


Les communistes présenteront des 
candidats comme échevins et comme 
Commissaires d'écoles dans tous les 
quartiers de la ville aux prochaines 
élections municipales, C'est la déci- 
sion prise à une réunion de la section 
de Winnipeg du parti communiste d: 
Canada. 

DO — 


La déportation des commu. 
nistes du Canada 

Dans un discours au banquet de la 
“Loyal Orange Lodge”, le, maira 
Ralph-E. Webb, de Winnipeg, a dii 
qu'il demandera au premier ministre 
Bennett, à son retour, la déportation 
dès chefs communistes du pays ct qu? 
si le gouvernement n'agit pas dans ce 


lsens, i! fera une tournée dans tout le 


pays pour éveiller l'attention sublique 
sur la menace du communisme au 
Canada 


Canada. On en à l'Ouest”: 


1 


ment démocrate 


TE 


Le Très Rév, Père W.-B. Grant, 
OM, provincial des Oblats à, Ot- 
tawa, ayant tout dernièrement signi- 
fé à Mgr de Prince-Albert qu'il hui |Prémentaire. 


Saskatoon, Sa Grandeur a trouvé un |POUr 
moyen pratique de solutionner je pro- | * là mairie par 
blème et de réduire en même temps |t°n depuis quinze ans. 
les dépenses de l'administration dio- nm sou 
césaine en ces temps de crise. : TORONTO. —+ James-H.-H. Bal- 
‘Voici donc l'arrangément, admira-|lantyne, sous-mifiistre du travail ré- 
ble de dévouement et de logique, que | °?mment suspendu, a été reconnu cou- 
Mgr l'évêque de Prince-Albert entend |Pable du vol d'une robe de $15 dans 
mettre à exécution d'ici au 15 novem- [Un Magasin. 
bre. ‘: Cèt arrangement comporte, ——< 
comme on va le voir, une économie de!. OTTAWA. — Le sénateur J.-G. 
tune économie ‘d'argent. Turriff, d'Assiniboia, est mort diman- 
Sa Grandeur prendra charge per-|Che, après une longue maladie. Il 
sonhellement de la paroisse de Saint- |était dans sa 75ème année. 
Paul de Saskatoon avec l'assistance 
d'un curé d'office et de vicaires, qui| SUDBURY, Ont. — Le R. P. Hor- 
seront en même temps chargés des |Misdas Caron, Jésuite missionnaire, 
diverses fonctions du saint ministère | Qui a fait du mimistère dans Sudbury 
et de l'administration didcésaine. et dans le district environnant depuis 
Mgr le vicaire général, en outre de |Plusieurs années, est décédé ici, à 
ses fonctions, assumera la charge de |l'êge de 74 ans, après une longue ma- 
la paroisse de Sainte-Marie et de celle | ladie. Ù 
de l'Immaculée-Conception, aidé aus- 
si d’un assistant pour les deux églises. | OTTAWA. — Le gouvernement fé- 
En raison de la dureté des temps |déral vient de nommer M. Walter 
que nous traversons, cette solution | Jones, d'Ottawa, comme commissaire 
heufeuse d'un problème compliqué | de la colonisation à un traitement an- 
aura pour effet d'alléger le fardeau |nuel de $6,000. 
des ciocésains de Prince-Albert, en — 
éliminant tous les frais de l'adminis-| LONDRES. — Le premier ministre 
tration du diocèse, mais doublera évi- | R.-B. Bennett a été fait citoyen hono- 
demment le travail des membres du|raire de Sheffield et a assisté au fa- 
personnel.  _ re meux banquet annuel des couteliers. 
Dañé 14 pensée de Mgr l'évêque de : 
Prince-Albert, l'évêché sera destiné! LYON.‘ M. Edouard Herriot, an- 
dans l'avenir à servir de berceau à |cien Premier ministre de France et 
une maison d'éducation pour les gar-|mMaire de Lyon, souffre d'une grippe 
çons. C'est dans ce but que Sa Gran-|intestinale. 
deur vient d'en faire le transfert aux EEE 
Rév. Pères Oblats de la province Sas-| LONDRES. — Le prince de Galles 
katchewan-Alberta, qui en prendrontt$ reçu au palais d'York le capitaine 
possession sous peu et seront chargés | Errol Boyd, le premier Canadien à 
de la desserte des diverses institutions | franchir l'Atlantique en avion, et son 
de Prince-Albert., Il sera facile à Compagnon le lieutenant Harry-P. 
Monseigneur et à son personnel, lors- | Connor. 
que le temps sera venu, de s'installer, 
ici dans une résidence plus modeste] ROME. — A la veille du huitième 
et à moins de frais. «nri-ersaire de la marche des fascis- 
Voici la liste des changements four-ft°: sur Rome, Mussolini a dénoncé 
nie par l'évêché: l'Europe hypocrite qui parle de paix 
Saint-Paul, Saskatoon: S. G. Mgr|à Genève et qui se prépare pourtant 
Joseph-H. Prud'homme; W.-J. Mc-|à la guerre. 
Leod, vicaire; procureur et secrétaire 
de l’évêque, aumôniers; le curé d'office] STOCKHOLM. Le titulaire du 
sera nommé sous peu. prix Nobe] pour la littérature en 1930 
Sainte-Marie et l'Immaculée-Con- | vient d'être choisi«.c'est M. Sinolair 
ception: Mgr -Hermas-P. Desmarais, |Lewis, un écrivain américain bien 
V.G.; R. P. P. Chauvin, P.S.M. curé |connu. 
d'office pour les.deux églises. 
Hôpital Saint-Paul: M. l'abbé L.-J. SAO-PAULO. — Le Dr Julio Pres- 
Daoust, aumônier. tes, le président-élu du Brésil, dont la 
M. l'abbé M. Hudak est nommé pour | victoire aux urnes a été annulée par 
desservir les missions de Kuroki, Ra-|celle de la récente révolution, reste 


a 


ma, Debrowody, Wadena et Quilj|au consulat britannique où il s'est ré- 
Lake, — fugié et où il est pratiquement prison- 
M: l'abbé F. Rancourt est nommé |nier. 


Les membres de la Coopéra- 
tive du Blé paieront le 
déficit de 1929 


pour les missions de Delisle, Vanscoy 
bt\Tessier. : | 
Le R. P. L.-O. Allard, O.M.I, mis- 
sionnaire de Maidstone, Lashburn, etc. 
Le R. P. B.-J. Kennedy, nommé con- 
sulteur diocésain. è 


©" 2h 2 ———— Les gouvernements des trois pro- 
ina : 3 + |vinces de l'Ouest qui ant endossé les 
Nom tion de she rep ré prêts faits par les banques aux Coopé- 
sentants agrico es pour ratives du Blé l'année dernière ne su- 
le Manitoba biront aucune perte. Les délégués 

4 


de la Coopérative, réunis en conven- 

L'hon. Albert Préfontaine, ministre |tion annuelle à Winnipeg, ont pris les 
de l'agrieuiture,- annonce la nomina-| mesures nécessaires pour rembourser 
tion de T.-A. Johfüson comme repré: | cet argent au moyen de versements 
sentant agricole pour les municipali- | répartis sur un certain nombre d'an- 
tés de Dufferin, de Thompson et de|uées. Aucune imposition spéciale ni 
Roland, et de D.-C. Foster comme | déduction ne sera faite sur les livrai- 
représentant agricole pour la partie | sons de 1930 et des années suivantes, 
est de. la région entre les lacs. Le|mais on retiendra certains profits ex- 
premier résidera à Carman'et le se- | tr20rdinaires pour combler le déficit 
cond à Teulon. - | occasionné par les payements faits en 

° AL — . soit E - 
M. F. A. Toupin élu maire de excès sur le récolte de 1929. Un pre 


Woonsocket vra/être fait le 1er août 1931, et le 1er 
Wonsocket Les démocraties ont août des années suivantes, on devra 


remporté une éclatante victoire à |P#Yer 5006,000. 

Woonsocket, aux élections municipa- : u 

les. M .Félix-A, Toupin, ancien lieu- La crise du chômage est 
tenant-gouverneur du Rhode Isjand, moins forte qu'en 1921 

a été élu maire à une majo- —————— : 

rité, bign qu'il n’habität la ville quel Toronto. — M. H.-C. Hudson, surin- 
depuis six mois. M. Toupin a obtenu | tendant général pour l'Ontario du ser- 
2,702 votes contre 4,427 pour son ad-|vice d'emploi du Canada, a dit dans 
versaire, M. Demers, soit par üne | une interview à la “Canadian Press” 


majorité de 5,475 voix. Le maire aura | que la présente crise de chômage est, 


mier remboursement de $890,000 de- | 


quelle est arrivé le comité de la con- 


férence impériale qui a étudié la ques- 
tion, soûs Ia présidence de M. Willfam 
Graham. . % 

Les grandes lignes du rapport de ce 
comité ont été publiées jeudi soir. Le 
rapPbrt sera présenté à fa conférence 
im à la prochaine session plé- 
nière, Si la conférence approuve le 
rapport, le projet de quote-part du 
blé se trouvera ratifié et entrera en 
vigueur, assurant aux pays de l'Em- 
pire producteurs de blé, notamment 
le Canada et l'Australie, une propor- 
gne. 

Le rapport ne fixe aucun chiffre de 
quote-part, et d'ailleurs il ne recom- 
mande pas spécifiquement l'adoption 
du projet de quote-part, parce que cela 
est une question de haute politique 
que le comité n'a pas le pouvoir de dé- 
cider. 

Le rapport définit ainsi l'objet du 
[REQRE de quote-part du blé: assurer 
{qu'une proportion, garantie et, si pos- 
|sible, croissante, du. blé moulu au 
Royaume-Uni soit de production im- 
périale. 

I1 n'est pas question dans le rap- 
| port de fixer des prix. Il est simple- 
ment question de prix en cours dans 
le monde. + 
. Voici quelques autres points du 
rapport: | 

(a) Tout en garantissant un rmini- 
mum de consommation du blé produit 
dans l'Empire, le système de quote- 


rché d rande-Br. 


igers pour le reste de la quantité de 
blé nécessaire au Royaume-Uni. 

|  (b) Le comité est d'avis qu'il serait 
|impraticable, au point de vue admi- 
{nigtratif, de fixer une quote-part pour 
| chaque Dominion. La quote-part 
| qu'on fixerait s’appliquerait à l'en- 
|semble de l'Empire. De la sorte les 
!Dominions se feraient concurrence 
dans l'Empire. 

Le rapport indique que la quantité 
|de blé moulu par an dans le Royau- 
me-Uni s'élève à 120,000,000 de quin- 
taux (le quintal normal est de 112 
livres avoir-du-poids). Environ 13 
pour cent de ces 120,000,000 de quin- 
taux proviennent du Royaume-Uni. 
De 1923 à 1929,.les pays ce l'Empire 
ont fourni 48 pour cent des importa- 
tions. Toutefois, il faut ajouter à ces 
48 pour cent 5 pour Ͼnt, si l'on veut 
tenir compte du blé canadien importé 
par voie Ces Etats-Unis et désigné 
comme blé américain. Environ 47 
pour cent du blé qu'on moud présen-: 
tement au Royaume-Uni provient de 
l'Empire, y compris le blé du Royau- 
me-Uni même. ‘ 

En outre, le Royaume-Uni importe 
chaque année environ 335,000 tonnes 
de farine, en grande partie de prove- 
nance impériale. Si lon compte cette 
farine comme importation de blé, la 
proportion de blé de l'Empire consom- 
mé au Royaume-Uni passe de 47 à 49 
pour cent. ? 

6-20 — — — 


Commissaire agricole fédéral 


Ottawa. — Sir George Perley, pre- 
mier ministre suppléant, a annoncé, 
après une réunion du cabinet, la no- 
mination de M. G:-D. Fintaÿyson, surin- 
tendant de l'assurance, au ‘Board of 
Farm”. . ‘ y 

L’entière question des prêts à la 
ferme et le fonctionnement de la loi 
actuelle feront, paraît-il, le sujet d'une 
enquête après qu'on aura nommé un 
ministre permanent des finances. Et 
La loissera modifiée” sj on y voit un 
avantagé. 2 ma 

Le Dr J.-D. Mebean, commissaire 
des prêts à la ferme, fera prochaine- 
ment un court voyage dans l'Ouest 
canadien:en vue d'étudier sur place !a 
| situation dans cette partie du pays. 


| ————— 2-24 DD-0— 
| M. Bennett irait à Paris 


| 


f Londres. — M. R.-B. Bennett, pre- 
| nier ministre du Canada, se rendra 
| probablement à Paris, après la confé- 
rence impériale, pour discuter de 


l'appui d'un conseil presque entière- | contrairement à ce qu'on pense en gé- questions commerciales avec le gou- 


Déral, moins forte que celle de: 1921 


148 


vernement français. 


LOCIDENT FATAL 
D'AUTOMOBILE 


Patrice Beauchemin, de St- 
Pierre, Man.,, succombe 
pendant qu'on le transpor- 
tait à l‘’hôpital 


Patrice Beauchemin, 17 añs, em- 
ployé de ‘la Banque Canadienne Na- 
tionale à Saint-Pierre, Man. a été 
mortellement blessé dans un accident 


d'automobile arrivé dimanche matin, 


à 11 h.20, à un mille à l'est de Star- 
buck. 

Avec deux compagnons, Alphonse 
Gagné, 19 ans, et Hector Hébert, 21 
ans, tous deux également employés 
de la Banque Canadienne Nationale à 
Saint-Pierre, il se rendait à Fanny- 
stelle, quand leur auto a frappé un 
tas de gravier et a culbuté. Hector 
Hébert, qui conduisait, s’en est tiré 
indemne; Alphonse Gagné aä été bt 
à la tête. | 

Après l'accident, les deux blessés 
ont été transportés chez le Dr H.-8. 
Vernon, de Starbuck, qui les a fait 
diriger immédiatement vers l'hôpital 
de Saint-Boniface. -Le jeune Beau- 
chemin avait cessé de vivre avant 
‘arriver à cette institution. L'état 
4'Alphonse Gagné est considéré com- 
me sans gravité. - 

Le Dr N:-A. Laëgrendeau, coroner 
provincial, a tenu une enquête, mardi, 


part n'empêcherait pas les Dominionse sur l'accident. 
de faire concurrence aux pays étran- 


M. Patrice Beauchemih était le fils 
de Mme M. Beauchemin, de Fanny- 
stelle, et le neveu de M. l'abbé Cham- 
| berland, curé de Fannystelle. 

Les funérailles auront lieu jeudi 
matin, à 10 h., dans l'église de Fan- 
nystelle. 

La Liberté prie Mme Beauchemin 
1et M. Fabbé Chamberland d'agréer 
Ises profondes sympathies dans le 
deuil cruel qui les frappe. 

D 
L'ex-policier Joseph Pirt 
condamné à 10 ans de 
pénitencier 


Dauphin, Man. 
cien constable de la police montée, 
qui ty Mme Sophie Light, d'Ipswich, 
South “Dakota, À un pique-nique in- 
terprovincial près de Roblin, Man, le 
ler septembre dernier, a été condam- 
né à 10 ans de pénitencier à Stony 
Mountain. Le condamné était en état 
d'ivresse lorsqu'il commit ce crime et 
le juge, en prononçant la sentence, l'a 
sévèrement réprimandé. 


2 $ 

Ottawa. — Le Ministère fédéral de 
l'Agriculture, par l'entremise . de ln 
Division fédérale de l'industrie. ani- 
male, vient de faire ‘une tion 
expérimentale de boeufs des herb 
de l'Ouest directement sur 1e #iñrohé 

Cette expédition a ét6 organisée de 
concert avec les ranchers” ét'10# éle- 
veurs représentatifs de lfuest du Ca- 
nada,-en vue devoir si ce $ con: 
viennent pour le marché anglais: -Cet- 
te expédition de 380 têtes compte un 
nombre approximativement égal -de 
boeufs de deux ans, de trois ans ct 
quatre ans, ainsi qué de boeuf# gras 
et d'engrais. | : 

Les boeufs sont partis de Montréal 
le 30 octobre, sur I. stéamer *“Man- 
chester Citizen”, pour Manchester, et” 
1cs dispositions nécessaires ont été pri- 
ses ur_remettre l'expédition. aux 
soins d'une maison bien connue d'en- 
canteurs à son arrivée. On s'est ar- 
rangé également pour obtenir que le 
plus grand nombre possible d'ache- 
teurs de boeufs soient présents à l'en- 
can à Manchester. | 

Des précautions spéciales ont été 
prises pour identifier les animaux qu 
expédition, et cha- 
que animal a été marqué de la lettre 
“C"” sur la joue gauche avant de s’em- 
barquer. Un inspecteur vétérinaire 
accompagne les animaux et quelques- 
uns des ranchers qui fobirnissent les 
animaux en font autant. Ils auront 
ainsi l’occasion de se metre parfaite- 
ment au courant du mode de trans- 
port et des exigences des principaux 
marchés, à: bestiqux sur les Iles bri- 
‘anniques. . ; «ne stéd 

L'organisation de Cette expédition 
a déjà suscité quelques demandes de 
renseignements de la part de gros éle- 
veurs de l'Ouest, qui feront peut-être 
suivre cette expédition par d'autres 
pour leur compte personnel avant la 
fin de la saison. 

Pendarit bien des annkéeé, les Etats- 
Unis ont été le seul débouché pour les 
boeufs de l'Ouest, et maintenant que 
ce débouché est fermé, les éleveurs 
de l'Ouest sont obligés de sé trouver 
un autre marché. 

C'est la première foif qué les 
boeufs des herbages de l'Ouest sont 
expédiés directement sur les marchés 
anglais. (Cette expédition fournira 
l'occasion de connaître la valeur re- 
lative de ces animaux, par compurai- 


— Joseph Pirt, an- | son à celle des bocufs irlandais ét des 


autres bestiaux qui arrivent sur cs 
marchés. On verra également & quel 
point les différents types de ratés et 
d'âge conviennent pour les marchés 


aux animaux gras et malgres en Gran- 
de-Bretägre. . | MY 
rte 


LISBONNE. — Le gouvernement 
portugais reconnait le nouveail gou- 
vernemèêfñt brésilien. 


a RE ERA : + 1°" 
| ee. | : 
Missionnaires canadiens pour la Chine | 
Se - . e © a + . 
j! 

0 
ee à 
Mgr Defebvre, vicaire de N , en, Chine, et les trdis 


aposto 
jeunes prêtres du Séminaire Saiot-Fr 
nés le 2 novembre. De gauche à droi 


lique 
age 17 , d'C , u'ile ” 
te, l'abbé À. Chafe, Bah est - 
Neuve; l'abbé A. Venadan, Pomquet ‘N.-E., et l'abtié J. > [A 


 : 


D 


Si 


sf 
+ 


8 


î 


Royale a l'intention de faire transpor- 


-————t## son avion en Amérique du Sud 


Pour l'utiliser pendant son séjour sur 
cé continent. 
Dé 


M. Poincaré n’aime pas 
‘qu'on parle ds son âge 


al 


Paris, — Contrairement à ce qu'or 
pouvait supposer, M. Raymond Poin- 
Güré n'a pas été satisfait du tout de 
În publicité qui a été donnée à la célé- 
bration de son anniversaire de nais- 
sance. 

L'ancien président du Conseil n’a- 
vait, en effet, demandé à personne de 
s'occuper de cet événement. Et !! 
s'est montré surpris en constatant que 
la presse y avait attaché de l'impor- 
tance. Il accuse ses adversaires d’a- 
x: Ppnshat à ce propos des informa- 
Uons aux journaux pour qu'une habile 
publicité fût donnée à son âge. 

‘4On espère ainsi, a-t-il dit avec une 
certaine mauvaise humeur, persuader 
du public que l'Age de la retraite a 
sonné pour moi. Fort heureusement. 
l'exemple de Clemenceau a démontré 
qe chez un abs d'action, l'âge ne | 
signifie rien... 

Evidemment... 


. 


Un complot pour détruire 
le R-101? 


Londres, — Scotland Yard fait une 
enquête pour vérifiér l’assertion d'un 
homme qu'il y a eu un complot pour 
détruire le dirigeable R-101, qui s'est 
écrasé sur le s0] près Ce Beauvais 

Cet homme a dit que pendant un 
voyage à bord d'ün train, entre Lon- 
dues èt Southend, une journée avant 
le dernier départ du R-101, il a en- 
Kandu trois hommes parler d'un com- 
piot ayant trait au djigeabic. 


Don d'un million de valeurs 
artistiques à la France 


Paris. —— Des objets évalués à plus 
de $1,000,000 et amassés par Edward- 
M. Tuck, ancien richard bostonais, 
pehdant quarante ans, ont été présen- 
tés au gouvernement français et pla- 
cés dans un nouveau musée dans le 
Petit Palais. 


‘ Des représentants des milieux poli-! 


tiques, artistiques et sociaux assisté: 
rent à la cérémonie, que présidait M 


eo 


Le ministère Tardieu. 
une première escarmo 


Fil 


Ï 


Les MAUX et les 
DOULEURS 


N'affecte pas le coeur 


Acteptez seulement le 
prouvées. Holtes 
en bouteilles de 


pau ue? 
“À spirin” 
24 et 


“Aspirin” 
commodeg coitenant 12 tablettes. 


109 -- 


contenant les instructions ap- 
Aussi 
chez tous les pharmaciens 

“ 


ont vivement critiqué la politique 
étrangère du gouvernemert, maîs {!s 
durent prendre la défensive lorsque 
le premier ministre insista pour que 
le débat sur la question commençât 
‘mmédiatement. 

Les adversaires de Tardieu ne s’at- 
‘endaient pas à une telle tactique et 
françois Buisson, président de la 
Zhambre, @ été ‘obligé de demander 
que le débat fût retardé jusqu'à ce 
qu'iF eût pu obtenir certains docu- 
ments nécessaires, qui n'ont pas été 
oroduits À l'ouverture de la session. 

François Albert, député de l'oppo- 
‘ition, s'est chargé de l'attaque con- 
re le gouvernement, 


‘ue subira le gouvernement avant 
‘ongtemps. Le débat a été ensuite 
ajourné par le président de la Cham- 
bre. Dans les Milieux politiques on 
st assuré que les radicaux attaque- 
ront violemment la politique de 
| Briand envers l'Allemagne. On ac- 
| use Briand d'être trop indulgent 
| pour sa voisine, 
L— — 245 0 —— 


Le seul témoin oculaire de la | 


catastrophe du R-101 
| 


dépose 
ss as { 
Lonûres. Le Eançais Alfred Ra- | 
bouille, le seul témoin oculaire de la! 


‘atastrophe €u ‘“‘R-101”. a été enten- 
lu par la commission d enquête. 

Rabouille est braconnier; c’est pour- 
quoi, a-t-il dit, il mit quelque retard 
à faire savoir qu'il avait vu le, dé- 
sastre. 

I} raconta À la commission que 
dirigeable piquait du nez fortement 
‘orsqu'il le vit: Le ‘‘R-101"” continua 
\ descendre dans cette position; les 


NO 


lumières de lJ'aéronef s'éteignirent et | 


ve raliumèrent deux fois. Puis le di- 
rigeable vint heurter la colline; il y 
eut une forte explosion, une grande 
tamme et Rabouille tomba sur le 
108. Le ‘’R-101" 


Cinq autres’ témoins 
France furent entendus, 
èrent que le dirigeable 
coup de difficulté à maintenir 
altitude. 

Le major Cooper, délégué par le | 
ministère de l'Air pour venir sur les 
lieux de l'accident, déclara que d'a: 
Drès son examen, rien ne peut ‘“‘faire 
croire que: lé dirigeable se soit Fhrisé 
en deux en Fair” : 


venant 


Paris. — Une escarmouche LR La commémoration FA l’ar- 


minaire, qui à servi %e [réparation à 
la véritable bataille qui se déroulera 
au parlement, s'est produite à l'ou- 


verture de la session, 
Les adversaires du- prentier mints- 


mistice-en-Italie 


Rome. -- En commémoration de 


Mussolini, tous les membres de son 
cabinet et le duc de Bergame, agis- 
sant commeé représentant du roi, ont 
assisté à une messe que lé chapelain 


| 4e 1a famille royate, Mgr Bartolomasi, 


mais il n’a pas| 
‘té aussi violent que le sera l'attaque | 


a célébrée à Sainte-Marie des Anges. 
Après la messe M. Mussolini a dé- 
nosé une gerbe de fleurs sur la tombe 
du soldat imçonnu. 

L'inauguratiën ‘4t fouveaux cime- 
tières et mausolées contenant les 


|rorps de 13,000 soldats ont aussi rnar- 
laqué la célébration de l'armistice en 


Italie. 
D © ———— 


Contre le récit des crimes 
dans les journaux 


Lyon. La ville industrielle de 


sembla alors se sou- | 
‘ever, mais il retomba et ee fut la fin.| 
de | 
tous décla-.| 
avait beau: | 


| 
| 


| 0 24 0— — 


Lyon na déclaré la guerre contre la 
curiosité malsaine des récits de cri- 
mes. 

Le Conseil d'arrondissement de 
Lyon vient d'adopter le voeu suivant, 
à l'unanimité: 

Le Conseil &@'arrondissement de 
Lyon, ému fe Ia publicité faite par 
les grands quotidiens autour des cri- 
[mes dits ‘‘crapuleux'"’ ou attentats; 
Considérant que la presse doit être 
|°n même temps qu'un organe d'in- 
|formation un organe d'éducation s0- 
|ciale morale et politique; 

Emet le voeu: 

Que les grands ouotidiens se refu- 
{sent à publier des comptes rendus re- 
‘atant les crimes, vols ou attentats 
aux moeurs avec ce si nombreux et 
si longs détaïts qui sont peut-être ‘‘du 
| milieu” et très.réalistes, mais qui ne 
sont jamais moôrau::. 

Le Consei d'arrondissement protes- 
‘e également contre la publication par 
la presse des insträctions qui de- 
vraient être tenues secrètes jusqu'aux 
réquisitoires définitifs; il sollicite M. 
le garde des Sceaux Ge bien vouloir 
donner des ordres dans ce sens. 


M. Georges Claude annonce 
son projet d’ usine 


Paris. — Le Jicfsstur Georges 
Claude, dont les expériences, effec- 
tuées à Cuba, en vue d'utiliser l'éner- 


son | gie thermique de la mer, ont eu un 


retent':sesement mondial, 
Paris. 

: M. Claude a déclaré que son usine 
de Santiago fournirait une quantité 
d'énergie supérieure de % à celle 


est arrivé à 


| le la plus puissante hydro-électrique 


| \ctuelte. 


H espère terminer ses affai- 
res le plus vite possible et retourner 


|à Cuba 
Done 
Les réformes économiques 
de |’ Allemagne 


l'armistice qui a mis fin aux hostilités | 
—A914-A48918- -le-—premier - ministre | 


| 


| 
| 


| 
| 
| 


|parité navale 


Berlin Tout en reconnaissant la 
rigueur des mesures budgétaires pro- 
ietées pour la prochaine année fiscale, 
le chancelier Bruening a fait av 
Reichstag un plaidoyer en faveur des 
réformes économiques que son gou+ 


vernement se propose comme but 
prinoipal. 
Sauf deux, tous les ministères et 


services publics devront subir de for. 
‘es diminutions budgétaires. La dimi- 
nution de l'aide au: chômeurs et det 
assurances sociales entraïneront une 
diminution budgétaire de 402 millions 
de murks, au ministère du travail 
C'est la plus importante mesure d'éco- 
nomie projetée. 


La parité navale entre la 
France et l’Italie 


La France consentira À la | 
avec l'Italie sur la Mé- 


Paris 


i 


‘|vermifuge recommandable, 


Mort d’un grand savant 
français 


Grenoble. — M. le professeur Pierre 
Termier, membre de l'Institut, est dé- 
cédé, des suites d'une maladie con- 
tractée durant un récent voyage qu'il 
avait fait au Maroc, pour études géo- 
logiques. 

Il avait reçu les derniers sacre- 
ments que lui adminiîstra Mgr Ter- 
mier, évêque de Tarentaise. 

La mort de cet illustre. savant, 
grande lumière ‘catholique, a produit 
une douloureuse impression dans la 
ville de Grenoble, où il compte de 
nombreux parents, amis et admira- 
teurs. 

M. Pierre Termier était inspecteur 
général des mines, professeur à l'Eco- 
le nationaie supérieure des mines, 
vice-président de l'Académie des 
sciences, LURAReNE de la Légion 
d'honneur. ù 


6 20 2—— ’ 
Ce au’il y a de défectueux 
dans les plus légers 

que l’air 


Un architècte nËval anglais bien 


connu, M. E. Stammer, qui avait tou- 
jours déclaré que techniquement, les 
dirigeables R-100 et R-101 ne répon- 
daient pas à toutes les garanties de 
sécurité désirables, a indiqué les points 
sur lesquels il base sa critique contre 
les plus légers que l'air: 

1o Les dirigeables ne peuvent navi- 
guer qu'à des angles extrêmement jin- 
commodes lorsque leur avant est levé 
ou baissé; 

20 La vitesse des dirigeables ne vo- 
lant pas droit est considérablement 
réduite; 

30 Les passagers sont constamment 
exposés à de violents changements de 
température; 

40 Des secousses brusques expose- 


ont les passagers à de sérieuses in-. 


commodités ; 

50 Il est impossible aux dirigeables 
d'atterrir lorsque les conditions atmo- 
sphériques ne sont pas favorables et 
les passagers doivent en Conséquence 
rester dans l'air dans une situation 
périlleuse; 

60 Les perturbations électriques 
peuvent incendier les dirigeables, aus- 
si puissants que des paquebots; les 
passagers seront jetés péle-înéle les 


|uns contre les autres au cours d'une 


violente tempête. 
+ — 0 2 De 2 ————— 
Les bons restaurants 
— ‘Hé là, garçon! voici plus d'une 
heure que j'attends pour dîner!! 
Oh! excusez-moi, Monsieur, je 
croyais au contraire que vous aviez 
fini. 


— Comment cela? 
— Heu! c'est que... 
tellement mécontent !… 


vous avez l'air 


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Le système PARA Hydro 
de la ville de Winnipeg 


Le Règlement sur le chauffage central 
à vapeur 

‘41 y a un fait important à se rap- | 

peler au sujet de l'usine de chauffage 

à vapeur du Hydro, lors de l'adoption | 

du règlement, le vendredi 28 novern- 

bre. : 

_ C'est le gain de l'Hydra par les opé- 
rations de son servie de chauffage 
à vapeur. 

Chaque année, l'Hydro retire un 
gain d'environ $100,000 du surplus du 
pouvoir employé pour l'opération de 
l'usine de chauffage à vapeur. Ce 
surplus est produit à l'usine de pou- 
voir de l'Hydro à la, Pointe du Bois 
et serait totalement gaspillé” s'il n'é- 
tait employé de cette façon. Avec 
l'achèvement de la station génératrice 
de Salve Falls, l'on estime qu'un au- 
tre gain de $100,000 sera obtenu an- 
nuüellément de la mêmé façon. 

Mais afin de pouvoir profiter de ce 
gain additionnel de $100,000 d'argent 
“trouvé”, il faudra se procurer l'ar- 
gent nécessaire pour l'achat du ma- 
tériel requis, dépenses de distribution, 
etc., et pour cette raison, les citoyens. 
doivent considérer comme un devoir 
de voter en faveur du règlement de 
chauffage à la vapeur, le vendredi 28 
novembre. 

Le revenu de $200,000 du Hydro 
provenant du surplus du pouvnir em- 
ployé sera sans doute d'une grande 
assistance pour la conservation des 
taux d'électricité (actuellement les 
plus bas sur le continent) à leur pré- 
sent tarif. . 

Le chauffage à vapeur Hydro fut 
mis en opération en 1924 et depuis 
lors il montre de splendides progrès. 
L'an dernier, le surplus a été de 
$31,000. 

Le chauffage central à la vapeur 
est maintenant en usage dans 250 édi- 
fices du centre de la ville, et l'on s'at- 
tend à obtenir plusieurs nouveaux 
clients si le règlement est adopté le 
vendredi 28 novembre. 


Len catholiques peuvent »'em 


es fnméux' baquebots #47” 
avec În certitudé d'avoir toù- 
tes les facilités voulues pour 


rolgrer durant in traversée. 


de ces bateaux ponnède 

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eliers et les, vases «a- 

ecrés requis pour La célébration 
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que ‘le systèrne cohtient trop 
d'acide, ou lorsque vous frisson- 
nez, Qu vous vous sentez indo- 
lents Taibles où constipés. Le 
tait de . Phillips est un 
taxatif in 
411 est eue à prendre. Re- 
commandé ge: les médecins de- 
puis plus de 50 ans et prescrit 
partout pour hommes, femmes et 

enñfunts. Le véritable est tou- 
jours en liquide, il ne peut être 
fabriqué sous forme de pastille. 
n porte toujours le nom Phillips 
pour vôtre protection. 


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Afin de permettre aux eitoyens de 


yaro), a ville de Winnipeg de faire l'inspec- 


{ton de leur propre usine de chauffage 
*, vapeur, une invitation a été Jancée 
ï. tous les intéressés, qui pourront se 


[rendre tous les jours de la semaine, 


Ce 9 h. dù matin à 10 h. du soir, à 
| l'usine sitüée angle des rues Amy et 


Des guides seront présents pour 
vous faire visiter l'usine et expliquer 
Is ôpérations de ce plan de chauffage 
complètement moñerne et efficace. 
44e 0 — — — 

A table 

Toto est capricieux, surtout à table. 
Aünsi, il manifeste à l'égard du rôti 
une’ añitipathie spéciale. Et sa maman, 
prenant un air sévère: 

— Si tu ne mangés pas la tranche 
de gigot, je vais appeler l'ôgre… 

— C'est Ça, riposte Toto enchanté; 
il la mangera, lui! 


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” 


k 


L] 


D 


; On a dit que 
el 57 tar il nous a été donné d'en voir un omis vivant 
dans la conférence donnée par le Révérend Père Doncoeur, SJ. 
sous les aüspices de l'Alliance française 

Le Révérend Père a passé par l'école de discipline qu'est 
la Com de Jésus, Saint Ignace fut militaire avant d’être 
Sr à sa Compagnie, çt sa fondation garde quelque 

de éeln. Le Révérend Père à été, de plus, un grand soldat 
de dernière guerre; il a rapporté des champs de bataille où 
ia vingt fais échappé à la mort-celte décision militaire qui se 
traduit dans tous les actes de sa vie. 

Sa conférence de mardi soir était bâtie pour être présentée 
à un auditoire universitaire: le Révérend Père s'est souvenu, 
peut-être sans se l'avouer, qu'il est rédacteur à l'une des grandes 
revues du monde entier nous voulons parler des Etudes, de 
Paris. 

+ * + 

Sous la rubrique “qu'il faut aimer son temps”, que la civili- 
sation moderne, faussé par tant de côtés. a cependant beaucoup 
de bon, il s'est appliqué à démontrer que le réalisme auquel 
vise çetie civilisation a plusieurs avantages, même en éducation. 
Mais, se souvenont qu'il est apôtre de la vérité intégrale avant 
d'être celui de son temps. le Révérend Père s'est appliqué à 
démontrer que ce réalisme n'arrivera jamais à faire ce que ses 
plus chauds partisans en attendent que dans la mesure où il 
renoncera à la pire de ses erreurs, à celle qui est la raison 
derniére de toutes ses défaites passées et présentes, c'est-à-dire 
l'égoisme. L'égoiïsme dans le principe des nationalités poussé 
à outrance; l'égoisme dans les relations internationales sous 
forme d'une politique de protection exagérée qui ruinera 
d'abord ses plus chauds tenants; l'égoïsme dans les rapports 
familiaux qui va à l'extinction de-la famille; l’égoisme, enfin, 
dans la recherche exclusive de ses aises, sans préoccupation des 
aises d'auirui. j 

‘Fout cela, a dit le Père, ce sont des réalismes auxquels il 
faut renoncer, si l'on yeut amener un peu de bonheur et d'idéal 
dans le monde et faire produire à la vie humaine son maximum 
d: valeur tant pour le bonheur des peuples que celui des 


individus. 2._ial À 


La doctrine libérale qui a pour principe premier et pour 
unique principe l'individu, et qui ne veut voir, dans le monde 
que les individus, a accumulé trois siècles d'erreurs dont le 
wonde actuel récolte les fruits amers. Et à travers des envolées 
où brillait l'orateur, le philosophe et le chrétien, le Révérend 
Père a su amener sa démonstration à la doctrine de vie qu'est 
celle de Dieu fait homme pour le-salut éternel des hommes, sans 
doute, mais aussi pour léur bonheur temporel, si les hommes 
süvaient comprendre sa doctrine et la mettre en pratique: 
“Celui qui sauvera sa vie la perdra; et celui qui perdra sa vie 
à cause de moi, la sauvera." “Celui qui veut venir après moi, 
qu ‘il commence par se re nonc er 

La grande erreur moderne résulidni de trois siècles d'er- 
rcurs, c'est l’égoisme qui cherche son bonheur en se repliant 
sur lui-même, et qui S'acharne à ne pas l’apercevoir ailleurs, 
tandis que la vérité ue à chercher son bonheur dans le 
bonheur des autres, le bonheur d'autrui étant une condition 
essentielle de celui qu'on cherche pour soi “Et devant ct audi- 
loire où il y avait pas que des catholiques, le Révérend Père 
à démontré combien la doctrine catholique bien comprise el 
bien pratiquée est de nature à réaliser de grandes et belles 
choses pour le bien des sociétés comme pour celui des individu 

+ -*+' 


Vue.sous cet angle, la conférence du Père Doncocur est un 
acte d'upostolat qui reste dans l'ordre de ses préoccupations 
journauères. ne faut pas Favoir vu cinq minutes et Favoir 
ecotendu encore moins de temps pour se rendre compte que 
l'upostolat est la note caractéristique de cet ancien soldat, et 
qu'à travers toutes les belles qualités qu'il déploie avec un brio 
qui montre que le génie français est fait de clarté, d'élégance 
et de force, c'est lu doctrine du Fils de Dieu qu'il veut faire 
passer dans les âmes pour les élever et les lancer vers Dieu, 
leur priacipe ctkeur fin dernière. 

Le Réyérend Père Doncocur est un exemple vivärit de cette 
belle formation classique française que ses cousins du Canada 
voudraient garder chez eux et voir se développer de plus en 
plus. 1 fait bon, vraiment, d'en voir de si beaux spécimens de 
temps à autre; cela est de nature à stimuler les énergies à 
travers toutes les difficultés qu'il faut vaincre pour Ha garder 
au Canada. à . 

: UN AUDITEUR. : 


Les succès du Canada à l'ex 
position d'Anvers 


Nous n'avons plus le temps 
d’ être poli: 


Le Canada vient de rem- 
porter un nouveau succès à l'exposi- 
tion internationale d'Anvers, Belgique. plus difficiles'”, écrit M. Andre Licb- 
d'après un câblogramme reçu par le |[tenberger, dans la “Victoire”. 
punistère du Commerce, de M. J-O | ‘Hélas! elle est parmi les vertus 
Turcotte, commissaire des expositions | qui semblent se perdre irrémédiable- 
du gouvernement “anadien Ce cAblo- | ment dans notre âge tumuitueux. Etre 
g'amme disait ceci: “L'exposition à |polt implique un respect d'autrui et 
été l'un des plus grands succès de | 4e soi-même que nous n'avons plus le 
l'hiatoire: au cours de la journée de | ‘emps de cultiver au sein de la bous-. 
fermeture, en dépit d'une température | culade où nous nous débattons. Pour 
défavorable, au delà de 260,000 ont |avoir le loisir et l'idée d'être 
visité les térrains ” poli, il faut vivre en Chine. Que dis- 
Le pavillon canadien a reçu des ap-|je? Il fallait y vivre. Car je me 
préciations de la part de Sa Majesté figure qu'à l'heure où nous ‘sommes, 
le roi Alheri de Belgique. de Son Al-|de telles pratiques y ont disparu, aus- 
tesse le Prince de Galles et de plu-|si bien que la natte et les petits pieds 
sieurs auiresigrands personrages qui |£La politesse se meurt. La politesse 
ont visité l'exposition est morte. Nous vivons dans l'âge 
Le pavillon canadien occupait une du panmufñiisme intégral et planétai- 

supercie de 16.000 pieds carrés. Tren- | re”. 
te entreprises canadiennes exposaient On n'a plus le temps d'être poli 
C'est triste. Qui nous rendra les for- 


leurs produits en plus des exhibits | 
usuels du gouvernement. | Mules de politesse de jadis” 
l - 


Ottawa ‘Que la politesse met de douceur 


et de cosix dank les relations les 


mardi sofr, dans la grande salle des conférerices € de l'Université, | 


[1 2 2. 
“Un er a à a à 


talité surabondante n'y avaitil pas 
dans cette transcription vivement 
pmagéel) Je me suis dit: cette phy- 


à cette visite qui nous a fourni un tel attrait Point du tout, Pendant un 
plaisir et une telle inspiration, mais |entretien . intime et prolongé, Je len- 
je ne peux résister à la tentation demain après-midi, j'ai subi une fas- 
d'ajouter en toute hu:nilité un mot | Cination encore plus complète, Révé- 
qui, provenant d'une se tree autre que | lation, plus complète encore, de res- 
française, peut souligne: nême plus sources pour ainsi parier fnépuisables, 
fortement l'impression e:-rnordinaire |et: aussi, d’une courtoisie et d'une 
produite par cette visite. Les jours |bonhomie attrayantes. A la gare, à 
passent, mais je ne peux cesser de |l'occasion de la rentrée à Winnipeg, 
songer à cet homme merveilleux qui | Même impression, transmise dans les 
me semble une véritable gloire pour|4uelques minutes d'une brève entre- 
une Egiise, pour une race, pour l’hu-|vue. La même chose à l'Alliance 
manité. Comme les notes d'une mu-|Française. La même chose le lende- 
sique exquise continuent de résonner |Main matin, dans le milieu banal du 
dans les oreilles qui l'ont entendue: tréin qui part. 

comme la beauté d'un paysage en-| 20. Sans affirmer que ce soit un aé- 


contemplé la mort, cet apôtre qui s'est 
dévoué et qui se dévaue, cet homme 


pourrait désormais glaner-{rangquille- 
ment le champ qu'il a si -fftensément 
labouré, et dont 11 a déjà cueilli une 
ai riche moisson, se met derechef et 
sans délai. à la tâche nouvelle qui 
£'impose, Je le retrouve dans le trs à, 
à l'ifstant de son départ. Déjà, va- 
lise ouverte, tas formidable de livres 
et de cahiers, plume À la main. 

— Vous avez vu le journal du me- 


tin? 
chauteur continue de hanter les ÿeux | ment de première importance danf| E4 bete figure séduisante qui sou- 
qui l'ont contemplée, de même les l'ensemble des facteurs qui contri- Hit 


traits si étrangement séduisants de |buent au rayonnement de son action,| _ nn je ne l'A pas vin. 


JR ARY 
MANITOBA 


qui aurait le droit de se reposer, qui. 


Les élections vartiolles dans 
: la province de Québec 


Le Droit (Charles Gautièr }; 5 
Les élections partielles qui: se sont 


comté de 

successeur. À M. rer Sauvé, minis- 
tre des. Postes, élu député du même 
comté aux élections fédérales du 28 
juillet, et, dans lé comté d'Hunting- 
don, de remplacer M. McMnater, ex- 
trésorier provincial que son état de 
santé avait obligé de démissionner. 

Dans le premier, le' fils du ministre 
des Postes a recuellli la succession de 
son père et dans l'autre, M. Scott. 
nouveau trésorier provincial, a été 
battu. 

Ce sont là, pour le gouvernement 
Taschereau, deux échecs dont l'un est 
assez sérieux puisqu'il entraîne la dé- 
faite d'un ministre, 


D'aucuns voient dans le. résultat 
d'hier un mauvais présage pour le 


né me me ne ee 


En 
5 


Vers la terre 

Le Devoir (Montréal) ): È 

Un écrivain irlandais, G.-W. Rus- 
sell, dont le pseudonyme bien connu de 
quiconque s'occupe des choses irlah- 
daises, est-./Æ, vient d'arriver aux 
Etats-Unis. La désertion des campa- 
gnes pour les villes l'alarme. - “Ji 
récemment appris avec 
que, depuis ‘1920, dans votre pays, qui: 
tre millions d'hommes ont déserté'Jn 
terre, que 19 millions d'acres de terre 
jadis cultivées sont en friche, et ue 
89,000 fermes ont disparu. Situation 
périlleuse. Si celi continue, dans une 
génération vous aurez les neuf dixiè- 
mes de vos gens dans les centres ut- 
bains et il ne restera qu'un dixième 
de la population aux champs. (Célh 
menacera votre vie. Car, après Îa 
quatrième génération, la famille ve- 
nue de la campagne n'a plus, dans 
les villes, la moindre énergié vitale. 
Et comment les villes ii Gin 
alors se survivre ?" 

Le mêmé problème est en trâth æ 


inquiétude 


cette charmante personnalité, les ac- 
cents de'cette voix pénétrante et ca- 
ressante, les conceptions à la fois au- 
dacieuses et justifiées de ce cerveau 


{tout court 


le port physique de l'orateur — port 
d'un soldat, soldat de l'esprit, bien 
entendu, avant tout, mais aussi soldat 
est pour quelque chose 


superbe, la conviction apostolique de |dans l'impression globale qu'il produit. 


cet*e Ame dévouée, continuent d'obsé- | 
{a conversation intime et quand il est 


der l'esprit, le souvenir, l'imagination. 

En partie 
m'épancher un petit peu avec ceux 
qui ont joui de ces paroles enchante- 
resses, et en partie pour confirmer et 
ratifier un jugement déjà unanime, 
j'ai l'audace de transmettre à la 
Liberté mon appréciation personnellé. 


Toute ma vie je me suis intéressé suggérer. 
J'ai |cialités ont dû être la théologie et la 


à l'éloquence et aux orateurs. 


tout simplement pout | 


|plus sévères. 


30. On reçoit de lui, à la fois dans 


en présence du public, 
d'une formation 


l'impression 
intellectuelle des 
A quel travail forcené 
et pro'ongé cet homme s'est soumis! 
Résultat palpable: une érudition for- 


|midable qui lui permet, même quand 


1l n'entre pas dans les détails, de tout 
Cet homme, dont les spé- 


entendu un nombre assez considérable Philosophie, connaît à fond tous les 


des orateurs contemporains de 


ja |arts: peinture, sculpture, musique, lit- 


W.-F. OSBORNE. 
2-20 -— — 


Le maitre général des Domi- 
nicains est au Canada 


Ottawa. Le Révérendissime Sta- 
niëlas-Martin Gillet, O.P., maïtre gé- 
néral des Dominicains, Chevalier de 
la Légion d'Honneur, orateur de gran- 
de distinction et écrivain renommé, 
est actuellement dans l'Est. I} a parlé 
à Montréai, à Québec et à Ottawa. 

Les constitutions des Frères Prè- 
cheurs font un devoir au maître géné- 
ral de visiter par lui-même ou pr 
son délégué, les principaux eouvents 


gouvernement, advenant des élections |se poser dans vertaines parties du Ca- 
générales provinciales. 11 ne faut pas |nada, quoique 
oublier, cependant, que les candidats ! moins pressante. 
ministériels ont été élus dans Belle- 
chasse et dans Maskinongé ‘et qu'ac- 
tuellement, au lendemain des élec- 
tions partielies, té gouvernement. de 
Québec compte encore soixante-treize 
partisans tandis que l'opposition n'en 
a que douze. 


d'une façon encore 

Il n'ést que devoir 
autour de soi, dans une ville comme 
Montréal, pour constater comme esl 
vraie cette réflexion de G.-W. Rus- 
sell sur l'absence de vitalité des fh- 
milles venues de la campagne À Ja 
ville et qui l'habitent depuis quelques 
générations. Notre race surtout ‘et 
essentiellement rurale, C'est à la 
campagne qu'elle a toute sa vitalité, 
qu'elle est dans son véritabie milieu. 
La ville la mine, la ronge, l'étiole et 
finalement la tue. On ne s'en avise 
pas assez. Aussi bien doit-on de tou- 
tes ses forces appuyer les campagnes 


—— — — 


C’est la faute à la minorité 
| anglo-protestante 
Le Soleil (Québec): 
Huntingdon seulement présente un 


térature. de l'Ordre dans le monde entier. Le 


aspect regrettable, dans la journée 


raisonnées, en faveur du retour à la 


France et de l'Angleterre. Eh bien! A la soirée de l'Alliance, 
je me demande si, par l'ensemble de|4ui à pu douter, par exemple, que 


ses qualités, notre récent visiteur ne |toute la littérature réaliste et natu- 


dépasse pas tous ceux qué j'ai enten- 
dus. 


raliste du 19ème siècle n'ait été éva- 


Ce jugement peut paraitre exa- luée par cette intelligence si vive et 


géré: je demande la permission de le|si Perspicace? Il fournit en sa pro- 


justifier. 

Je me suis servi de l'expression 
“l'ensemble de ses qualités”. En effet, 
à moins que je ne metrompe, le se- 
cret de la puissance de cet homme 


pre personne l'exemple pour ainsi dire 
parfait du tèmpérament et: de la for- 
mation classiques. 

40. Nature intégrale et intacte, à 
laquelle rien qui soit humain n'est 


P. Gillet a voulu remplir en personne 
ce devoir de sa charge, et, pour la 
première fois, le Canada reçoit la vi- 
site du successeur de saint Domini- 
que. 
——— Dh — 
Les revenus du Canada sont 
en diminution 


Ottawa. —- Les revenus ordinaires 


d'hier. Le gouvernement avait choisi. 
pour le représenter dans ce comté, un 
homme de grande valeur, M. Gordon 
| Scott, comptable licencié dont la car- 
| rière est des plus remarquables par 
ses succès constants. 11 l'avait créé 
trésorier provincial, non seulement à 
cause de ses qualités personnelles, 
mais aussi et surtout pour donner à 
la minorité anglo-protestante de la 
province de Québec’ un représentant 


terre, ainsi que cefléé dont le but e#t 
d'enraciner les campagnards au 80! 
natal. 


Alliance Française 


La conférence du 


du dix-septième 


extraordinaire se trouve dans une|étranger, mais sous la souveraineté 
combinaison exceptionimelle de talents |de laquelle beaucoup de ce qui est hu- 
et &c qualités. . [main est sagement réprimé. Exem- 
19. Physionomie extrémement at- | ple: l'exposition émouvante de la ma- 
iravante. A Saint-Boniface pour nière dont la liturgie vient en aidè à 
ne pas parler du sermon prononcé à [l'âme fatiguée, lassée, sinon épuisée 
la cathédrale, qui m'a semblé tout | Par l'effort de s'unir à Dieu. 
s.mplement se ranger à sa place dans 
la grande 


du Canada pendant les sept premiers 
mois de l'année marquent une dimi- 
nution de $49,162,955 comparative- 
ment au total de la période corres- 
pondante del'an dernier. Ils se chif- 
frent par $235,618,402 à comparer 
avec $284,781,357 pendant les sept pre- 
miers' mois de 1929. 

Si les revenus ont baissé, les dépen- 
seg ont par contre augmenté. Pen- 
dant les sept premiers mois à l'étude | 
les dépenses ordinaires ont été de 


00. Maitrise consommée de toutes 
ses ressources intellectuelles, de sorte 
que, sans une seule note, une heure et 
demie durant, il traverse le dédale 
qui pour lui tfest-pas dédale mas 


tradition des prédicateurs 
j'ai suivi 
un intérêt palpitant la causerie | 
du dimanche soir. Ce soir-là, j'ai été 
étrangement captivé par la figure de | piste lumineuse d'un sujet compli- 
l'orateur. (Incidemment, le passage |qué, manie les détails d'un langage 
qui m'a peut-être le plus profoudé-|subtil et délicatement nuancé sans la 


siècle -— 
avec 


1929 de $182,686,642 à la fin des sept 
premiers mois de 1929. 


CHEZ S0I POUR NOEL ET LE JOUR DE L'AN 


ku haut: Pont de uebec, sur le Saint-Laurent, À gauche: Basilique Notre-suus…, ivoniréal, : : 
Bibliothèque du Parlement, Ottawa. — 

Chez soi pour Noël et le Jour de l'An! Quelle sen sation pour jeunes et vieux! 
ceux oui vivent élolgnés du pays natal denuis de nombreuses années peut-être. Les illustrations ci-dessus 
rappelleront d'heureëx jours d'autrefois aux Canadiens français de l'Ouest. Elles remémoreront à beaucoup 
des anciens, et aussi à quelques-uns des jeunes, les pa rties de plaisir parmi leurs parents, voyages en traineau, 
promenades en raquettes par les claires soirées froides, joyeuses réunions de famille auxquelles tous partici- 
paient, depuis le grand-père et la grand'mère jusqu'au plus jeune enfant. Que de fois n'avez-vous pas parlé à 
vos enfants de ces jours d'autrefois! N'avez-vous ja mais éprouvé le désir d'emmener vos enfants et vos 
petits-enfants au buts natal, nour les présenter aux amis de l’ancien temps?- ‘Les ieunes n'ont-ils pds au 
coeur le désir de visiter le foyer de leurs parents, de voir les Hieux historiques de l'Est et de mieux copnaitre 
la province qui est Le berceau de la race française au Canada ? 

Les Chemins de fer Nationaux du Canada fournissent de nouveau cette année aux Cunadiens français 
l'occasion de passer Noël et le Jour de l'An chez leurs parents. Les taux d'eXéursion réduits entreropt en 
vigweur ke ler décembre € les billets seront en sente jusqu'au 5 janvier. 1931 inctusivement, 


4 


Quelle douce émotion pour 


age 
TT 
Cnil 


$192,496,939 alors qu'elles étaient en | 


dans le cabinet provincial. 

Malheureusement, on fit de cette 
question de principe une question pu- 
rement locale. M. Scott ne tenait pas 
|feu et lieu dans le comté de Hunting- 
{don. Et, comme le dit un journal 
conservateur de Montréal, la ‘’Gazet- 
te’, on fit une lutte de clocher là où 
il fallait une lutte basée sur des idées 
politiques et sur la courtoisie que doit 
[voir le gouvernement d'une province 
| cofâme la nôtre envers une miforité. 


Voici ce que dit la “Gazette” à ce 
l 
| sujet :,"‘M. Scott eut à faire face à une 
| vigoureuse opposition. La lutte ne 


fut pas faite contre lui personnelle: 
ment, pas même contre son parti. 
Son sens des affaires, son intégrité et 
son honorabilité étaient reconnus par 
ses adversaires. Mais ji] n'était pas 
natif du comté (But he was not «a 
“native son)". Là était la substance 
de toute l'opposition locale à M 
Scott, et c'était là la seule critique 
que l'on faisait contre sa candidature 
On a fait la campagne et on a gagné 
sur une question de clocher. Jusqu'à 
quel point peut-on justifier une telle 
campagne, eh ces jours où tous les 
partis se montrent fiers d'avoir élargi 
kr ar esprit et abandonné les petites- 
ses politiques? C'est ce que nous 
nous demandons. Pour cette fois, 
dans tous les cas, une telle campagne 


a réussi”. 

‘Tet est le commentaire que faisait, 
ce matin, le premier des journaux con- 
servateurs de la province de Québec. 
Nous n'en aurions pas dit davantage, 
et nous n'aurions pas employé des ex- 
pressions plus sévères pour condam- 
ner certaines tendances. Cependant, 
en jetant les yeux sur le détail du 
vote donné dans Huntingdon, nous re- 
marquons que ce sont les centres Ca- 
nadiens-français qui ont donné des 
majorités à M. Gordon Scott, et que 
ce sont les Centres anglo-canadiens 
qui ont donné une majorité à son ad- 
versaire. 


Que conclure de ce fait, sinon que 
c'est la minorité anglo-protestante 
méme qui, dars l'occurrence, a refusé 
de se donner un représentant dans le 
cabinet de la province de Québec. I! 
ne faudra pas être surpris si, pour 
un temps, il n’y a,dans le ministère, 
que des hommes d'une seule race. Le 
gouvernement a tout fait, pour rendre 
justice à la minorité. Il a commencé 
par faire élire M. McMaster, auquel 
on fit une lutte acharnée, en soule- 
vant aussi des questions de races et 
de clocher. Voici maintenant qu'or 
ne peut réussir à faire passer dans le 
cabinet l'un des homraes les plus ca- 
pables, les plus actifs et les plus ho- 
norables de la minorité anglo-protes- 
tante, par la faute de Ja population 
anglo-protestante de  Huntingdon. 
Nous le regrettons, Que ceux qui 
l'ont, voulu en portent la responsa- 
bilité. 


Père Doncoeur 


Deux collaborateurs de la Liberté 
parlant déjà de la conférence du Père 
Doncoeur à l'Université, la tâche du 
chroniqueur se trouvera ici bien $sim- 
plifiée. ci 

Il faut pourtant noter au moins la 
physionomie tout à fait exceptionnelle 
de la sulle. Jamais encore, croyÿons- 
nous, l'Alliance Française n'avait réu- 
ni un auditoire aussi nombreux et 
aussi distingué. Le grand amphithéf- 


un public aussi mêlé et aussi inter- 
national qu'on peñt le désirer -dans 
une ville comme Winnipeg. 8. G: Mgr 
Béliveau et le recteur du Collège, de 
Saint-Boniface étaient assis aux côtés 
du président. Dans cette foule gtti- 
rée par te renom de l'orateur, l& Cu- 
riosité et l'enthousiasme étaient les 
mêmes chez protestants et cathoi- 
ques, Chez Anglais et Français. 

Le Père Doncoeur a senti tout de 
suite ce qu'un tel auditoire, dans up 
milieu anglais, avait d'impressionnant 
et il l'a-avoué en toute sincérité; 
chef catholique qui, à Landerneau, 
par exemple, avait parlé dèvant cent 
mille Bretons;, l'aumônier militaire 
qui, avant une batdille, avait genfj 
maintes fois battre le coeur de ,mil- 
liers de soldats prêts à mourir, de- 
vrait épuisé, semble-t-il, les 
émotions que peuvent résèrver les au- 
ditoires les plus inattendus. Et cepen- 
dant, celui qu'il trouvait là, si loin de 
sa patrie, réuni dans une pensée eom- 
mune d'amitié française, le touchait 
profondément par son caractère Îm- 
prévu. En arrivant à Québec, il était 
sûr d'un accueil fraternel; mais 
pleine ville anglaise de l'Ouest, quelle 
surprise, qu révélation! 

Le public à montré par ses chaleu- 
reux applaudissements à quel ‘point 


avoir 


mais c'est sartout par les échos re- 
éueillis ici et là depuis son départ que 
l'on l'impression pro- 
ay milieu de nous par le pas- 
sage du Père Doncoeur. 

Le distingué conférencier avait été 
présenté par M. le professeur F.-W. 
Osborne, président de l'Alliance Frañ- 
caise. C'est M. Louis-Philippe mn 
guon qui s'est chargé de le 
en termes excellents. # 

Le programme artistique de la sb 
rée était particulièrement soigné. 
figuraient: Mme Etsell, MM. Luciéb 
Glénat el Stewart Robb. Accomp# 
guatrices: Mme Waterhouse et 
Simonne Ledoux: là 

._ FANTASIO.'! 
4" 2 0 ——— 

Quand on s'est mis à compr 
la beauté des choses, il n’y a plus | 
solitude, il n'y à plus qu'une do: 


peut mesurer 


duite 


d'être ut _. rates {A 1 


C'est bon aide & çoeur sur 
main, pourvu. que l'on tienne la 
puyerle | Te =rV 


tre était rempli jusqu'au faîte et par, 


il goûtait cet incomparable orateur;- 


\ 


fi 


+ 


MG me ra 


mu 


fe 
| 


È 


multiplier 
que 


Ë 


uh changement radical et de transformer l'Acadé- 
Cinquante-quatre députés, trente républicains, 
Indépendants, deux travailistes. Le tout, d’après 


sur nos délibérations. Posons d’abord comme principe générai 
des salles où siège le parlement modèle, nous ne pouvons rien, 
les congés de sortie... Mais à l’intérieur, nous pouvons 
nous pensons, pourvu que la manière de le dire affecté’ une 


: "rime Ainsi, à l'ouverture de la session, quand Son Excellence 


il 


questions 
ts inquiétants.… 


dE | 


était, fera boule de neige, si bien qu’à 


de Joseph de Maistre, car nous irions lui 
téthode de travail à la fois facile et agréable”, 


Em 


BRIBES.: 


Edgar, depuis quelque temps, ne se 
peigne plus: il se sent devenir artiste! 
M va, vient, retourne en faisant des 
points d'orgue. son piano en carton 
sous le bras. Il prend des poses de 
Paderewski; il rêve. au point d'en 
oublier sa cloche. Comment d'ailleurs 
faire office de bedeau, quand on a le 
éerveau gonfié d'harmonie! 


L] + 
Nos phllesopbes ‘éont gens d'initia- 
live. Tout récemment, Ernest et Jean 
taient, en quête de prix pour le 
Î. Ils vont frapper au bureau 
d'une grande salaison. 
| —— Que uis-je faire pour vous”? 
On donne des explications. 
© — Bien, bien, dit le monsieur, que 
Puis-je vous offrir ? 
— Ce que vous voudrez: nous ne 
sommes pas regardants…. 
Le monsieur revient avec un gros 


jambon! Comme dans la fable: 


Nos philos, honteux et confus, 
Jurèrent, mais un peu tard, qu'on 
[ne les prendrait plus. 


-. L] . 
Un de nos Jean, versificateur celui- 
1, s'en fut, l'autre jour, à l'hôpital 
Yisiter un malade. Emotion, atmo- 
de formol et d'éther, que sais- 
| 4 notre Jean sentit soudain la tête 
! tourner. Il dut sortir. Sur quoi, 
copain disait, avec une teinte de 
malice: “Chassez le naturel, il revient 
au galop”, 
7 ÉD 2—— 


D. LA RU 


Le soleil couche ses derniers rayons 
sur la capote des autos. Un fleuve de 
monde coul: dans ce canal profond, 
éanal de pierre. On a pércé maintes 


eut lu le discours du trône et qu’on y eut constaté je 
du gouvernement sur la question du blé, le préinier ministre s’est vu 
de sarcastiques et compromettantes suivies d'applaudisse- 


Lt quand ce premier ministre navré, craignant de se compromettre, lâcha 
et que ses partisans entrèrent dans le jeu, l’on vit jusqu’à trois hommes 


Notre bagage d'idées, de ridicule qu'il 


la fin de notre cours, l'initiation aux 
cela, grâce au parlement modèle. 
C'est à faire regretter la mort 
dire: “Nous avons trouvé une 


Paul NADEAU, 
Philosophie L 


A tout instant, nous passons, en 
marchant, sous des espèces de mar- 
quises toutes ornées de lumières mul- 
ticolores qui clignotent. 

Ici et là, un policier, gros et gras, 
se tient debout, droit, les mains der- 
rière le dos et promène son regard 
sur cette cohue bigarrée. 

René JUTRAS, 
Belles-lettres. 


EN PHILOSOPHE 


La visite du R. P. Doncoeur au Col- 
lège eut un succès considérable: Al- 
fred et Hervé sont conquis à l'art ora- 
toire. Pendant que l'un fait un pev 
partout des exercices d'articulation, 
‘autre s'acharne à l'é‘ude des dis- 
cours modernes. 

Je leur souhaite grand succès. Pen- 
dant que nos orateurs travaillent, 
Rodrigue exerce ses aptitudes physi- 
ques remarquables pour l'enseigne- 
ment. L'autre jour, il s'est sacrifie 
pour le bien commun et nous a expli- 
qué avec précision un problème de 
chimie. Grâce à son prestige et à 
sa prestance, il garda l'autorité pen- 
dant plus de deux minutes! 

Jean possédait des qualités incon- 
nues jusqu'au jour où le Père direc- 
teur de chant l'a entendu chanter. 
Ce fut un “alleluia” universe] dans le 
collège, et le dimanche il nous chanta 
quelques psaumes des vépres. C'était 
superbe! 

Noël m'a annoncé, l'autre jour, qu'il- 
avait maigri de deux livres: il se 
croyait déjà en danger. Heureuse- 
ment, le professeur lui annonça ‘que 
ce n'était que de la réserve qu'il per- 
dait … 

Les élèves de philosophie sont très 
studieux' En voici une preuve, entre 


Ouvertures pour faciliter les sorties. 
Au bout, on voit un poteau, il sonne 
des cloches, tourne sur lui-même, 
s'âgite, “eviefit rouge, devient bleu et 


autres: Lucien et Paul ont dû se pro- 
| curer des lunettes. On m'a même dit 
que Lucien avait raccourci ses étu- 
des de cinq heures par jour. Je sym- 


fait si bien qu'il maintient l'ordre et 
tous. lui cbéigsent. | 
Sure_ trottoir, des bambins, la cas- 
düetteisur le côté de la tête, une main 
ins 1& poche du pantalon, dans l'au- 
un paquet de journaux. Du nez, 
D 04 font Gu ües, ls barient des syl- 
en faisant des points d'orgue. 
Voieñtyils venir un homme bien mis 
êt, en apparence riche, ils lui présen- 
fént Mn <ournal. Le richard passe 
“ans prendre garde en les envelop- 
pant d'une odeur de cigare. 
Puis, c'est un pauvre vieillard qui 
promène à pas lents, très, très 
Ses yeux sont fixés sur le ci- 
t des trottoirs. On lui a jeté sur | 
h épaules une sorte de cangue toute 
verte d'écriteäux qui louent tel ou 
produit ou qui annoncent une fête. 


ù 


ge 


pathise avec ii... La semaine derniè- 
re, Aimé faisait sa retraite fermée, à 
l'étude, en récréation, en classé mé 
me. Il était toujours en silence ou en 
méditation; c'était tout à fait édi- 
fiant' Muis nous, les professeurs in- 
clus) avons constaté fortement que, 
cette semaine, sa retraite était ter- 
minée. 

Depuis ces jours derniers, Ernest 
souffre d'une maladie que, par cha- 
rité pour notre patient, je n'explique- 
rai pas davantage. 

Lundi matin, notre professeur nous 
impose huit problèmes de chimie. 
C'était, paraït-il, “pour compliquet les 
choses”. L'idée était bonne, et les 
résultats furent parfaits. 

Lucien, souven£ -se surpasse. L'au- 
tre jour, i: dut s’adosser à un pilier 


J'avoue même y avoir pensé à la 
chapelle, entre deux prières. J'admi- 
&i les rayons de soleil, espoir du 
joùr, qui coulaient dans la nef. 

A Fétude, tous les yeux sont bra- 
qués sur le président. Le président 
n’en sait rien, mais nous sommes tous 
d'accord: c'est’ pour aujourd'hui le 
Tournoi! Si bieh que la nouvelle ne 
nous surprit pas üu tout. . 

Vers les dix heurès, nous gagnions 
le terrain du vieux collège. Charl 
dès le début, mit dans sès appels de 
l'originalité et beaucoup de èette gaie- 
té enfantine que nous lui connaissions 
déjà. Son rire harmonieux et soù ton 
assuré concoururent à donner du èa- 
chet à cette fête champêtre. 
Messieurs les juges, avec précision 


‘let gravité, transmettaient les noms 


des gagnants à notre pauvre enregis- 
treur, qui, ganté, faisait des prodiges 
de caligraphie. Les policiers, hom- 
mes de poids, d'un geste, vous repous- 
saient une nuée d'élèves qui mena- 
Çaient, à tout instant, d'envahir Je 
terrain réservé aux athlètes. 

Eugène s’est signalé dans les sauts. 
Le fait est que la légèreté aide beau- 
coup dans ce genre de sport; n'est-ce 
Pas, Gérard? Lucien saute avec 
l'agilité d'un faon. Le grand succès 
fut encore la course à une jambe. 
Ceci est dû sans doute à l'habitude 
que certains ont de ne se servir que 
d'une demi:base. 

La journée finie, les élèves, rendus, 
boiteux, n'en pouvant plus, regagnè- 
rent la ‘caserne”.… Pas de petite 
séance pour couronner le tournoi, 
comme par le passé; nous avons pré- 
féré nos lits. Et nous avons dormi, je 
vous l'assure! 

‘Marcel CARBOTTE, 
Belles-lettres. 
—— — D 0 ——— 


La tempête de Mélie 


Mélie craignait les tempêtes com- 
me le feu. 


Certain. dimanche "soit," éllé baissa | 


tous les stoïrés, elle alluma tout ce 
qu'elle avait de cierges. Elle avait 
peur. ‘ 

La tempête s'en venait en roulant 
ses nuages formidables, grande ar- 
mée noire menaçante. Le ciel s'as- 
sombrit bientôt d'énormes paquets 
d'ouatq souillée . Des mouettes se 
poursuivaient avec des cris aigres. Le 
tonnerre, là-bas, grondait sourdement. 
Le vent soulevait la poussière en tour- 
billon et‘ poussait la première pluie 
contre le pavé. On voyait des clo- 
ches et des éclaboussements. Dans 
l'air, terrible bataille. Le tonnerre 
charge, et les éclairs strient l'espace 
du feu d'une horrible mitraille. 

À chaque détonation, Mélie se bou- 
che les oreilles, elle ferme les yeux 
bien serrés. Sa bouteille d'eau bénite 
à la main,"elle en fait grand usage. 
Les éclairs lui entrent dans les yeux, 
elle frémit, puis un nouŸeau coup de 
tonnerre l'assomme. La rafale lance 
la pluie contre la maison dans un cré- 
pitement ‘‘crescendo”’ et ‘“decrescen- 
do”. 

Après une heure de bombardement 
et de vacarme, l'armée noire se dis- 
sipa…. et Mélie, blottie dans sa chai- 
se, put éteindre ses chandelles. 

d Louis GAUTHIER, 

Belles-lefires. 


| 


Le Baume Persan crée une 
belle peau. Doux comme le ve- 
lour$. Rafraichit et soulage la 
peau. La rend délicieusement 
tendre. Admirablement parfu- 
mé. (C’est une joie de s’en ser- 
vit: Rapidement absorbé par 
les tissus, révélant ce charme 
mystérieux si distinctif chez la 
femme élégante. Le Baume 
Persan protège la peau délica- 
te. Préserve et rehausse ;le 
plus beau teint. Toute femme 
distinguée devrait employer 
cette précieuse lotion. 
incomparable comme aide par- 
faite de, beauté. 

Ce | 


A 


nd air, et obilisé pour toujours, :  . |! 

$ 9 jt tséene se Is fait de vers. À éoû 

aveu, il ignotait mé Chénier, d'un Hugo, de Lamar- 

LE Musset. I se mit oeuvres de ces lyriques, pour tromper 

les longues heures de souffrance et de solitude, Insensiblement il sentit le 

; de traduire en vers les impressions de sa belle Ame de poète 

me vani cun orgueil; 11 noté hum- 

blement les impressions calmes et douces que rêve sa pensée ou que susurre 

son coeur. Le poète, chez Logeau, ne s'est jamais au bord des 

lacs “aux eaux limpides”, À travers les grands bois sombres, les prairies 

couvertes de fleurs; 11 ne s'est jamais étendu sur l'herbe pour regarder fller 

dans un ciel bleu des paquets d'ouate, tandis qu'un souffle doux du printemps 

lui caresse la figure. Lozeäu ne peut voir la nature qu'à travers la fenêtre 

de sa chambre d'infirmerie, mais il aspire à tous les charmes de la nature, 
il aspire aux grands bois. Il s'écrie dans “Diane” 


Comme un vieil air joué dans l'âme allant finir, 

Je ne t'ai pas écouté, je m'en étonne, 
A ‘Puisqu'aujourd’hul, pareil en mes regrets nombreux, 
| Pour me sentir le coeur déçu moins malheureux, 

11 me suffit d'un peu de musique et d'automne! 


Et toujours revenant àirisi sur lui-même, le 
les sensations que ces paysages évoquent. 

La musique et l'harmonie eharmert aussi son coeur. Il a vu un virtuose 
jouer du piano. Cette dextérité merveilleuse le ravit: 


poète cherche dans son âme 


D'elles-mêmes glissantes, voñt à vos doigts les touches, 
Ainsi que des baisers s'appliquent à vos bouches. 
- / 


Et faisant un retour sur lui-même: 


Telle mon âme faible a des notes d'ivoire, 

Une petite gamme y vibre, blanche et noire, 

Mais quel amour saura jamais sans dévier à 
. En faire largement chanter tout le clavier! 


« Lozeau n'a pas seulement décrit de mélancoliques états d'âmes, éveillés 
Par des soirs de septembre, personne au Canada n'a peut-être chanté plus 
heureusement l’amour. 

“Ceux qui se plaisent à trouver dans un cadre poétique les émotions les 
plus intimes et les plus intraduisibles du coeur l'ont pris en affection. Ce 
ne sont que des rêveries, mais ces vers sont si souples de rythmée et si 
tendres d'expression, qu’ils vivent par leur originalité et leur nouveauté. 

Quoi de plus joli et de plus vrai que cette pièce intitulée: ‘Silence’, où 
il a dit l'impuissance dés mots à traduire l'amour. Je la cite en entier: 


L'heure coulait comme un ruisseau, vive et divine, 

Sous les arbres feuillus où tous deux nous rêvions; 

Et comme font les vrais amants, nous écoutions É 
Tout ce qui dans nos yeux attendris se devine. 


Les mots ne rendent pas tout cé qu'on fmagiñe. 
Depuis que l'homme souffre en proie aux passions, 
Is trahissent les mots: et nous, qui le savions, 
Nous gardions le silence, où l'amour grave incline... 


_ s 


Si nous pouvions, ainsi, jusqu'au bout du chemin, 
Nous dire nos secrets d'un pressement de main. 
Nos peines d'un regard, nos bonheurs d'un sourire. 


Et nous passer des mots, infidèles, petits, 
Qu'on désavoue, à peine qu'ils sont dits, 
Comme ceux-là qu'ici, pour vous, je viens d'écrire! 


On croirait entendre quelque chantre célèbre de l'amour! 


Et combien 
plus justement que Philinthe pourrions-nous nous écrier: \ 


Ah' qu'en termes galants ces choses-là sont mises! 


Voilà qui suffit, croyons-nous, à révéler l’âme exquise qui a su trouver 
dans l'épreuve une voix pour chanter les vents du soir, les tristes jours 
d'automne, la nostalgie de la femme et des douces intimités. Et voilà 
pourquoi nous réclamons pour Lozeau le titre de poète inspiré. : 

ANRT 4 Otello D'APPOLONIA;: : 
Rhétorique. 


NN ANT EE 


Note de la rédaction. — Cet article a été publié dans “The Manitoban”, 
journal de l'Université de Manitoba. 


Les navets du bedeau 


Le bedeau du village ‘demanda un 
jour au curé un petit carré de terrain 
pour semer des navets. car il aimait 
beaucoup la soupe aux navets. Le 
curé lui donna un coin du cimetière. 

Jean — c'était le nom du bedeau — 
sema ses navets. Ils poussèrent à 
merveille. Lorsqu'ils furent parvenus 
à leur grosseur, Jean s'aperçut que 
tous les jours, il en disparaissait. Il 
crut alors que les gens du village les 
lui volaient pendant la nuit. 

Comme, tous les matins, il y avait 
moins de navets, Jean dit au curé: 

— Vous allez voir que je vais les 
prendre, les gens qui mangent mes 
navets pendant la nuit. 

I lui raconta son plan. 


— Mangeons ce soir le bedeau, il 
est caché dans le chêne. 

Le bedeau, tout effrayé, prit la fuite 
et nous partimes à courir derrière lui 
jusqu'au presbytère. Il entra tout 
essoufflé. Le curé lui demanda ce 
qu'il avait. 

— Monsieur le curé, ce sont les 
morts qui mangent mes navets. 

Les supposés morts entrèrent à ce 
moment. Nous rijons jusqu'aux lar- 
mes. 

Aimé DESROCHERS, 
Syntaxe. 


IMPRESSIONS 


Ce soir-là, nous étions tous heureux. 
Nous allions entendre ün éminent ora- 


teur en même temps qu'un grand 
Prédicateur. Cet homme éloquent 


&grand apô- 
de sa chère péi 


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Faisons-la nôtre cette énergie, que 
n'arrête aucun obstacle. Prenons 
comme devise celle que le Père Don- 
coeur nous laissa et qui nous revien- 
dra un jour, comme l’écho sauveur, 
lorsque nous serons sur le seuil des 
luttes intimés, pour notre pays, notre 
foi et notre Dieu: “De !' ! Tou- 
jours! Cassons tout! Brisons tout!” 
Mais que ce soit pour le plus grand 
bonheur de notre nation, et pour le 
progrès social et religieux de notre 
belle race française! 

Va Jules-Marie DUGAS, 
Méthode. 


EN VERSIFICATION 


Nous voilà enfin arrivés au grand 
jour de chaque semaine: le vendredi 
après-midi. Les versificateurs, sé- 
rieux comme à l'ordinaire, remontent 
en classe pour aller envisager une po- 
sition difficile. et étouffante. En 
effet, la composition en thème grec 
suffit pour abattre les courages les 
plus virils; même Edouard se sent 
fncapable.. 

Parler du philosophe et spirituel 
Clément qui, gu moins, sera docteur 
en droit canon, rendu en rhétorique, 
est chose délicate, et souffler le moin- 
dre môt ‘au sujet de Jean serait tout 
à fait dangereux. Ah! j'allais oublier 
l'importante demande que m'a com- 
muniquée Hector durant la dernière 
classe d’algèbre: au moins citer son 
nom! 

Il ne faudrait tout de même pas 
manquer de rappeler que le portier, 
Georges, a toujours la figure épa- 
nouie, même dans ses revers. Vrai- 
ment! quel contraste avec l'air pro- 
fond et réfléchi de Paul-Bernard, sur- 
tout depuis sa dernière déclamation! 
Heureusement, “MacAbiou” sert de 
milieu entre nos deux extrêmes et 
temps à autre i] daigne lever les yeux, 
toucher son voisin méme. Cependant 
notre Américain Théodore, n'est pas 
d'humeur à se laisser tripoter ainsi: 


Vient de paraître 


ravee le savant coup de pinceau | sure. 


Mo Le "772 
PAPA 


le 


8 
LE 


k 


® 
5 


fi semble avoir l'épiderme chatouil- 


|leux et prétènd qu'on le laisse en 


paix. C'est au moins l'opinion de Thc- 
mas qui, patiemment, use ses semel- 
les de chaussures sur In chaise de 
Wilfrid, en passant ses jambes par- 
dessus la mienne. Allons! retire tes 
gigots, Thomas! Cette friction en- 
nuie Gilles au plus haut poiat, car le 
voilà maintenant vice-président de, la 


Chambre. Reculez-vous, méssieurs les 


députés, livrez passage à... l'honora- 
ble confrère. ‘ 


Eclairs de génie 


Nous relevons ces deux extraits 


‘d'une dissertation: “Auto contre rail. 


Qui l’emportera ?” 

“Le rail, cet immense serpent 
transcontinenta] dont la queue se bai- 
gne dans l'océan Atlantique et qui 
s'abreuve dans l'océan Pacifique”. 

“Les pneus de l'autobus,. trop sou- 
vent, souffrent de lésion interne ou 
externe qui nécessite un soin prompt, 
parfois coûteux”... - 

. ee 

Il fallait mettre au féminin certains 
mots. Jugez si on s'y est appliqué: 

“Un beau mâle = Une belle valise!" 

CRC] 

Dans .une discussion sur les géants 
de l'air et, les merveilles du chemin 
de fer et de l'auto, un orateur van- 
tait le luxe et le confort des trans- 
continentaux, disant qu'on y trouvait 
jusqu'à des coiffeurs. A quoi l'adver- 
saire répondit qu'en aéroplane, on 
pouvait facilement se passer de coif- 
feurs, attendu que le voyage se fai- 
sait aisément entre deux coupes de 
cheveux... 


. ee ee 
— Yves, Comment faites-vous pour 
différencier les figures de style? 
- — Par l'effet gazeux! 
——— 22 0-2—— 


— Je viens pour le petit compte 
que vous me devez. + 

— Je n'ai pas d'argent aujourd’hui, 
mais passez donc à la fin du mois, si 
vous avez quelques moments. à per- 
dre. 


—# 
Les CORS se ramollissent et 
Disparaissent immediatement 


Un remède extraordinaire — agit 
en — secondes et ne cause pas 
de douleur. Le cor se plisse et se ra- 
mollit. Une autre application ou deux 
et le cor disparaît. Merveilleux, en 
vérité, mais c'est ainsi agit Put- 


dans toute pharmacie. Achetez-e 
une botte aujourd'hui Lotions 
toute contrefaçon de ‘“Putnam's”, : 
PUTNAW'S CORN EXTRACTOR 


Pas de douleur - Sûr - Efficace 


GLOSSAIRE 


— Je vais prendre mon fusil, je le 
chargerai de pois, et, caché dans le 
Chêne du cimetière, je vais les “chauf- 
fer” comme il faut. 

Le curé, vieux malin, vint chercher 


était le Père Doncoeur. Sachant d'a- 
vance que ce serait bien, nous y al- 
Hons avec la certitude de passer près 
rent, hélas! trop courtes. L'avis gé- 


Elle est | deau. 


au village trois jeunes gens — j'en 
étais — puis il nous fit creuser chacun 
un trou daus le cimetière pour que 
nous puissions nous y cacher. Il nous 
expliqua tout ce qu'il fallait faire, 
nous mit à chacun drap blanc sur 
la tête et retourna au presbytère, 
sans que le bedeau en sût la moindre 
chose. i 

La nuit était venue depuis quelque 
temps, quand le bedeau alla se ca- 
cher dans les branches du chêne. 

Minuit sonna. Tout à coup il voit 
un homme se lever de sa tombe et 
dire: 

— Je suis le premier sorti du tom- 
beau pour manger les navets du be: 


néral, c'est que ce fut très captivant. 


biles, l'oeil fixe, l'haleine courte, s'es-: 
sayant à tout rétenir, suspendues en un 
avait su, par une seule intonation de 
voix, captiver son auditoire. C'était 
un spectacle vraiment imposant que 
de voir tous ces regards se portant 
vers un même point, s'animant avec 
Vorateur et s'apaisant avec lui Tan- 
tôt c'est l'état presque désespéré de 


7 — 
, 


Un second, puis un troisième sorti- 
rent de terre et, le troisième ajouta: 


r 


o 


| Parler Français au Canada 


CONTENANT: 
a.—Les mots et locutions en usage dans le parler de la pro- 


vince de Québec et qui ne sont pas admis dans le français 
. de l'école. ds ? 


- b>—Ex définition de leurs différents sens, avec des exemples. 
c.—La prononciation des mots étudiés. 


PREPARE: 


par la “BOCIETE DU PARLER FRANCAIS AU CANADA" 
avec le concours de sés membres, de ses correspondants et de 
ses comités d'étude. : 


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eur donnant des ordres contraires|un marchand de lunettes, on lit un 
Les autorités médicales assuren iux ordres plus impérieux, aux ordreg | »etit tableau, on essaie tant bien que | 
rés les ont ne “s cas d . ; ; 
À Lt AE En PR ha dés cas de | néluctables de leur nature infantile al des verres successifs, on fait at- 
tou''es l'ee omaA tels que ird'ges- | ca d : i 
| À = mn na , ; re cans à x 4 o > i 
ton dité, brûlement, gaz balion- | s ordres, vous les prononcez SA! ention à choisir une monture 
rene naut etc, sont dus à la! loute, mais vos enfants ne les ‘en laise, dans le goût du jour, et c'est 
p éserre dars l'estomac, dun excè | endent pas” et leur distraction est | out. Méthode parfois bonne, métho- 
4 sdrochlori at À : 
d'acide hyd:ochlorique La délica't} out involontaire, par conséquent non|le plus scuvent désastreuse!  L'oei! 
ane interne de l'estomac es'| ; 
irttér la divestion es ralentie et le oupable, - st assez précieux pour.ne rien laisser 
a ra nirssent, ce qui détertäin( “Voulez-vous qu'ils ne vous incom-|1iu hasard ‘ans ce qui le concerne. 
ces symptômes désagréables que cCcn | nodent pas? 7 \llez fonc chez un médecin spécialisé 
nt ÇA ut 7 ‘ | 
sent ben tous ceux qui sou‘ | Occupez-les our les yeux, un ophtalmulogiste | 
frent de l'estomac “Donr leur bac don. | : 
Tes nd'uvants digestifs ne s0r | Donnez À leur soin d'activité ur ans certains cas. sa tâche ne sera 
d'aucune utilité dans ces cas. ils peu | ‘ment convenable ut-é‘re pas plus compliquée que 
vent même bts très nuisibles Es | ‘C'est une sottise de (lire À un en elle du marchand de lunettes: Cans| 
sayez d'abandonner tous ces ad'u-|'ant et @e lui répéter. ‘Mais tiens-to: beaucoup d'autres Cas, s'il y a myopie. 
vants digestifs pour vous procurer ionc tranquille!” s : : - é ol 
: n i s De erme* i tie J 
- chez n'importe quel ipharmacien, u | nq . 1 on ne lui perme stigmatisme, hypermétropie, son rôle 
peu de Magnésie Bisuratée; prener- | 785 de s'occuper à quelque chose qu | era bien plus utile et efficace. 
eh, immédiatement après votre repas | ‘intéresse On dit que l'oeil est le miroir de 
LL] f Le. A a A 
une culeree * thé _. aid ou aus Cherchez ces jeux, des occ'ipa âme  N'es:-'l pas aussi le miroir du 
eci adrucira l'esnme d 4 1, | . ie at : ais 
‘a fremntion de l'acide rr| "225 QUI Ca ‘re avez ‘Age Ce | ns? Des maladies sérieuses, mais 
excès, empéchant ainsi l'aigreur, les, ‘fants et Qffrez-leur Ces eu pr roprrées, peuvent modifier le 
pr e+ mointe" La Macnésie B-!-nent où vous voulez être trainu nl {und c'e l'oeil: de telle sorte qu'un bon 
RE by en te | "Ne tentez pas de réfréner l'artivite lxaimen de l'orgare pour mettre su: ‘4 
jama.s: liquide ou lactée) est inoflen- | 1 <> | ‘ : 
; | tes pétits, vous n arvie:idsiez }as | 1 r grosti Le d'un 
give nou. léstomac, neu coùieuse f | pEtUts, vou y parvieïdsiez } a | ; diagnostic important, d'u 
utiliser, @: est LA préparation de 17, ä0$ dommage pour leur santé |‘ruiernent et C une guérison 
Moe=—ésie la plus efficace mour sc La Que votre rôle soit plus ac'if: dd- Attention, en résumé, aux yeux ces 
r Rhone Elle est munies Pal! -:dez moins, mais commandez avec |éco!:-18 C’est, avec la reprise æc- 
s milliers de gens qui ont le plaisir | , , 
art iel! v a riodé choisie 
de pouvoir manger sans a Voir À crain- / tuelle du travail, la périodé ch 
dfe d'ndigastion | Oanahsez et vnenteg Celle A0ti Piwus puthussièt nn 


Al Re FAR qui Ê 'émopraehent d'une 
Le. unetboucle de cheveux qui dépasse 
son ore.lle. pour une e démarche qui leur, plait: 
mais il n'y à pas de règles fixes el celles qui 

ent s'attirer des suffrages courent par- 
is le risque de ne pas réusgir : mais il y a des 
tadlilés gsérales, faciles à reconnaître, et qui 
sont populaires. 

D'abord la beauté: cela ne veut pas dire 
ung parfaite régularité de traits, mais une phy- 
siguqui.e agréable, une façon seyante de se 


caifler et de s'habiller, une propreté irrépro- pleurer sur des misères imaginaires, dont les : 


chable. 
Ensuite, la sincérité et la simplicité. Un 
e déteste une femme menteuse et hypo- 
le, il la craint et il s'en éloigne, de méme que 
de celle dont le langage et les manières sont 
artificiels. C'est ainsi qu'une jeune fille qui 
travaille el qui veut fajre croire qu'elle le fait 
par plaisir et sans nécessité, commel une grosse 
erreur et éloigne probablement l'amoureux qui 
eut #tŸ heureux de constater qu'elle savait 


FLE 22 


; 8. robe et des chapeaux qu ‘elle fait} 
e-même, perd une ponne ea 2 faire 
constater qu ‘elle sait. re Rae 

grevet Le budget dr la famille. » 


Parmi les quires qualités viennent ensuite} 
74 douceur el = tendresse: on peut bien se mo- 
quex dr, le qui se laisse conduire par|,: 
son coeur dt que pur sa lète; mais quani || 
vient le temps de faire un choix, l'on ne s ‘adres- 
pes à céfles dont l'âme est sèche el dure. 
On cherche celle qui sera indulgente, el qui ne 
. demandera pas un mari sans défauts, mais 
dont l'affection le nrotégera, et s'il trébuche et |! 
s'il tombe, trouvera le secret dé rester aimante 
et miséricordieuse. 
Les femmes auxquelles on s'altache sonl 
celles qui peuvent s'apiloyer sur les chagrins 
des autres, qui trouperont même le moyen de 


bras se tendent inslinclivement'vers les. en- 
.fants souffrants ou malheureux, rt dont le 
coeur déborde de sympathie et de pitié. 

La gaieté et la bonne humeur ont aussi de 
nombreux admirateurs. Les femmes qui pren- 


(1 


H 


! 
Î 


j ‘ 


Partageons, rayonnons 
Les éducateurs méditeront avec 
fruit le conseil de générosité, de cha- 


rité, contenu dans les quelques lignes 
qui suivent. Îl est difficile d'enfer- 


nent la vie telle qu'elle vient et sans s'en plain-\ mer une pensée plus forte dans-.une 


dre font des compagnes idéales. Les jeunes 


filles qui cherchent à acquérir toutes ces.qua- | 


lités se préparent une vie heureuse et trouve- 
ront tout probablement un bon compagnon de 


uldiser ses talents pour aider sa famitte Dem 


méme, celle qui prélend qu'elle achète à gros 


COMPRENDRE 
L'ENFANCE 


‘cantonade, 
t voici 


 quilles”. 
Mais- ‘cet ‘ordre, 


Je viens de passer quelques heures, 
en invité, chez des amis, ménage heu 
reux que peuplent quatre frais bar- 
bins: dix, huit, six et quatre ans. L 7 

Comme je sits un ami de vieille | 
date on ne se gêne pas avec des! 
amis - 
mer beaucoup les enfants, on n'a donc 
rien modifié au train quotidien de la 
maison et ïes enfants ont continué) 
d'être mélés, durant toute ma visite, à | 
la vie familiale. 

De vrai, j'en ai fait mon compli- 
ment aux parents. 

Mais, grand Dieu, quel enfer! 

Quel tohu-bohu où se croisent 


Mais, 


bler les mioches: 


[d'imagination et, 
{straction, si 
| fants! 
les | n'est 
et les éclats c'e rire, les menaces et 
les plaintes! Quel tintamarre!' Que'} Ceci 
brouhaba perpétuel: lplus encore cela! 
C'est À en devenir fou! |" 
Pourtant, ces quatre mioches, À ce 


volée! 


| 
a 6.6 donné d'avoir “ 


vonsçiemment par la maman, en ma- 
nière de parenthèse et cemme à la 
ils ne l’ 
qu'éclate un2 voix éraillée, 
‘ant elle est courroûtée:. | 
insupportables gosses, de- |° 
neurerez-vous tranquilles! 
‘ais que. je vous commande de cesser | 
et que‘ j'ai la réputation d'ai- |v0s Cris et vos jeux! 
Un petit frisson d’effroi fait trem-. 
c' 
tinsi violemment arraché à un jeu où | 
exerce joyeusement 
en un sens, 
puissante chez les en- 


Et le courroux maternel, mon Dieu, 
| point un spectacle qui 
cris de joie et d'impatience, les pleurs | consoler de l'illusion brusquement en- 


ne peut que faire rer 


Le calme renait donc à l'instant. 


COUSINE AVETTE. 


is tenir tran- | vité incompressible. C'est le seu: 
| rpoyen d'en être maîtresse, pour vo- 
tre propre tranquiitité-et-pour-te- 
grand bien de l'éducation de 
| Chers. sauvages . 
ont pas entendu,| Oui, 
moins brutalement, sans doute. 
Mais lAchement, je ne l'ai point dit 
t je m'en suis alié en plaigpant mes 
amis, en plaignant leurs enfants... 
Et je me suis surpris, sur le che- 
|min, à fredonner la parodie de la ro- 
|mance célèbre de Massenet: 
Ingrats, querelleurs et gourmands; 
Bavards, menteurs et volontaires, 
facuité | 1e Fons que les meilleurs parents 
d'ab- Voudraient se voir célibataires! 
Jacques HERBE. 
(L'Education Familiale) 


“jeté presque in- 
vos 


Il y.a dix 


est si dur d'être 


cette 


CHRONIQUE. 
MEDICALE 


puisse | 


et 


voilà ce que j'aurais pu dire, 


qu'i m'a semblé, n'ont rien de parti-| 


culièrement désagréable. 


Ce ne sont ppint, cofame le redit si 


souvent leur injuste et imprudente 
maman, ‘quatre diables tels qu'on n'en 
a jamais vus!" 

Au contraire, ils ont tous les char- 
mes de l'enfance. 

Mais ils ont le tort, l'u 
aux yeux de leurs parents . aveugles 
(si l'on veut bien me permettre cette 
exoression hardie!), ils ont tort 
d'être de leur Age! 


nique tort, 


le 


voi'à les enfants qui reforment le cer- 
cle de famille. 

La conversation des grands 
leurs “eccupations reprennent sans 
qu'on songe davantage à s'occuper des 
petits. 

Deux minutes après, l'un des pe- 
tiots, poussé par le même besoin d'ac- 

‘Ivité, recommence À s'agiter. 

Son exemple devient contagieux et, 
l'instant d'après, les quatre bambins 
sont, sans qu'on sache comment, tout 
| un nouveau jeu, 


évidemment non 


| 
ou | 


! La vue de nos écoliers 
L'éco'e à rappelé À eiie notre jeu- 
Inesse studieuse. Pensons c'est le 
moment à surveiller yeux. 
C'est par la vue que ces petits cer- 
veaux vont s'enrichir en grande par- 
tie:.lectures, dessin, leçons de choses, 
etc., pénètrent par les yeux dans leur 
jeune intelligence. Pour cela, il faut 
donc que l'oeil soit bon 
Or, HW y 
A des myopes qu'on méconnait et qui, 


les 


il existe le mauvais veux. 


Us ont Aix, huit, six et quatre ans 

et Irs parents l'ignorent' | 
Ou, du moïns, ils agissent comm? 

s'its l'ignoraierit 

mioches sont  remuants et, | 


anrès cinq minutes d'immobilité ct de} , ; 
| ie. exXp:0se 


c'ét 6 
Et la maman, 
si 


Ces 


en 


silence, leur petite langue leur déman- 


|orévu au manuel du bon ton en so- 


inconsciemment 
reprend ses défenses 
‘ue les enfants n'enterdent point 
u'au moment où j'énervement mater- 


en vociférations époumonnées, file u- 


du fond ñe la classe où le sort les 4 
n'aperçoivent que vazuement les 
tableaux et les nrlanches murales. Jl< 
comprennent mal ce qu'ils voient mal, 
st à tort, on les juge en dessous de 
‘eur valeur. 
A1ppropriées, 
de les raprocher de la chaire, et vous 


nis 
aus- 
distraites 
j13 
pardon, Mmæiame 


cemandez aux maitres 


ge: ‘ls sentont des picotements insup- ies, hélas! d'injures parfois très mal j d : : 
8, las! ois s l'serez surprises de voir ces jeunes es- 
portables dans les mollets ils parlent, onnantes é P e Ù 
s ' s prits s'épanouir. 
ns babil'ent, ils remuent, sans pren | s | mn PrITS S épanou : : 
: | Et le s'lemce se fait encore pour Il y a des yeux qui voient mal Îles 
d'e garde À la conversation communs F : 
\8 L' . [eux minutes couleurs, qui ont des lacunes dans 
qu'ils ne suvert d'ail'eurs pas iellt | Sn: chère rmadameet L P 
Le 4 S e ada et amie, pour-|] u is ourquoi ne pas 
s intéies 6e s1 peu!l): ils 3e lèvent et | | | P [ENT CRIME, AIAUS ao : 


quoi n'ai 


cominencen’ un jeu au cours duque'! 


nontrer votre tort? 


les Chaises renversées deviennent tou J 
e 


-je pas eu le fourage de vous 


s'en méfier? Eÿ gk l'on s'en méfie, 
pourquoi n'y point ‘remédier par des 


vous aurais dit, avec le plus ? I faut pas 

À tonr des autos, des canons, de: | and ména te : NÉRPER CDEREETEUES ; . di P .. 
| rranc à is ‘“‘handica 

tranchées, /des wagons | L ag laisser aux enfants le p 

Vos enfants sont des enfants! d'une mauvaise vue. Dans la lutte 


Trois ou quat”e fois déjà, ordre leu’ «nm 
Efforcez-vous 


rendre! 


Les Acidés dans lÉstomac 
sont la cause de l'indigestion. 


donc 


“L'immobilité et le silence leur sont 
nsupportables; ne les y forcez pas, i!s 
en sont naturellement" 

‘Ne les rendez pas désobéissants en 


de les com-|paur la vie, 
ses moyens. 
Je voudrais maintenant vous mettre 

garde examens trop 
superficiels de la vision. Vous devinez 


jue je veux parler de ces visites chez 


il.faut conserver tous 
Li : 


en contre des 


incapables 


UN 


Me‘tez-leur les lurettes | 


forme plus persuasive. 

“Quand on possède, avec le grand 
bienfait surnaturel de la foi, les res- 
sources du talent, de l'influence, dela 
| fortune, on doit se rappeler que tou- 
tes les richesses réparties par Dieu 
dans une âme, dans une vie, ne sont 
[jamais octroyées pour le bénéfice 
égoiste de celui qui les possède. Son 
devoir est d'en faire bénéficier les au- 
‘res. La même loi qui régit l'ordre 
nhysique régit en effet l'ordre moral. 
Le soleil he garde pas ses énergies 
nour lui-même, mais les répand sur 
la térre en gerbes de lumière ei de 
chaleur qui font éclore la vie: les 
sources profondes jaillissent qu so!’ 
pour désaltérer les plantes, les ani- 
maux et les hommes; les trésors ca- 
chés de la terre ne sont que des dé- 
pôts au bénéfice des humains. Ainsi 
les richesses d'âme, d'influence, de 
fortune qui sont le lot d'un individu 
doivent profiter aux autres et la va- 
leur d'une vie se mesure aux bienfaits 
qu'elle répand autour C'elle. C'est la 
quintessence du christianisme bien 
Anne sa synthèse la plus forte: 
‘celui qui aime ses frères accomplit 
{la loi", dit saint Paul. Que re soit 
là votre devise pour vous-mêmes, que 
ce goit votre idéal dans votre travail 
d'éduca‘ion du peuple. Soyez des apô- 
(Mgr,F.-X. Ross, évêque de 


tres.” 
faspé.} 

L'éducateur doit et il 
|n'est éducateur qu'à cette condition. 
| C'est pourquoi l'éducation est une vo- 
cation, et on reconnait qu'on a cette 
| vocation si l'on se sent, le désir de par- 
tager, de ‘rayonner'” autour de soi 
tout ce qu'on a reçu dans son coeur 
et dans son esprit. 


AVOIR LE SOURIRE 


Le maitre entre dans la classe. 
|médiatement, 


se donner, 


Jm- 
les yeux des enfants se 
dirigent sur son visage. Est-il gai? 
N'est-il C'est d'après 
cela que l'élève ouvre son caractère 
nu le ferme. Il fut un temps où je 
croyais que ra prcfession de péda- 
gogue m'imposait l'obligation d'entrer 
en classe avec un visage sérieux. Je 
{croyais devoir représenter ‘la sévé- 
rité de la vie’ envers cette jeunesse 
parfois pétulante. Je fus frappé de 
voir comme ma troupe généralement 
si gaie était un peu paralysée durant 
! et comme 


pas content? 


le premier quart d'heure, 
il était difficile de mettre le travail 
en branle. J'en fus attristé et jé com- 
mençai à douter de mes qualités de 
pédagogue. Un beau matin, un de 
mes élèves me demanda: ‘Etes-vous 
fâché?'" Alors, je compris tout de 
suite à quoi m'en tenir: ‘débuter gaie- 
ment.” Et depuis, je me demande 
|‘oujours en entrant dans la classe: 
“Es-tu capable de commencer la le- 
çon joyeusement? Peux-tu toi-même 
apnorter la gaieté nécessaire au tra- 
vai!?" Où la gaieté de coeur de l'ins- 
tituteur fait défaut, les difficultés sur- 
gissent en masse 

| Au début, je donnais mes leçons 
d'une voix très forte. et il est certain 
qu'on pouvait m'entendre au loin. 
| Après une expétience d'un an, ‘ie tn 


| 


Les bébés profitent 0 de 
| cette méthode simple 


Les médedins disent: L'impossibilité 
| d'engraisser a presque toujours sa 
| source dans les matières sûres qui se 
| trouvent dans les organes digestifs 
| du bébé. Et la meilleure preuve de 
ceci, c'est l'amélioration prompte que 
l'on constate chez l'enfant faible, 
maussade et chétif quand son estoma£ 


deur publique, incälculable le tort 
qu'elle cause aux individus et, par un 
contrecoup inévitable, à la société en- 
tière. 

Qu'on ne dise pas que nous exägé- 
rons. Il y a des faits écrasants pat 
leur éloquence sur la puissance du pé- 
ché d'impudeur! 

“Un jeune homme de bonne famille 
se trouve convalescent, après la gra- 
ve affection qui l'a retenu trois mois 
dans une clinique. Bientôt donc, fl 
pourra rentrer chez lui. Le médecin 
en chef, grand ami de la famille, a le 
droit et se sent le devoir de lui faire 
une Jeçon de morale. Comme méde- 
cin, il a une autorité incontestable et 
: en profite pour parler clairement au 
jeune homme: “Vous connaissez déjà, 
var expérience douloureuse, où con- 
luisent les mondanités dangereuses, 
maintenant, tenez-vous sur vos gar- 
tes, prenez de fermes résolutions." 

Ecoutez la réponse foudroyante Ge 

‘é:ité du pauvre adolestent: ‘“Doc- 
‘eur, merci. Vous n'avez que trop 
raison. Mais que ne pouvez-vous, 
‘ous médecin, inonter aussi en chaire 
et dire aux dajraes et aux jeunes filles 
sui se targuent d'être honnêtes et qui 
‘e sont intérieurement, de l'être beau- 
coup plus à l'extérieur; car moi-mê- 
me, sans sortir du milieu bien digne 
le ma famille et du cercle de mes re- 
lations, je trouve déjà à chaque pas, 
parmi celles qui sont, sans doute, les 
meilleures, le feu aui brûle les vei- 
#és "et qui finit, un jour, par éclater 
ans la fougue de la passion. Merci, 
liocteur, mais püisbüe vous êtes ca- 
“holique, parlez aux prêtres, qu'ils ne 
{s'en tiennent pas aux bonnes inten- 
tions Ges personnes vertueuses, mais 
qu'ils flétrissent et condamnent leurs 
inconvenances extérieures, inconscien- 
tes, je veux bien le croire, mais dan- 
gereuses pour teur entourage. Elles 
iront peut-étre au paradis; mais sans 
1 penser, elles nous lancent parfois 
| dans l'abime.” (R. P. Matéo ) 

Nous lisons dans le “Journäl de la 
lGrotte de Lourdes” ce fait intéres- 
lsant: Les journaux d'Outre-Manche 
publient cet avis: ‘On mande de Lon- 


ee que la lord Chambellan a fait 


part des règles auxquelles devront se 
conformer, ans leur toilette, les da- 
mes et demaiselles pour les prochai- 
nes réceptions à la Cour. Les robes 
devront être aliongées, de sorte que 
‘a traîne ne soit pas distante des ta- 
lon5 de plus de 36 centimètres. Les 
manches devront descerdre au moins 
‘usqu'aux coudes. Les bras nus sont 
interdits." 

1] s'agit de tél pour des soirées 

mondaines dans une Cour protestante: 
Qu'est-ce à dire lorsque nos chrétien- 
nes se présentent à l'église, devant la 
Majesté divine, ou dans les sanctuai- 
es de la Vierge Immaculée ou des 
Saints? Qui ne sent l'odieux d'une 
enue écourtée, de décolletages dé- 
fendus dans la Maison de Dieu qui 
doit être uniquement uné maison de 
orière. Une mise indécente y devient 
un singulier outrage à la Sainteté 
infinie et un sujet de scandale pour 
‘es âmes chréllennes. 

Qui donc, ayant au coeur l'amour 
de Dieu et des âmes, ne voudrait pré- 
server les âmes du péché, le plus af- 
freux des malheurs, et procurer à 
Dieu la consolation d'être moins of- 
‘ensé ?, 

Que toute jeune fille donc, que tou- 
e femme chrétienne, même ceile qui 
usqu'à présent était partisan irréduc- 
‘ible des, modes actuelles, réagisse, 
land un sursaut de foi et d'honneur, 
‘ontre le courant qui conduit l’huma- 
iité aux abimes;, qu'elle suive, avee 
-espect filial et soumission, la voix 
rimée de nos Pasteurs! 

Malheureusement tou‘es les fem- 
mes n'ont pas le courage de reverdi- 


quer, pour elles-mêmes, et de faire 
es.er‘er des autres une juste indé- 
pendance en matière de modes. Pour 


se tenir dans les bornes de l'honnêteté 
chrétienne, beaucoup ont besoin d'être 
soutenues par les cadres d'une puis- 
jsante association dont les membres 
nettent en commun leurs énergirs 
cu: ‘a défense de leurs droi!s 


de : 


et ses intestins sont mis en bon ordre chrétiennes régénérées rar je sang du| 


par quelques doses de Castoria Fiet- 
cher, agréable au goût et purement 
végétal. Cette préparation inofiensi- 
ve est ce que prescrit tout d'abord le 
medecin pour le soulagement de .coli- 
ques, gaz, constipation, d.arrhée, rhu- 
| me, etc. Soyez sûr de vous procurer 


|le vrai Castoria en boutetile porta" | qu ve 
Len 


{ la signature Fietrner 


Christ. 

Aussi, rien de m'eux pour la sauve- 
garde e° le es es de ia modestie 
chrétienne, ans la lu‘te mordigle"ot- 
|ganisée contre elle. que d'entrer dans 
la Ligue Catholique féminine fondée à 
par le courir de ses 


HS 


qui 


Vos 


| 


Nous ne sauriôns trop encourager, 
es femmes chrétiennes à leur 
‘om à cette Ligue si méritante , 
\ en observer strictement toutes les 
règles tant, pour, leur compte person- 
1el que par motif de bon exemple. 
Père J. . DUFFNER, MS.C. 


Les biscuits de nos aïeules 

Je ne sais pas si c'est mon palais 
de gourmette qui s'usé, mais je cons- 
tate qu'on ne mange plus de ces sa- 
voureux biscuits, moelleux, fondants, 
glacés et parfumés comme on en man- 
geait jadis, et Dieu-sait pourtant si 
l'industrie biscuitière a fait des. pro- 
grès! Il s'en vend, des biscuits, des 
quantités incalculres et de toutes 
les formes et de toutes les. couleurs! 

Moi, je trouve qu'ils sont tous secs 
et qu'ils ont tous le même goût, je 
n'ai aucun parti pris, mais je continue 
à faire mes biscuits moi-même. 

Faites-moi le plaisir, mesdames, 3e 
les essayer. 

7 Biscuits à la Saint-Cloud 

Prenez deux onces de farine de riz, 
passée au tamis fin, que vous met!ez 
dans une terrine avec une demi-livre | 
de sucre en poudre, quatre jaunes 
d'oeufs, une pincée de citron vert ha- 
ché bien menu. 

Battez le tout ensemble un quart 


d'heure; ensuite, vous y' mettez huit | 


blancs d'oeufs fouettés. 
Dressez vos biscuits dans de petits 
noules de papier beurré en dedans- 
Faites-lés cuire dans un four doux: 


quaïd ils seront d'une balle cou'eur | 


dorée, vous les ôteréz des moules pen- 
‘dant’ qu'ils seront iauds. 

Couvrez partout le dessus avec une 
7lace faite de cette nee 

Mettez sur une assiette" fa moitié 

‘un blanc d'oeuf avec deux cuil'erées 
le sucre en poudre, battez bien le tout 
avec une cuiller en bois, et, j oui bien 
blanchir votre glace, vous y mette” 
de temps en temps quelques goutt: 
île citron. 

Quand elle sera bien blanche, vous 
‘a mettrez sur les biscuits; remsctiez 
au four un instant pour faire ‘‘sécher” 
la. glace! 

‘Passons maintenant a1x.. 

Biscuits au chocolat 

Prenez six oeufs. Cassez-en quatre 
pour mettre les jaunes dans une ter- 
rine et les blancs (des six) dans une 
auire. 

Avec les jaunes, mélangez ure once 
et demie de chorolat réduit en poudre 


(S. Matth. IX, 18-28) 
En ce temps-là, pendant que Jésus 
parlait aux disciples de Jean, un chef. 


l'adora,_ en disant: Seigneur, ma fille : 
vient de mourir; mais venez, 

vos mains sur élle, et elle vivra. rl 
sus, se levant aussitôt, le suivit 

ses disciples. Au même instant, -VOR.… 
femme qui depuis douze ans était: 
rée d'une perte de sang s'approc 


À 


'e son vêtement; car elle 


‘ui par derrière, et toucha à (range . 


sen 


+ gr: 


de la synagogue s'approcha de Iu@t.. : 


‘ 


= 


slle-même: Si je puis seulement tou. 


cher son vêtement, je serai guérie.  . 
s'étant retourné et..la.: 


Mais Jésus, 
‘oyant, lui dit: Ma fille, ayez (] 
re: votre foi vous a sauvée; e: à l'heve. 
e mème cette femme fut guérie,. 
“orsque Jésus fut arrivé dans la mal. 
on du chef de la synagogue, e: qu'il... 
ut vu les joueurs de flûte et une tous. 
ve de gens qui faisaient grand bruts, . 
Retirez-vous, léur dit-il, car cette fille 
rest pas morte, “elle n'est qu'end@r-, 
‘nte; et ils se moquaient de lui. Quand 
on eut fait sertir tout le monde: Jéve. 
*us entra, la prit par la main, et la. 
eune fille se Le bruit s'en ré 


‘andit aussitôt dans tout le pays; 
| l'alentour. … ane 


Calendrier de la semaine 


de Koska. confesseur. * 
Vendredi 14 — S. Josaphat, détes an 
ct martyr. 


Samedi 15, -- Ste Gertrude, viergé: 
Dimanche 16 — XXIlle après la 


Dentecôte 1 ste? 


Lundi 17 — 8. Grégoire le Thaumes - 
‘urge. évêque, confesseur. 

Ma: di 18 _- Dédicace des Basliques 
°S. Pierre et Paul. ; 

Mercredi 19 —- Ste Elisabeth de 
‘ongrie, veuve. 


ement du-ruingux concours de la co- 
quetterie. 

Rien n'ést attrayant comme l'aspect 
l'une cuisine où Je cuivre est changé 


‘|en o: et l'étain en argent par les of. 


|dres d'üne ménagère active. 

“La cuisine, a-t-on dit, est le râf- 
roir de la maison. Entrez là pour læ' 
juger.” 
ches ou noircis par ‘une fumée ja 
tre, des fenêtres qux vitres tete, 
des ustensiles jetés au hasard auf” Jes 


, 


| Jeudi 13 novembre — S. arc 


Des murs salis par les mou 


avec six onces de sucre pulvér'sé; bat- meubles, un sol malpropre,. des, débris 


tez le tout ensemble pendant vingt 
minutes; 
six bl'ancg d'oeufs fouettés, Après 
qu'ils seront bien amalgamés, vous y 
‘etterez peu à peu, en remuant tou- 
fours, six onces le farine. 

Dressez vos biscuits de la mêrne 
‘açon que ci-dessus; jetez un jieu de 
sucre fin par-dessus pour les glacer 
et faites cuire à four doux. 

Je ne crains pas les reproches, ces 
deux recettes sont famerses 
Dee — — 


La propreté de la maison - 


Pour qu'une maison soit avenante 
et jolie, il ne suffit pas qu'elle soit 
ornée de beaux meubies, il faut qu'elle 
soit propre en tout et partout. 

Non seulement la santé dépend de 
la propreté, majs, ne l'oublions pas, 
l'activité, la bonne humeur, la satis- 
faction intérieure et même, quelque- 
fois, la moralité, en dépendent aussi. 

C'est dans les maisons sans pro- 
preté qu'habitent de préférence la pa- 
resse, l'ennui, le mécontentement de 
tout et de tous. 

Les chambres propres et 
avec soin reflètent upe âme con‘ente 
où rayonnent la paix et la joie: c'le: 
semblent dire: ‘’Restez; on est b'en 
ici!” S 

L' élégance et le luxe ne ont ja- 
mais 8e passer de. la propreté, tandis 
nue la propreté peut se passer parfui- 


tenurs 


ensuite, vous y meé‘ttrez les! npnce le désordre, le gaspillage e 


entassés dans un coin, tout € 
fat 
vressentir de La fs accès de mA: 
aise humeur, 


C'est seulement dans la . 


uc l'exagération est permise, ais 

à prepreté habit uelle exige une, force 
6 volonté et une constance peu ordi- 

aires. ‘ . j 


La propreté vient nécessairement, 


de l'ordre, Une ma’son ordonnée “4 
maison propre. - 

On acquerra cette seconde : quaftté 
2n met'ant en pratigue ce vieux prnr 
“erbe: “Une place pour chaque chose 
‘t chaque chosé À sa place”. 

L'ordre est. d'un grand seçqurs 
les moments de trouble: les. maläi 
subites, les accidents. 11 faut db 
se multiplier, mais non pas s'embäf- 
rasser. . 

Si la maison est en ordre, vous au- 
rez sous la main tout ce qui vous séra 
nécessaire. . 

Une femme ne s'abaisse jamais en 
s’occupant des détails les plus hftm- 
bles de son ménage, c'est sa fonc'ion 
essentielle et le meilleur moyen d'as- 
surer le bonheur des siens. 

4m + 

Tu ne sècheras b'en des pleurs qu'au 


Francis Cailla:d. 
- 


‘me 


vent es cimes. 

Î . L1 
L'éducation esseni.e..e est conchue à 

sept ans sur les genoux de sa mèfe. 


|j-- Joseph de Maistre 


MALADIES PARTICULIÈRES AUX FEMMES 


Traitepigat: de 213 À 5 CENTS par jour ...suivant l'âge 
Rien de meilleur marché ...rien de us efcace. 


an: 


pe 
f 


K trèfie d'odeur nous pardonneront notre 
en faveur de céut ys-radloel con 


re pas encore déte ie om- 
 l'avouait, avec une” di it 
eur, van verti ati trèfle d'odeur de 


celle ann : “Oui, oui, on nous à préché.. 
… l'&cell du rèfle d'odeur depuis quinze 
air jbous n'en eroyions rien: c'est difficile 
| défaire entrer desidées neuves dans nos vieil- 
les têtes”. 

I est converti cette imnée, après unè expé- 
. Fiéhice que nous avons [dit conñaitre au début 
dé celle série d' articles; ilne regrette qu'une 
chose, c'est d'avoir perdu beaucoup de femps 
el pas mal d'argent à son incrédulité réfrac- 
taire aux remédes. 
… Le fait qui nous occupe cette semaine vient 

de Letellier, chez M. Conrad Dansereau. 

M. Dansereau a relevé 30 acres de trèfle 
. d'odeur l'an dernier, il y a semé du blé au prin- 
Lemps. Au mis d'août, il a récolté 35 rinots 
à l'acre sur cette pièce de retour de trèfle 
d'ddeur. ‘ 

Sur cent acres de guéret d'été, tout à côté, 
il a récolté du 20 minots à Läcre. 


C'est la différence de tinq minots à l'acre 


trouvée en maints endroils, cette année même, 
en faveur des retours de trèfle d'odeur. Cela 
- veut dire 500 minots par cent acrés de culture. 


— RENSEIGNEMENTS | 


cultivent sur 


- iChangement de graiu de 
semence 


et 


î 


Les personnes qui ont de nouvelles 
variétés à introduire et des semences 
À ‘vendre 6nt toujours recommandé: 
l'échange des semencés; elles préten- 
dent que c'est un bon principe d'ex- 
pliitation que de varier souvent l'es- 
‘père de grain de semence. Les pro- 
ducteurs de grain s'imaginent égale- 
méênt qu'il est nécessaire de changer 
souvent de semence à cause de la dé- 

ration qui se produit au cours de | 
la culture 


grand nombre de 


de grain. 


continue dans un même | 


ul MORE EF R 


d'une région s2hlonneuse. 
les coteaux font venir 

la leur des régions à sol lourd. | 
 AGRICOLES [a aussi ‘a question des latitudes; on | 
lexpédie souvent les grains de semen- 
ce sur une longue distance, au.-nord | c 
u sud, sans aucune bonne raison, 
mais généralement dans l'espoir que 
ce changement exercera un bon effet 
s'ir le rendement de la variété. 

T1 y a évidemment des semences qui 
grdent jeur utilité à cause des ma- | 
ladies qui les attaquent, des mauvais 
soins dont elles ont été l'objet et d'un 


sent à la production d'un type normal 
Un certain type de semen- | 
ce produit divers types de plantes sui- 
vant le caractère du s01 d'où provient moins un partie de sa récolte; qu'il 
r“hacune de ces plantes. 
des Fermes expérimentales fédérales, |nussi tôt que possible avant que :out 


, par 
Se à M À 6 m0 à lee El 
© clou de ere comparé au gérel TA ton 
côté, 

Ÿ Mais, dans le cas de M. Dansereau, l'avan- 
‘tage de cinq minots à l'acre n'est pas le seul 
qu'il ait trouvé, Uù 


d'odeur, ce qui veut dire une épargne d'argent. 


Il a labouré sa pièce dé trèfle d'odeur une fois |. 


et a donné un seul coup de herse. Il n'en est 
pas ainsi de ses cent acres de guéret d'été.qu'il 
a labourés une fois, qui ontrecu deux coups 
de "hefse rl trois couns de cülfivateur. C'est 
donc un coup de herse et trois coups de culti- 
valeur qui ont été épargnés sur le relevé de 
tréfle d'odeur. Evalués à prix d'argent, ce 
coup de herse el ces trois coups de cultivateur 
valent au mbins $5.00 l'acre. On ne trouverait 
pas à les faire faire pour ce prix, croyons-nous. 

Cinq minots de grain à l'acre en plus, et 
cinq à six piastres de dépenses en moins, cela 
veut dire huit ou neuf piastres à l'acre de plus 
en faveur. du trèfle d'odeur. Cela veut dire 
$800 à $K0 de plus pour cent acres de culture. 

Nous ne sommes pas surpris de l'exclama- 
{ion de M. Dansereau disant: “Du trèfle d'o- 
deur, semez-en! - C'est la richesse du fermier, 
c'est le régal des animaux et c'est un bienfait 
pour la terre”. 

Le cas de M. Dansereau nous amène à par- 
ler d'un autre avantage du trèfle d'odeur, 
ouire ccux que nous venons de mentionner; 
nous en ferons le sujet d'un autre article pour 
ne pas allenger celui-ci outre mesure. 


CULTIVATEUR. 


Ceux qui sur la récolte de la saison suivante 
:orsque cette semence est employée. 

Le cultivateur qui choisit sa sen en- 
ce_ devrait tout d'abord voir quelle 
#4t la qualité de la sienne propre, si 

‘est la meilleure variété pour les con- 
|ditions où il se trouve, si elle est rela- 
|“iventent exempte d’autres espèces de 
|gran et de graines de mauvaises her- 
| Les, si elle a une forte vitalité, ci si 
le!le peut être nettoyée pour faire de 
‘a semence de premier choix. S'il ne 
peut répondre dans l'afirmative À 
toutes ces questions, cs il fera bièn 
de se procurer ailleurs de \a semence 
de la qualité et de la pureté désirées. 
{Le cultivateur se protège en achetant 
de la semence enregistrée pour au 


lH y 


causes qui s'oppo- 


Î 


La Division songe à faire sa provision de semence 


champ ou dans les mêmes conditions composée de nombreuses fermes an-|le bon grain soit vendu. 

de climat. nexes très éloignées l’une de l'autre, | W.-G. McGREGOR, 
Les cultivateurs changent conti-|a donné une attention toute spéciale Ferme expérimentale centrale, 

nuellement de grain de. semenc2.|à l'étude dé ce problème. Il reste en- Ottawa, Ont. 

Céux qui se trouvent sur une terre |core à démontrer cependant que ces —————— tt De 


noire prennent de læ semence qui vient 


PR ET LME NE EN 


: Rien de meilleur marché... 


variations exercent le moindre effet, 


pirutes MORO 
Pourles HOMMES 


MAUVAISE DIGESTION 
RHUMATISME 
MANQUE D'APPETIT 


14 À 5 CENTS par jour...suivant 
rien de plus efficace... 


Le soin des poulains 


La taille d'un cheval, sa valeur et 
les services qu'il peut rendre, dépen- 
ent dans une large mesure du soin 
dont le poulain a été l'objet, spéciale- 
ment au sevrage et pendant l'hiver 
suivant. Les poulains venus au mon- 
de de bonne heure et bien nourris pen- 
dant les mois d'été sont en bien meÿ- 
leur état pour passer l'hiver que les 
poulains nés plus tard. 

A Indian Head, nous avons généïa- 
lement pour habitude de mettre les 
poulains dans leurs quartiers d'hiver 
vers le 1er novembre et de leur don- 
ner une nourÿYiture abondante pendant 
l'hiver pour qu'ils continuent à se dé- 


Voyagez par 


le Pacifique Canadien 
uniquement 
£ EN EUROPE 


TRAINS DIRECTS 
WAGONS SPECIAUX 


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pour vous rendre 


a l'embarçadère de Saint-Jean, X 
pour les départs de décembre 


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Duchess of Richmond 
s Montclare - - - 
Duchess of Atholl - - 


PACIFIQUE CANADIEN |: 


Aussi excursions à la Côte du Pacitiqueiet à l'Est du Canada R 


ce 


à : i E L'er 
ER | Y c. 


5 décembre 
12 décembre 
13 décembre 
16 décembre c 


“TAUX REDUITS PENDANT DECEMBRE 


Retenez votre place maintenant avec 
n'importe quel agent du 


wvelopper. En ces deux derniers hi- 
vers, un certain nombre de poulains 
ont été hivernés dehors, dans un -re- 


fuge avec corral attenant, et compa- 
rés avec des poulains tenus dans des 
stalles. Les deux groupes se sont dé- 


veloppés également bien pendant les 
fro.ds, mais les poulains tenus dehors 
avaient une robustesse et une aptituac 


che du et ils manifes- 
‘aiert un grand désir de se procurer 
de l'herbe 
IH ne suffit pas que la nourriture 
soit bonne: il faut aussi que les quar- 
tiers d'hiver soient tenus propres et 
sans fumier. Lorsque les poulains 
sont hivernés dans des stalles, il est 
essentiel Ce leur fournir beaucoup 
d'exercice; s'ils sont hivernés dehors, 
ils prennent généralement assez 
|"our se maintenir en bon état. Tou- 
l'es les six semaines au moins, il faut 
‘ailler les pieds et les tenir d'aplomb 
rour prévenir une allure défectueuse. 
Il est tout À fait essentiel que le 
jeune animal se développe bien peñ- 
premières années, pour 
fasse un bon cheval de trait. 
Voyez dônc à ce que les poulains 3e- 
\rés recoivent la bonne sorte de nour- 
pour qu'ils se développent le 
ux possible. On considère que !e 
foin de luzerne est l'un des meilleurs 
four rages pour les jeunes chevaux. Le 
ray-grass de l'Ouest et le mil sont 
fer une. La bonne paille d'avoine 


utile, si l'on 


printemps, 
+ 


en 


.-13., 


‘ant les deux 
‘il 


riture 


ne peut trouver d'au- 


Itres fourrages 11 faut donner, en 
[plus une ration généreuse d'avoine 
moulue ou roulée Le son n'est pas] 


: _—— 4 


‘un travail: con-| 
sidérable sur sa pièce de retour de. trèfle 


a fourrager très apparente à l'appro-’ 


“LA LIV. 


DEMANDEZ À VOTRE EPICIER 
UN DE CES MELANGES—ILS 
SONT DE BEAUCOUP LI 
MEILLEURS QUE VOUS PUIS- 
SIEZ ACHETER A CES PRIX 


LES 


récessaire lorsque l'on emploie du foiu 

de luzerne, mais il est indispensahle 

lorsqu'on se sert de ray-grass de 

l'Ouest, de mil ou de paille d'avoine. 
W.-H. GIBSON, 

Ferme expérimentale fédérale, 
Indian Head, Sask. 


NOUVELLES 
DE PARTOUT 


Conférence agricole inter- 
* provinciale 


Ottawa. — M. Robert Weir, minis- 
tre de l'agriculture dans le cabinet 
Bénnéett, & Éonvoqué pour les 17 et 18 
novembre une conférence des minis- 
tres de l'agriculture no 
provinces qui se tiendra dans le bu 
de formuler une politique agricole na- 
tionale pour le Canada. Cette confé- 


rence marquera, de la part des minis- |. 


tres fédéraux et provinciaux, le point 
de départ d'un effort énergique pour 
améliorer la qualité des produits agri- 


coles et des troupraux, pour éliminer | 


le coulage et pour augmenter la pro- 


duction. Le 


} 


—4-4®+-2—— 


Canadiens français élus aux, 


élections américaines 


Boston, Mass. —- Les Frañnco-Amé- 
ricains du Massachusetts, dont la 
principale partie est groupée Gans le 
comté de Bristol, lequel comprend les 
villes à caractère français de New- 
Bedford et de Fall River ont élu un 
des leurs au conseil du gouverneur et 
dix autres à la chambre des repré- 
sentants du peuple de l'état dans la 
grande victoire démocrate. 

Edmond Côté, de Fall River, répu- 
blicain, a été élu au conseil du gou- 


|verneur, cependant que, sur les dix 


autres, six appartenaient au parti dé- 
mocrate. Deux des quatre républi- 


tite 


1 ’ . 
cains viennent de New-Bedford: un de 
Fall River, et un autre,-de Fitchburg, 
une ville possédant une forte popula- 
tion de langue française. Les trois 
citoyens de New-Bedford élus’ sont: 
Alfred-N. Bessette, républicain; Ar- 
thur Goulard, démocrate, et Philippe 
Barnet, républicain. + 

Dans le comté de Worcester, deux 


républicain. Ce {sont Wilfrid-L. 'La- 
moureux, de Southbridge:. J.-Hervey 
Goguen, de Leominister, et”Louts-N::| 
M. Deschênes, de Fitchburg. fe 
Le comté de Middlesexe a élu E 


—_————— 


Franco-Américain, Eugène-H. Giroux, 
démocrate, de Somerville, Le comté 
de Hampden, deux autres, Charles- 
D. Chevalier, de Holyoke, et Paul-G 
Martel, de Chicopee. Chevalier et 
Deschénes sont es vétérans de la po- 
Htique. +» … 

Le Massachusetts n'a élu aucun 
Franco-Américain au sénat, cette an- 
née, 

22090 —— 


neurs à nommer 
édhmtemmmessede | 
Ottawa. — Trois lieutenant-gouver- 
neurs doivent êtré remplacés bientôt. 
Ce sont les honorables W. Egbert, 
| d'Alberta, Tory, de la Nouvelle-Ecos- 
se, dont les térmes d'office sont ac- 
| tuellement expirés, et Newland, de 
Saskatchewan, dont le terme expirera 
bientôt. On ne mentionne encore au- 
cun nom comme remplaçants des ho- 
norables Eghert et Newland, mais on 
suggère celui du député Black, de Ha- 
lifax, comme le futur lieutenant-gou- 
verneur de la Nouvelle-Eccsse. 
=. 2402 — 


Le christianisme en 
Océanie 


Ndona-Ende (Indes Occidentales 
hollandaises). — Le correspondant de 
l'Agence Fides'' mande que du 1er 
juillet 1929 au 1er juillet 1930, on a 


Peu de familles y échapperont. C 


. Protégez-vous contre La GRIPPE 
PREMIER Signe: Mal de Gorge 


“ette épidémie constitue un danger réel. 


Les maitres en hygiène avertissent partout le public du danger que présente 


le rhume ordinaire. 
gorge. 
une maladie grave peut se déclarer. 


La Grippe commence habituellement par lé mal de 
Si les microbes ne sont pas tués ne quelque trai‘ement antiseptique 


Un traitement facile consiste à se gargariser la gorge trois fois par jour 
avec de la Nerviline. Les propriétés antiseptiqués de-la Neryiline détruisent 


rapidement les microbes de la gorge. 
poitrine il vous faut frotter-la partie 
longtemps — elle ne peut brûler une 
tion et brisera le rhume, 


Naturellement si vous avez mal à la 
malade avec de la Nerviline — frotter 
ampoule, mais elle Chassera la conges- 


Pour empêcher la Gribpe ou les rhumes de faire des progrès la Nerviline 


sera d'un grand secours. 


voquer de coliques ni aucun malaise. 


11 est à peine nécessaire de faire remarquer qu'il 
faut stimuler les intestins et purger le corps de tous les déchets. 
mande les Pilules du docteur Hamilton dans ce but. 


On recom- 
Elles agissent sans pro- 
Ce traitement combiné de Nerviline 


et de Pilules du docteur Hamilton sera très satisfaisant pour empêcher la 


Grippe, l'Influenza, les Rhumes et la 


Toux. 


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des élus sont démocrates et-üun-est!}furk atiemand . 


Trois lieutenants-gouver--.|s0 


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Nil ae uk 2 tee qe 


. Le commerce extérieur de la France | Très pesants > 
Id'outremer est passé de $800.000,000 |Légers et maigres 1807551000 
en 1913 à $1,200,000,000 en. 1927. 


LE CHANGE 


Livre anglaise . .851 % 

Franc français 3.95 3.92 

Belga belge 14.00 13.9 

Franc suisse 19.49 19.3 

Lire italienne ._... 5.26 5.26 

Couronne suédoise … 26.93 26.8 

Cour. norvégienne . 26.86 26.8 

Couronne danoise .. .—, 26.86 Crèmerie F.0.B.  —. appront- 
‘23.92 matif — No 1 .…..........f$ .20 

Cour. hollandais . 40. Oeufs— 


LE MARCHE 


11 NOVEMBRE 1930 


Moyens 
Ordinaires 


M. 50—$5. .00 
.$3.50—$4.25 


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vantes: Quaker Patents, Lake of the 
Woods, Five Roses, Western Canada 

Le sommeil est la grande|Purity, Ogilvie Royal Household e! 
nourriture de l'enfant, et sans |Maple Leaf Mills: 


un sommeil ons l'enfant [Sac ce 98 livres . 88.20 
ne peut profiter. l'enfant |2 sacs de 49 livres . …$8.25 
souffre.des vers, ane 4 sacs de 24 livres …$8.80 


ne-peut être apaisant. Les Pou- 
dres Vermifuges de Miller dé- 
truisent les vers, les expulsent|Gru. La tonne . 
du système, et peu après, l'en- 
fant dort bien, Ces 


#16.00 


fant le plus “délicat, et il | n$ à | Pour foin sur voie. Bonne condition. 
rien de plus «efficace pour res- 
tlaurer la santé d'un 
rongé par les vers. 


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Pour la semaïne finissant le 10 novembre 1930 


| Mardi Merc. Jeudi Vend. Samedi Lurf 
GRAINS 4 nov. 5 nov. 6 nov. 7 nov. 8 nov. 10 poy 
a | — je" "7" 
Blé No 1 Nord 68} -66 .07 .684 .684 Cogé 
. 2 Nord 65} .64} .65 .664 .66 “+ 
3 Nord.. -634 .61? .62} 634 .63i* ‘ | 
: 2, "n (CVS JA 
Avüine 2-CW. 28, 27, 20 20} .29# “ 
3 CW 25) .24ÿ 26 264 264 * 
Orge 3 C w .227 .22} .23 .233 . 23 = 
4 CW .21ÿ .214 .214 .224 .22} * 
Lin 1 NW 11124 DOS HAS 1.134 100 
2 CW 1.08, 1.064 1 073 1.091 1.08 à 
Sade 2C w 321 si #4 334 LE n 
Prix sur vole (track) L ss 
Base Blé 1 Nord. L68È 667 -.671 68} 68 
Avoine 2 CW 281 .27% :28%  .29 . 29% L 
Orge 3 CW 22} 22} ,.23 ‘234 23h oo‘ 
Fan 1 NW 1.12% 1.104 1.114 1.13} 1.09 d 
Seigle 2C W 324 ..311 .324 33}  .33} {« 
: Options ; à 
Elé Décembre 683 67 67} L 68! 68} ar 
Mai .74$ 73, .734 744 74 “ 
Juillet .75} 76}  .75i .. 
Avoine Décembre .-26# .264  .27} .271 .274 ou 
Mai. .29# 29 .30  .30ÿ .304  ‘ 
Orge Dérembre .234 23 .284- 244 244" « 
Mai 28 28% .29 .29f 29} * 
Lin Décembre 1:24 1.102 1. 12] 1.123 1.08 
Mai 1.16) 116$ 1.184 118 1,15 45 
Seigle Dére “he 334 32 . 33} 344  :33 ë 
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—_— 


#4 


û 
i 


RER RES ARE 0 ge 


QE 


#1 


Abe A5 ?x 


Nous avons eu, dimanche soir, lf 
bonne fortune d'être visités par les 
acteurs de la iéberté. Et ce fut un 
régal Déjà, l'année dernière, nous 
avions eu l'occasion d'applaudir :les 
mêmes acteurs dans une comédie dé- 
acteurs de la Liebrté. Et ce fut un 
fois, lis nous apportaient un drame 
poignant, “Le Pater”, de François 
Coppée, et un petit opéra comique en 
deux actes, “Les Charbonniers”, de 
Jules Coste. J1 serait, je crois, diff- 
cile de dire laquelle des deux pièces 
a le plus conquis le public. A en juger 
par le silence religieux qui ne cessa 


régner pendant “Le Pater” et aux 
applaudissements nombreux, les ac- 
teurs de la Liberté ont pu se rendre 
compte qu'à Fannystelle, non seule- 
ment on comprend le drame mais on 
le goûte. Il nous avait déjà été don- 
né de voir Mmé A. Boutal dans les 
Pièces du Cercle Molière, dimanche 
soir elle ne nous a pas déçus. Tour 
à tour doüloureuse, déchatnée, abat- 
tue, rassérénéé, elle nous.a fait passer 
avec ses jeux de physionomie, ses ges- 
tes, ses attitudes, par toutes les af- 
fres de la deuleur. Elle était merveil- 
leusement secondée par Miles Yvonne 
Thibault, Simonne Ledoux et MM. 
Jean Delavignette, Arthur Boutal et 
Lucien Glénat. 

“Les Charbonniers” eurent le don 
de dérider l'auditoire. Laquelle des 
trois voix cst la plus agréable? On 
ne saurait !« dire, mais elles #ém- 
blent, assurément, avoir été faites 
l'une pour l'eutre. Et dire que dans 
“Les Charbônniers” on revoyait les 
mêmes acteurs, Mile Thibault, MM 
Glénat et Delavignette, au piano Mlle 


Ledoux, que dans ‘’Le Pater’”', c'est ? 
ne pas y croire! Le grimage, les cos- 
tumes frais et pimpants, les décors, 


les accessoires, rien n'avait été négli- 
gé et, nous savons gré au directeur, 
M. A. Boutal, de nous apporter tou- 


jours du nouveau, toujours de: l'origi- | 


pañté. 

Les intermèdes furent fournis par 
Mile Simonne Ledoux, MM. Jean De- 
lavignette et Lucien Glénat. Les ap- 
pläudissements qu'ils obtinrent prou- 
vent assez qu'ils ont su plaire À no: 
tre public. En somme. ce fut une 
excellente soirée sur toute la ligne. 

A l'issue de la représentation, M 
l'abbé Chamberland fit l'éloge des ar- 
tistes et les remercia en son nom et 
au nom fe ses paroissiens. Dans une 
petite allocution très enlevée, il parla 
de l'oeuvre de la bonne presse et du 
devoir des Canadiens français de sou- 
tenir cette oeuvre vitale par tous les 
moyens en leur pouvoir. Et il ter- 
mina en souhaitant à tous, paroissiens 
et acteurs, de irs revoirAci même l'an- 
née prochaine 

M. l'abbé Chamberland, dont on con- 
naît l'hospitalité et l'extrême cour- 


at lat ba ##; vséti PDA 


HA 
L 


ï 


è 


HE 
EI 


H 


Encore cette affaire de travaux 


5 novembre ee 
Monsieur le Rédacteur, 


Bién publier dans votre estimé journal. 
une réponse à la “Mise au point” d'un 
soi-disant contremaitre des travaux 
faits pour relever la chaussée de la 
rivière Assiniboine. 

J'ai écrit et je répète qu'on a re- 
fusé de l'ouvrage aux libéraux, en 
tant que libéraux. Je redis encore 
que les libéraux formaient l'immense 
majorité des électeurs de la paroisse | 
aux dernières élections. Or il n'y eut | 
que 18 hommes employés jusqu' au | 
moment de ma protestation. 
on en a ajouté 10 autres: en tout 28, 
non 42. Mais aucun libéral n'était 
de ce nombre, sauf une seule excep-! 
tion dans la personne de M. Théo- 
phile Rivard qui fut aussi refusé, mais | 
resta tout de même à l'ouvrage en 
dépit de toute défense de travailler, | 
et au risque de perdre son temps. 

Référant à la Hgne de conduite que 
je leur ai tracée: après m'avoir fait 
| venir à l'ouvrage, on me renvoie: on | 
|me refuse encore, quelques jours | 
après, ce qu'ils ot fait à bien d'au-| 
|tres: alors j'ai suggéré au contremat- | 
Ître, Sam Lacroix, que dans différen- 
|tes sections, différentes personnes de- | 
vraient être employées, de sorte que | 
{tout le monde pourrait bénéficier de | 
{cet argent public, en dehors de tout 
ts politique. N'avais-je pas ”] 
son? 

Je puis prouver que le contremai- | 
tre avait reçu ordre formel par écrit 
de n'employer que des conservateurs. 
De là, en surplus, chaque jour, on se 
vantait de faire souffrir les libéraux. | 

Entre autres qui y étaient employés | 
et paient taxes pour plus de 600 
acres et un peu moins, je dois citer | 
MM. L. Picard pour 620 acres; Alp. 
Houde pour 600 acres, Jos. Gervais 
pour 380 acres, etc, Rapport de sour- 
ce authentique. | 
même soi-disant contremaître 
termine sa mise au point en me di-. 
[sant de me prendre de meilleure ma- 
nière, une autre fais, si je désire ob- 
tenir de l'ouvrage. Il ne devrait pour- 
tant pas être nécessaire de sesmettre 
à genoux pour demander à 
part de travaux payés par les deniers 
publics. 

En vous remerciant, 


Ce 


Monsieur le 


toisie, avait tenu à héberger les ac-! Rédacteur, je suis 


teurs de la Tournée. Etaient aussi 


HERNIE 


N'EST PAS 


DECHIRURE 


Pas de rupture à guérir 


La hernie n'est pas une déchirure 
Mails purement une faiblesse muscu- 
laire dans la paroi abdominale. Des 
bandages ne font que comprimer les 
muscles affectés sans les fortifier — 
au congraire, la pression du coussli- 
net du bandage ordinaire augmente 
bien souvent celle faiblesse en ten- 
dant à ar'ètler la circulation du 
san Les PFLAPAO-PADS ADHE- 
si de STUART sont entièrement 
différents “tant applicateurs mé- 
cano-chimiques - faits expressé- 
ment aulo-adhésifs pour maintenir 
le tonique des inuscles appelé “PFLA- 
PAQ" continuellement appliqué sur 
lés Parties affei es et pour réduire 
au minimum t danger de 
ment et de fr:c douloureuse 
tissu adhésif est doux comme 
velours et se fixe au corps sans 
courroies nl boucles ni ressorts. : ]ls 
sont faciles à appliquer — commo- 
des — peu coûteux Détenteurs Mé- 
daille d Or, Rome, Grand Prix, F'aris 
Mention Honorable, Exposition du 
Panama-FPacifique, San Franéisco, 
etc Depubs bientôt un quart de 
siècle des masses de témoignages 
légalisés nous parvenant de bien des 
pays en attestent le sucrès — obte- 
interruption de travail 
épidermique de Flapao 
thérapi iécano-chimi- 
w un procédé de guéërt- 
après quoi plus n'est 
porler un bandage 


otre temps et 


ton 


utilisant 
que tend, ver 
on 
besoin 
Cessez de gaspiil 
votre argent puur des appareils dé- 


naturel 
de 


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modés Apprènes à fermer l'ouver- 
ture hernljaire selon l'intention de la 
Bature affh que la hernie ne puisse 
pas descendre. N'envuyes pas d'ar- 
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ci-dessoûds Pour votre propre bien, 
écrives aujourd'hui — demain, ce 
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nant ni plus tard 
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| Nom - 


| Adresse 


Votre tout dévoué, 


J-Antoine BELCOURT. 
D 2——— 
ND. DE LOURDES | 
Mariages 
Le 7 août Adélard Gaborieau er 
Madeleine Constant. 
Le 18 septembre - 
frenière et Jeanne Bosc 
Ne 24 septembre -- François De-| 
leurme et Marie-Angèle Monney. 
Le 15 octobre Marcel Lafrance 
et Emelia Boisvert. ‘ | 
Le 16 octobre —- Joseph-Léon Pri- | 
vat Monchalin et Berthe Brouzes. 


| 


Rodolphe La- 


Le 2 2octobre Omer Goud et | 
Marie Bibault. | 
Le 22 octobre Louis Bazin et 


Eloise Bourrier. 


+ Naissances 
Le 27 juillet -- Ange-Madeleine-Ja- 
liette et Pierre-Louis-Léon, fille et fils | 
de Léon Fouasse et de Juliette Brick 


Le 10 août Christiani-Yvonne- | 
Eugénie, fille de Louis Atgrall et de | 
Lucie Brouzes. | 

Le 17 août Lionel-Joseph-Marcel | 
Le Hingrat, fils de Louis Le Hingrat 
et de Julienne Lancelot 

Le 31 août André-Joseph-Rodol- 
phe, fils de Joseph Bazin et de Mer- 


cedes Lafrenière 

Le 4 septembre 
gèle-Eva, fille 
de Marie-Ange 


Marie-Aline-An- | 
d'Aldino 
Pellerin 
Le 14 septembre Joséphine-Ma- ! 
rie-Thérèse, fille d'Eugène Gaultier et 
de Mathurine Lancelot. 
Le 21 septembre 
Lucille, fille de 
Thérèse Hébert 
21 septembre 


Cincerni et 


Marie-Desise- 
Louis Delaquis et de 
Le Staneley-Ray- 
Nattrass 

Le 27 septembre Aimé-Marcel- | 
Cyprien-Raymond, fils d'Auguste Du- 
rand et d'Irène Fouasse | 
: Le 29 septembre Joseph-Geor- 
ges Armamd, fils de Victor Robitaille 
et d'Anne-Murie Cossin | 


r Le 4 octobre Marie-Thérèse- 
Yvette, fille de Paul Lesage et de Mar- 
guerite Brick 

Le 5 octobre Gérald-Robert-Jo- 
seph. fils de Joseph Lancelot et de 
[Marie Guégan 


[se Magne. j 


| Roi, 


|venir des chers disparus. 
| jours, 
| fidèles comme dans les grandes solen- 


{sant place volontiers à d'autres moins 


: de Lourdes connaissent très bien. 


{Car il nous semble que si le Père a 
|bon teint, 


-ques jours, en essayant une carabine 
1 avoir SA a vu cette dernière lui éclater dans 
Iles mains, 


|gauche. 


| qui 


l ! : , { 
aussi la tenacité d'un certain nombre 


| tout 


|de la paroisse depuis trois ans 


|paroissiens ont reçu la sainte commu- 
union en grand nombre aux cb : 


Le 13.puuère — Re 


. 24 octobre: Mme veuve Roziére. 
La chronique locale a dit un mot 
des trois premiers. Des trois derniers 
défunts, tous d'âge vénérable, M Fran- 
çois Chaperon et Mme veuve Rozière, 
sont des vétérans de la colonie. Ils 
ont été des tout premiers à cultiver 
le sol qui devait donner la subsistance 
à de nombreuses familles. La mort 
ne les a pas surpris, Car la vieillesse 
et les infirmités, qui laccompagnent 
d'ordinaire, mais chrétiennement sup- 
portées, les tenaient sans cesse en 
éveil. Ils laissent tous trois après 
eux de nombreux enfants pour les 
pleurer et les imiter. 
Nos fêtes religieuses 
La fête du Christ-Roi entre rapide- 


Depuis ment dars les moeurs chrétiennes de Tardif et 


la population. Pour féter le Christ- 
nos gens n'ont rien trouvé‘ de | 
mieux que de s'approcher pieusement 
et en nombre de la sainte Table. | 

La Toussainc,, les Morts -— deux | 
fêtes bien chères aux âmes toutes 
éprises de la pensée du ciel et du sou- 
Durant ces 
l'église s'est vue remplie de 


nités. 


Nos malades 
Il y en a toujours sur le 
plus ou moins, 


à , 
nu 


les convalescents faï- 


favorisés. C'est ainsi que nous avons 
eu la surprise, heureuse surprise, de 
voir apparaître soudainement parmi 
nous M. Noël Chalumeau, comptable 
à la banque de Ponteix, Sask. Il est 
|en voyage. de repos, à seule fin de se 
|remetre d'une grave opération subie 
la l'hôpital de Ponteix, des mains du 
Dr Léon Beaudoing, que tous les gens | 


Le Père Antoine, après un séjour 
de trois semaines à l'hôpital, est re- 
venu, tout heureux. Faut croire que 
par là-bas il a été soigné aux petits 
oignons, à en juger par sa mine. Ne 
serait-el'e pas trompeuse cette mine? 


bon oeil et bonne voix, ses 
jambes laissent encoré A désirer. Plu- 
sieurs de nos* Soeurs sont allées pren- | 
dre sa place à l'hôpital pour y subir 
des opérations sérieuses. 

M. Gustave Chaperon, il y a quel-| 


en lui déchiquetant les 
doigts et surtout le pouce de la main 
Il peut se féliciter dans son 
malheur de s'en tirer à si bon compte. 
Le Dr Galliot, mandé en toute hâte, a 
remis les pièces en place. La plaie 
est belle et promet pour l'avenir, je 
veux dire Une réelle guérison. 


À 


Notre école 


Ce qu'elle va être belle, la plus belle |rents. 


, | gue Brunel, 


D —— 
SAINTE. -ROSE-DU-LAC 


Résultats de’ ja La française don- 
née par MM. les commissaires le 30 
octobre : : 

Grade I: Gertie Tucker, Henriette 
Delorme. | 

Grade X: Béatrice Proulx, Antoinet- 
te Houde. 

Grade IX: Antoinette Vermette, 
Adriene Robic. 

Grade VIII: Georgette Arcand, Eu- 
génie Montsion. 

Grade VII: Laurence Bissonnette. 
Rose Lahaie. 

Grade VI: Jean Moilgat; 
Jean-Louis 


. Honoré 
Brunel (ex 
aequo). 

Grade V: Laurent Garant, Thérèse 
Brunel. 

Grade IV: Marguerite Neault; Si- 
mone Delveaux et Irène Lahaie (ex 
aequo). 

Grade III: Léontine Montsion, Al- 
bertine Delorme, Gérard Lagassé. 

Grade I1: André Moigat; Henriette 
Neault et Rose Lagassé (ex aequo). 


LL] L1 L 
Pésultats des examens donnés à 


l'école le 7 novembre: 

Grade XI —- Français: Helen Cum- 
ming, Gertie Tucker, Dora Tücker. 

Grade X — Science et français: 
Béatrice Proulx, Helen Bretecher, 
Helen Bell. 

Grade IX -— Science et mathémati- 
ques: Ann McCarthy, Cecily Fitzmau- 
rice, Paul Saurette. 

Grade VIII — Epellation: Eugène 
Montsion, Noël Delveaux, Marguerite 
Inglebeen. 


Grade VII - Epellation: Laurence | 


issonnette, Catherine Furneaux, Ro: 


Grade III - Arithmétique : Alexr.1- 


| dre Delorme, André Duhard, Léontine 
| Montsion. 


Grade II -- Arithmétique: Gonza- 
Georges Leclerc, Roméo 
Balcourt. 


Lo em — — 


LETELLIER 


Une de ces fêtes chères aux famil- 
les et d'un souvenir inoubliable avait 
lieu à Letellier le 26 octobre dernier. 
Les enfants de M. et Mme Euclide 
Desautels fêtaient le quarangjème ar- 
niversaire de mariage de leurs pa- 
La réunion avait lieu chez 


assurément de toute la région' Je ne|Mme Albert Breton, fille des jubilai- 


| di s rien du prix, j'ai l'idée qu'il sern |res. 


plutôt modéré. L'inauguration devait 


Une adresse fut lue par Mile, 
[Yvonne Desautels et une magnifique 


| coincider avec la fête de la reconnais- gerbe dè roses fut présentée par Lor- 


à une date ultérieure. 

Notre chemin 
Notre grand chemin, disons celui 
s'est ouvert, haut et large, à 
l'ouest du village, et qui se continue 
ainsi deux milles durant. Sans lies 
contre-temps multiplegqui ont para- 


|lysé les travaux il eût été complète- 
{ment fini. 


Tel quel, il honore tous 
les ouvriers et spécialement celui qui 
dirigeait, M. Pierre Lusignan. 
Nous lui devons, à lui et au conseiller 
de South Norfolk, une mention honc- 
rable pour avoir mené à bien cette 
entreprise 

Au risque de plaire à ces mes- 
sieurs de Lourdes, gens du village et 
des environs, je leur dirai, pour une 
fois, que leur entétement a eu du bon. 
Les difficultés étaient grandes certes, 


les 


entrainant les autres a triomphé de 
Honneur et merci aûx uns et 
aux autres 


SAINTE-ANNE -DES- 
CHENES 


Fêtes en l'honneur des missionnaires 


Depuis, cinq ans, les religieux Ré- 


mond fils de Cecil Catte et de Mary N lemptoristes en route pour l'Indo-Chi- 


ne s'arrêtent à Sainte-Anne. Cette 
année, leur visite a suscité un plus 
vif intérêt. Au nombre des partant# 
se trouvait le R. P. A. Fiset, vicaire 


lui qui chanta la messe solennelle, as- | 
sisté des Pères Bellerose et Côté com- | | 
me diacre et sous-diacre. Au choeur, 
on remarquait les Frères Alexandre | 
|et Edouard, ce dernier de Dunrea, qui | 


accompagnent les missionnaires. Les | 
| 


\% 


o. + 2Ù Su.” Ï 
Pa BU 
Le 7 


|sance, le 10 courant, mais les travaux raine Bretoh, petite- “fille des héros de 
|ont été retardés par le mauvais temps |la fête. 


Let la fête se trouve de ce chef ren- 
| voyée 


M. 


Desautels remercia en termes! 
émus et demanda à M. le maire Bre- 


le 


‘en son nom, ée qui fut fait avec tout 
fe tact et la délicatesse voulus. Plu- 
sieurs magnifiques cadeaux furent of- 
ferts et le plus grand entrain régua 
jusqu'à une heure avancée. Avant de 
se séparef, on souhaita à M. et Mme 
Desautels de fêter leurs noces d'or et | 
surtout de. se retrouver tous ensem- 
ble pour un si beau jour. 

Etaient présents: M. et Mme Ed- 
mond Desautels, Saint-Jean-Baptiste: 
M. et Mme Joseph Plouffe, Saint- 
Jean-Baptiste: Mme J.-P. Leclerc. 
Saint-PBoniface; M. Narcisse Breton, 
maire de Montcalm; M. et Mme Omer 
| Pelletier, Saint-Boniface; M. et Mme 
| Edmond Comeault; M. et Mme A.-P. 
Jarry, M. et Mme M. Jeté, M. et Mme 
Antoine Lavallée, M. et Mme Joseph 
Houle; Mme Camille Fournier, Saint- 
Boniface: M. et Mme Georges Bibeau, 
Saint-Boniface; M. Arthur Leclerc, 
Mile Anna Leclerc; M. et Mme Albert 
Breton, M. E. Desautels, Milles An- 
toinette, Jeanne, Yvonne Desautels. 

| 


SAINTE-AGATHE 


C'est samedi prochain, à 8 h, 
qu'aura lieu la partie de cartes an- 
nuelle des Enfants de Marie de la 
paroisse. 

De magnifiques prix serort distri- 
bués aux heureux gagnants, dont trois 
pour les Cames et trois autres aux 
messieurs; en plus un prix d'entrée. 

Comme d'habitude, ces demoiselles 


se Lahaie. ‘ont préparé un pregramme musical et 
Grade VI — Epellation: Priscilla récréatif qui suivra la partie de c4r- 

Montsion,, Victor Lagassé, Thérèse |tes, et 12 rafle d'un joli coussin. 

Delveaux. -Que_ tous nos paroissiens et amis 
Grade V Français: Léonie Bru-|des environs se rendent en grand 

‘nel, Laurent Houde, Doralice Dupré.| nombre se récréer dans notre salle 
Grade IV,— Français: Marguerite | Paroissiale, le 15 au soir. 

{Neault, Edmond Bissonnette, Irène! Donc à tous nous disons: Bienve- 

| Lahaie. nu. 


2m — 


WOODRIDGE 


Le dimanche 2 novembre, nous 
avons eu à Wodridge la messe célé- 
|brée par notre nouveau pasteur, M. 


[l'abbé Gagné. L'assistance était nom- 
| breuse. _ 
| Après la messe, nous avons eu 


l'élection des syndics qui seront MM. 
Alex. Gosselin, Alex. Meurrens, Osil- 
{lias Harrison. 

A 7 h. du soir, le salut du T. S$S. 
Bacrement et à 8 h. nous avions à 
l'école une partie de cartes organisée 
par Mme Vugnion, Mlle Lemoine et 
| Mlle Toupin, institutrice de notre éco- 
le. Nos aimables organisatrices ont 
‘fourni les prix. Le premier prix des 
dames a été gagné par Mme Alexan- 
dre Meurrens, le premier prix des 
hommes a été gagné par M. Tibec. 
Le prix de rafle a été gagné par M. 


|Tibec. 
| 


Chauffage à Vapeur 


D'h'eu matin à 10 h. du soir. 


Tout le monde s'est bien amusé à 
cette belle soirée. Le goûter a été 
servi par nos distinguées organisatri- 
ces qui, par leurs gracieusetés, ont 
rendu la soirée plus agréable. 

Notre pasteur était aussi parmi 
|nous et à pu: faire connaissance avec 
| plusieurs de ses paroissiens. soi- 
rée à rapporté {a somme de $49.15, 
tout cela au profit de notre église. 
La prochaine fois ue nous aurons 
la messe à Woodridge, nous aurons 
une autre partie de cartes. Nos amis 
de Sandilands et autres endroits sont 
cordialement invités. 

———— +2 —— 


LA BROQUERIE 


Tableau d'honneur au Couvent . 

Grade XI: Germaine Tétrault; Olga 
Tomchuk. 

Grade X: Jeannette Bougerol, Alida 
Fabas. 

Grade IX: 
Emond. 

Grade VIII: Ana Balcaen, Alice Té- 
treault. 

Grade VII: 


Graciz Dupont, Thérèse 


Hélène Boily, Elise 


Angle des rues AMY ‘et RUPERT: (Est) 
Vaut la peine d'être visitée 


Let rerten sont cutêrtes où Sublle Cons les -1nes Ca là scans, dù 


_La direction du Hydro 
VOUS ENGAGE 


profiter de cette invitation, Des pulls seront récente pour véss 
faire viser «6 vous enpRren Je lee Gta. 


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Règlement de Chauffage à Vapeur, le Vendredi 28 Novembre 


ton dé bien vouloir dire quelques mots | 


un service médical gratuit. 
serviettes blanches. 


sionnistes. 


du Winnipeg Hydro 


Boily. 

Grade VI: 
rette Tétrauit. 

Grade V: Philippe Beaupré, Lucien 
Emond. 

Grade IV: Yvonne Rocan, Gertrude 
Tétrauilt. \ 


Léonne Carrière, Lau- 


Grade III: Paul-Emile Savard; An: 


nette Robert. 
Grade Il: Irène Rocan, May Savard. 
Grade: -I: Alphonse  Deschénes, 
Alexandre Langlais. 
Cours préparatoire: Alphonse Beau- 
pré, Hélène McCarthy. 
D 0 D — 


Le cardinal Rouleau deman- 
de des vrières 
Québec. -—- Son Eminence le cardi- 
na) Rouleau, dans une lettre pastorale 
datée du 7 novembre, dit que son état 
de santé s'est grandement amélioré, 
mais qu'il lui est encore impossible 
de reprendre l'administration de son 
diocèse; il ajoute qu'on lui prescrit 
une plus longue période de repos et 
demañde à ses ouailles de lui conti: 
nuer l'aide de Jeurs prières. 


COVEREC 


le DE GRASSE 


4 DÉCEMBRE, 1930 


et de 


HALIFAX 


6 DÉCEMBRE, 1930 


Directement au Havre . 


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exceptionnels ont été faits en vue du confort et du plaisir des excur- 


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‘4 


ET re 


De passage à l'archevéché, Mer De 
febvre, Français de naissance, évêque 
missionnaire en Chine, en route poür 
son pays d'adoption. Mgr Defebvre 
est à la tête d'un vicariat apostolique 
en Chine. 11 est missionnaire depuis 
plus de 90 ans. 


A l'hôtel de ville 


Le projet de la construction d'un 
nouveau pont à fait un grand pas en 
avant, alors que J'hon. M. Bracken a 


annoncé que le gouvernement provin- | 
cial ratifierait l'action des villes de | 


Saint-Boniface et Winnipeg qui vont 
prélever des débentures. 


Les deux cités n'en sont pas encor” | 


venues à une entente relativement À 
l'emploi de la main-d'oeuvre. Saint- 
Bonfface veut que les manoeuvres 
soient fournis par elle, laissant À Wir- 
nipeg le choix des experts et des ou 
vrier» spéciaux. Les’ deux villes er 
viendront à une ententé sous per 
croit-on, et l'on demandera des soi 
missions. ; 


La soirée de la ‘‘Liberté”” à 
Saint-Boniface 


Les acteurs de la Tournée de la 
Liberté donneront leur représentation 
lanûuüélle à Saint-Bôniface, salle de 
l'Institut Collégial Provencher, je di- 
manche 30 novembre, à 8 b. 20 du 
soir 

I serait superflu de présenter de 
nouveau les artistes qui prendront 
part à cette représentation. Ce sont 
les mêmes qui nous dorinaient, l'année 
‘dernière, ‘Le Marc de Café” et ‘Ls 
66”. Cette fois, ils nous anportent un 
drame, un drame qui fit queloue 
bruit à l'époque où il fu! présenté à 
ln Comédie Francaise, un petit rré-r 
comique en deux actes, délicieux 
plein de saveur et de fraicheur, au 
saura dérider ceux que le drame aurn 
touchés, et une comédie, montée tout 
spécia'ement pour Saint-Boniface 
Cette comédie, d'une vérité telle qu'on 
la croirait cependant 
l'image ce l'intérieur d'un ménage de 
tous les temps 11 y aura pendant les 
entr'actes des intermèdes très variés 

En somme, et si nous en croyons 
les rapports des paroisses déjà visi- 
tées. la soirée s'annonce intéressante 
et pleine d'imprévus. I] y aura, dit- 
on, de l'excellente musique 

Le dirnanche 30; après-midi, les a°- 


moderne, est 


teurs de In Tournée 4onneront une 
reorésentation spécialé pour les en- 
fants de Suint-Poniface et de Win 


uineg. Entrée, 10 sous C'est une in- 
novation qui permettra à tous, ganc 
et petits, de venir goûter l'excellent 


programnie donné chaque année par 


la Libèrté, 


‘ncan, est décédée à sa demeure, rue 
‘tchôt, mardi ée Ja semaine : j 
e.. Ses funérailles ont eu leu à, 


COLT EE" # pis 3 

. Mmie :tormandeau laisse pour pleu- 
| er sa pérte quatre flés: Mmes Al- 
vert Boulet, de Dunrea; Henri Arnal, 
de Fannystelle, Mles Florida et An- 
j vinette: cinq garcons: Emery. Jean, 
Joseph. Armapd et Michel, 
ain'-Bonijface, 

Vendredi ont eu leu les funérailles 
: TA Cathédrale. Le service fut chan- 
5 par M l'abbé Flie Rocan, curé de 
|Sainte-Agathe, assisté de MM. les ab- 
‘fs Boulet et Lévêéque. : Pal 
porteurs é‘aient MM. Ovide 
A. Prérovault, Joseph 
Maxime Rocan, Henri 
et Benjamin Arnal, de Fannystelle. 

Le Da—es re Sainte-Anne, dont la 
‘éfunte faisait partie, assistajent en 
délégation. Le dran mortuaire étunit 
tenu nar Mmes Prérovault, Alphonse 
Pelletier, Sainte-Marie et Clément. 
Nous offrons à la famille nos plus 
sincères sympathies. 
—— ——2 20 2-—— 


tous à | 


| 


Les 
Bé'lavance, 
‘aînte-Marie, 


| Convention d’instituteurs à 
Saint-Boniface 


| Fan:-Bonlface » recu, la semaine 
dernière, les instituteurs et institutri- 
res des inspectorats de MM. Woods, 
iMoore, Herriot et Goulet. Les réu- 
‘ions ont en lieu dans les salles des 
deux académies. Plus de 400 délégués 
‘‘atent présents. Le maire Wäïsh à 
:ouhatté l? bienvenue aux visiteurs et 
* Ai l'hanneur que leur présence con- 
féraït à ‘= ville. M Fletcher, député 
nirictre, a porté la parole, ainsi que 
M Woods et les’ autres inspecteurs. 
| ‘‘usieurs conférences int fressantes 
|Pnt eu lieu. * 
| Les élèves de l'Académie Provencher 
nt exécuté des exercices physiques 
{et les demoiselles de l'Académie 
ont fai! les frais du 
sous lu direction de Mlle Y von- 
de Thibault 


| ‘aint-Joseph 


chant 


oncert en a'de à la Saint- 
Vincent de Paul 


Un concert organisé par la Fan- 


fare La Vérendiye se donnera dans la 


grande galle de l'école Provencher. | 
Findi prochain, 17 courant, à 8h 30 | 
lu soir . | 
Le but louable de cette soirée mé- | 
rite bien l'encouragemènt généreux de 
| à part Au public. S'il est hon de 
| oindre l'utile à l'agréable, c'est le cas | 
{de dire qu'il vaut encore mieux join- 


| ‘re le nécessaire à l'agréable, puisque 
|‘ sgra le ‘nécessaire que la Saint- 


ds 
. L 2 


|-Battes le beurre et le «uere en crème, met- 
tes les oeufs en fouettant, fämines In fart- 
ne, le vendre à pâte et le nel et ajoutez au 
FPta- 


béurré et euinez 


rr mélange en versant le Init. 
EL ANT LT 
nn four chaëd. : 


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FRODUJTS GILLETT , L 


TORONTO MONTREAL WINNIPEG- 
et nuceuranles dans toutes les prineipalen 
nes 


villes enasdiéh 


buer dans bien des familles cet hiver. 

La partie ‘agréable du program- 
me sera présentée sous différentes 
formes pour plaire à tous les goûts. 
Mme Elisa Brault-Muller et MM. Lu- 
cien Trudeau et Camille Sainte-Marie 
figurent au programme et ne man- 
queront pas de plaire à leur auditoire. 
La fanfare jouera une série de nou- 
veaux morceaux pour la circonstance. 

Dans la plupart des occasions où 
la fanfare est appelée à jouer, nous 
la voyons prêter main-forte à telle 
oeuvre ou telle société paroissiale. 
C'est encore, le cas cette fois-ci. Seu- 
lement, elle prend elle-même l'initia- 
‘ive de la soirée. C'est le temps de 
‘ui montrer quelque reconnaissance 
en ‘assistant nombreux à ce concert. 
— } 


Cercle Ouvrier Saint- 
Joseph 


AVIS 

Le Cercle Ouvrier Saint-Joseph 
ne se rendra aucunement respon- 
sable des dettes contractées par 
quiconque n'aura pas une auto- 
risation expresse, signée par le 
président et le secrétaire du 
Cercle. 


Q 


ne 


Le Cercle Sainte-Elisabeth 


Le Thé de charité qui avait lieu 
jeuci dernier chez Mme W. Raymond 
a donné des résultats aussi inattendus 
que satisfaisants. Ce succès est dû 
aux dames qui ont prêté aimablement 
leur aide, aux dames et. jeunes filles 
qui ont gracieusement accepté de ser- 
vir, et, enfin, à tous ceux qui, par leur 
présence où par l'envoi de leur offran- 
nous ont manifesté leur intérêt. 
Mention spéciale à Mme C. Muller qui 
a “mis gentiment, à plusieurs repri- 
ses, sa jolie voix à contribution, Un 
merci du coeur à tous et à chacun, au 
nom des clients nombreux du Cercle. 

Mme H. Painchaud, présidente du 
Cercle, recevait avec Mme Raymond. 

Mmes P. L'Heureux, E. Gagnon, 
Jos. Be-nier, P.-A. Talbot, S. Dus- 
ault et J.-B. Côté ont versé à tour 
a râle le thé et le café, assistées de 
Miles Claire et Albine Béchard, M.-J 
Mager, Flore Poitras, Françoise Pren- 
lergast, André Prud'homme, Made- 
‘eiñe Painchaud et Lucienne Dussault. 

Voici la liste des personnes qui ont 
bien voulu répondre à notre invita- 


de, 


Que l'on n'oublie pas que ehaque | Vincent de Paul sera appelée à distri- | tion: Mmes H. Painchâud, Dumouchel, 


(Tournée Artistique 


La “LIBERTÉ ’’ 


à Saint-Boniface 


avec 
Un groupe d'acteurs du 


CERCLE 


Dans un répertoire nouveau 
. Opéra Comique 
» =. Intermèdes variés et originaux 


DIMANCHE, 30 NOVEMBR 


( à 8h 30 du soir 
SALLE DE L'INSTITUT COLLEGIAL PROVENCHER 


Drame 


MOLIERE 


Comédie 


| 
| 
| 
Î 
l 
| 
| 
| 
Î 


Tous les abosmnés en règle ont droit à deux b:lirts gratuits 


15 sous; entrée, 30 sous 


| 
| Non abonnés: Réservé, 


Représentation Spéciale 


Pour les ENFANTS 
| DIMANCHE, 30 NOVEMBRE | 


à 2h 30 de l'après-midi 


Entré : 


sr 


{ 
l 


10 sous | 


{l'importance de 


J..Gingras, Laurendeau, J.-A. Desjer- 
dins, A. Lafrance, L. Bétourtay, 
Alph. Lemay, P, L'Heureux, T. Ga- 


goon, N. Suarez. C. Muller, Ledoux, 


H. Cusson, E. Guilbault, J.-C. Dawis, 


E. Dugal, H. Chevrier, N. Fournier, 
C.-C. Bernier, C.-A, Gareau, Ed. Béli- 


veau, Henri d'Eschambault, R. Da- 
niaud, F. Cushing, J. Trudeau, Léon 
Benoit, Ernest Gagnon, A.-A. Pru- 


d'homme‘ Henri Lacerte, A. Ferland, 
J.-J. Dacust, Jean Mager, Ernest Cyr, 
Raymord Bernier, David, J. Forstall, 
JT. Brassington, N. McDougalr, J-A 
Blain, de Denus, Noël Bernier, Alex 
Bernier, S. Dussault, F.-X. Lavoie, A 
Stanners, A. Sabourin, Tétreault, H. 
"nherge, Siméon Tremblay, A.-C. La 


ivière, Jos. Bernier, J.-B. Côté, J.-O | 
Brunet, J.-C. Lavoie, P.-A. Talbot, 
{Péchard, A. Huot, B Young; Mlles 
{ A. Lemay. André Prud'homme, Lu- 
| ienne Dussault À Bernier, F. Pren- 
Ltergast Mad. Painchaud, €. Béchard 
\ Béchard, Roy, F. Chénier, L Bou- 
ard et N Raymond, M. Narcisse 


“eurnier, le major J.-C. Lavoie, MM. 
WW. Raymond et L-P. Gagnon 
Encoïe une fois, merci! 
LA . L 
* nous permettons d'insister sur 


nos parties de car- 
tes, dont la troisième de la première 
série aura lieu jeudi soir, le 14, à 


Not 


{l'Académie Provencher, toujours dans | Bergevin 


la même sale 
"eux gagnant 


, 


Qui donc sera l’heu- 
de [a tonne de char- 
Rendons-nous en foule pour le 
savoir plus vite 
A.-G 
Sec 


ion ? 


RAYMOND), 
correspondante 


Le cuillerée, dans 


s qu'elle 


M ous 


. L'assemblée semestrielle a eu lieu 
le dimanche 9 novembre et l’assistan- 
ce a été particulièrement nombreuse 
et enthousiaste: au delà de 200 mem- 
bres ont répondu à l'appel et tous 
ont manifesté le vif intérêt qu'ils 
prennent dans la bonne marche et le 
maintien de l'ordre au club. 

Sur proposition de Théo. Gelaude, 
secondé pâr O. Supeene, les minutes 
des derniers six mojs ont été unani- 
mement acceptées telles que lues. Le 
bilan, ainsi que le compte de profits 
et pertes, arrêtés au 31 octobre 1930, 
ont été ratifiés d'emblée, sur propo- 
sition de V. Decloux, secondé par P. 
Bossuyt. 

* Qüoique le dernier exercice accuëe 
une perte de $158.91, la situation 
financière du Club n'en est pas moins 
solide, prenant en considération le fait 
que plusieurs. entaines de dollars on? 
été”déboifsés pour réparations géné- 
rales et maintien et une augmenta- 


se montent à la jolie somme de 
$587.63. 

Grâce à la très louable initiative 
de G. De Graeve, une somme de $25 
a été collectée parmi l'assistance dans 
le but de grossir les fonds destinés à 
l'arbre de Noël: un beau geste qui 
sera bien apprécié par les dames du 
Comité des Malades. 

Plusieurs projets ont été discutés 
dans l'intérêt de nos sans-travail et 
ont recu la vive approbation de tous 
les membres présents. 

C. DE BUCK, 
Secrétaire. 
—— 2 24 0 —— 


Chevaliers de Colomb 


Conseil Provencher No 2450 


La première assemblée régulière du 
mois aura lieu jeudi, 13 courant, et 
une assemblée spéciale est convoquée 
pour le lundi 17 courant, à laquelle 
sera présent l'agent spécial du con 


seil suprême, William-A. Wells. 
. + + 


L'iritintion de nouveaux membres 
est définitivement fixée au 7 décem- 
bre. Les Chevaliers sont priés de 
faire parvenir les demandes d'admis- 
sion à qui de droit, avant la fin du 
nois. Déjà, il y a de nombreux aspi- 
rants et, comme par le passé, ce sera 
un grand événement dans l'histoire de 


notre conseil. Qu'on se le dise! 
L 1 -. L 1 


Jeudi dernier. c'était la fin de la 
première moitié de la première série 
de la Ligue de Quilles. Les joutes 
importantes de la soirée étaient celles 
entre les clubs Laroque et Côté qui se 
disputaient la première place. Le 
club Laroque, avec deux nouveaux 
joueurs, remporta ‘la victoire, et se 
‘lassa bôn premier avec treize parties 
gagnées et deux perdues. ‘‘Gus” 
Côté hoche la tête et affirme que ses 
hommes prendront leur revanche je 
mois prochain. Les clubs Roy et Mil- 
iette se disputent encore la troisième 
vlace et ies clubs Gatien et Desjardins 
bataihent ferme pour sortir du trou 
A cet effet, Joe Desjardins a appelé 
ses hommes à deux pratiques par 8e- 
maine d'ici la fin de saison, et promet 

| es surprises sous peu 


Suit 4e résultat des joutes de jeudi 
dernier: 

Club Gatien — 
Laurendeau 154 120 148 422 
Trude] 136 122 108-- 366 
Grondines 192 151 190-- 583 
Baudry 120 - 120 
Gatien 112 159— 271 
Handicap 89 89 89-- 277 
1 

Totaux 683 612 694 1989 
| Clyb Millette— L 
| Vermette 113 112 
| Picard 127 129 137-- 39° 
| Hébert 169 149 150 468 

112 112 

| Marquis 173— 173 
Millette 153 149 173 475 
| Handicap 153 137 162 - 452 
1 
| Totaux 715 676 795-2186 
| Le du pe gagne trois. 


tion considérable dans les taxes qui 


chaque boîte, est identi 

= AA ds Dénngne cnéen, 
cuisent maison em 

| donne de 


#1 


Club Roy— 
Dostert .__. - 140 120—— 260 
d'Eschambauît . 145 147 112— 404 
Lanthier .. 157 149 121 427 
Carrière 141 160 
Michon …… 111 ..— Ai 
Handicap 106 118 106— 330 
Totaux . 689 685 628-2002 
Club Desjardins— 
Collin . 138 110 180-— 428 
Blain 120 148 149-- 387 
Leduc 177 107 124 408 
Desjardins 148 127 144-— 419 
Handicap 99 99 99 297 
Totaux 682 591 666-1939 
Le Club Roy gagne deux. 
Club Lroque— 
Parent ! 130 167 158— 455 
Mercier 119 204 106— 429 
Pelletier 155 131 — 286 
Boismenu ; . 146—' 144 
Laroque 167 175 167— 507 
Handic 107 107 115 329 
Totaux 678 784 692-2154 
Club Côté— ï 
Buote 97 101-— 198 
Poulin 101 — 102 
Blanchard 162 126 127— 415 
Rodrigue 107 — 107 
Germain -112 133 245 
Côté . 158 134 166-— 458 
Handicap 107 111 107 325 
Totaux 626 590 ; 634 _-1850 
” Le Club Laroque gagne trois. 
Résumé 
Meilleure partie simple: Mercier, 
204. 


Meilleur total, trois parties: Gron- 
dines, 533. 
Position des clubs 


la Morénie, remercie cordialement pa- |65 ans 
rents et amis de leur sympathie à 
l'occasion du décès ce son épouse, 
salie-Magloire Remillard. 


Le club a 


Saint-Vital 
son intéressante, 


SP 
Laroque 13 2 
Côté 10 5 
Roy 7 8 
Millette 7 8 
Gatien 4 11 
Desjardins 4 11 
Moyenne individuelle 
Les Gros Six 
Grondines, 162.5 
Roy 140.45 
Desjardins 160.07 
Carrière 157 
Leduc 152 
Laroque 151.25 
+ eDe-e — 
PETITES NOTES 


M. Emile Létienne, président de 
l'Union Nationale Française, et Mme 
Létienne ont recu à diner le R. P. 
Doñcoeur, S.J., le 4 novembre, avant 
la soirée de l'Alliance Française. Les 
invités, tous d'anciens soldats de la 
grande guerre, furent “harmés de ren- 
contrer dans l'intimité cet ancien au- 
mônier militaire si célèbre parmi les 
poilus. 

. L] L1 

Les Soeurs de l'Hospice Taché et 
'es vieillards de l'institution remer- 
cient cordialement le Club Belge e! 
302 distingué président, M. Pirotton, 
%e l'aimable cadeau qu'ils ont bien 
voulu faire à l'Hospice Taché d'une | 


Le meilleur tabac 


Le T7 tovemibte © "Yhhümé dans le 
cimetière de la paroisse, le corps & 41. 
épouse de feu Xavie- 


|-'Le 10 novembre =" Rosalie Lau-in 

Ro- | épouse de Magloire Remilfarä, (lécé- 
‘Aée le 7, Agée de 57 ans. 

TT ÉD — 


‘Le hockey 


A mesure que la saison avance, on 


ÈS 
Le 5 novembre Joachin Fiou'x 


en parle davantage. Jeudi dernier a | is «'Onésime Proulx et de Ro:x'e 
eu lieu une importante réunion d'a- Ducnarme, de Sainte-Anne-dc--Gh@- 
mateurs à l'Union Canadienne. M. nes, 
abbé d'Escharmbault et MM, C. Huot 
et D. Bélanger ont été choisis tem- 
pôrairement pour l'organisation préli- Le 5 novembre 


fan., et Marie Hupé, file ce 'o- 
seph' Hupé et d'Exilda Huné, de :,.e- 
\nne-des-Chènes. 
Jean-Bant:°'e. 
ninaire. Wenceslas Degagné, fils de feu Ai. 
Cette semaine aura lieu la première “hel Degagné et d'El'saeth Ci non 
vratique dés Juniors à l'Amphithéâtre. |de Saint-Alphonse, Man. et Victortre 
retenu les services de | ;uregnt, file #e Clément Guregat et 
Spike’! Foster’ ancien entraîneur des Pascale Gasitua, Ce Mariapolis, 
L'on s'attend à une sgi- | Man. . 


Le 5 novembre 


Joseph Guregat. 


TT tee As Ce Clément Guregat et de Valen- 
Baptèmes ina Amiot, de Baldur, Man. et Marie 


Gaboury, fille d'Archelaus Gaboury et 


Le 9 novembre — Camilla-Lucille, |4'Adelina Barsalou, 


de Mariapolis, 


169-— 470 ‘née le 8 octobre, enfant de Théodore : Man. 


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‘#64 


de qualité 


pour ceux qui font leurs propres 
cigarettes. 


sait sa main, en un geste de tendre | 


homme qui souffrait, qui se sen- 
envahi, terrassé chaque jour par 

une faiblesse plus grande. .; 
‘ En un geste issgé, là main fine du 
, Professeur passa à plusieurs reprises 
dans les cheveux blonds à peine gri- 
-#fonnants qui courOmüatent son front 
très haut Une fâtigue indictble . sè 
sait dans son regard, et, un instant, 
. tés yeux se fermèrent. Mais aussitôt 


ÎFse redressa. Ropoussant d'un geste |. 


impatient les mouus-rits épars devant 
lui,  oturmura: | 

— Vais-je me laisser üller mainte- 
.nant? Qu'ai-je donc ce soir? Je ne 
suis pas malade, cépendant…. et mé- 
me je vais certainement mieux. 

11 se leva et se mit à arpenter la 
plèce. Sa taille-élevée se découpait 
en une ombre gigantesque, sur Ia mu- 


raille éclairée par les lampes du bu- | 


fêéau. Au bout d'un moment, il in- 
‘térrompit sa promenade, et, prenant 
me photographie dans le tiroir d'un 
secrétaire, fl se rapprocha de la lu- 
mière pour la regarder. . 

Elle représentait deux jeunes gens 
d'une quinzaine d'années, l'un très 
:rinee,-très blond, avec un regard ré- 
veur et doux; l'autre brun, aux traits 
d'une régularité rémarquable, aux su- 
perblé yeux foficés, profonds et teh- 
dites. .dételant uné Ame frdente. 
se tenaient affectueusement appuyés | 
l'an sur l'autre, et le blond rêveur po- | 


Hs 


fixa sur la masse incandeëeente qui 
: s'écroulait dans la theminée avec ‘un 

Tune jeune Espagnole de faïiilie pau-|jéger craquement. Devant lui, Mie 
j'te et fürt modeste, mais parfaite- | jianden tricotait activement. : Au bôtt 
ment honorable, Aiors, enthousias- d'un instant, sans s'interrompte, elle 
mé, il dépeignait les qualités de coeur, | 4. manda : 2 tr 
— Où en es-tu de ton travail, Con- 
de celle qui serait bientôt sa fiancée, | ,,4 
2t, à la fin seulemént, faisait mention — Il est achevé, Emma, ditil'avec 
e son professeur Marcelina Diesco |, soupir d'allégement. Je vais imain- 
était cantatrice dans un théâtre de tenant me reposer un peu, câr-je rbe 
Valence. suis vraiment surmené et je me senñ 

Au reçu de cette lettre, Mme Han- | faible. | 
ien s'emporta en, Mme Hansen cessa de travailler, et 
contre celui qu'elle ses yeux bleu pâle se fixèrent, un peu 
-ond fils et qui flattait son amour-pro- | inquiets, sur le visage simaigri de 
pre par sa beauté et ses dons brillants. | son mari. 

Conrad, lui, ne dit rien, mais il se] — Tu te sens plus fatigué-:Côn- 
sentit profondément blessé dans son |rad? Consulte donc encore, je t'en 
affection fraternelle, en même temps kprie! . ' 
que l'orgueil, très vivace chez cettè | Il secoua négativement la tête. La 
nature calme et douce se révoltait à | maladie de coeur dont il souffrait était 
la pensée d'une telle mésalliance. Les | inguérissable, il le savait, mais il pou- 
Handen, antique famille de savants, | vait vivre longtemps encore ou tout 
étaient aussi fiers de leur aom que les | aussi bien mourir tout de suite. L'ai- 
| plus nobles barons. | ternativé favorable ne dépendait pas 

Le jeune profeseur partit pour Va-|[des médecins, mais seulement d'une 
11 vit Bernhard et se convain- | existence calme, sans heurts trop vio- 
lents. 

De nouveau, le s;lence complet 


| lence. 
| quit vitee l’inanité de ses tentatives. 
|Ce coeur enthousiaste et ardent, une 
fois donné, ne se reprenait plus. fait dans la salle. Le violoncelle s'é- 

— Choisis entre elle et nous! s'écria | tait tu dans la pièce voisine, et, quel- 
violemment Conrad dans une dernière | Gues minutes après, un adolescent en- 
entrevue. Si tu l'épouses, ce sera fini |tra et se glissa doucement vers la ta- 
entre nous. ble où travaiHait Frédérique: Sans 

-— Soit! répliqua Bernhard d’un ton | Une parole, il ouvrit un cahier et se 
ferme, mais j'ai trouvé en Marcelina | mit à écrire. La vive lueur d'une 
J'épouse de mes rêves et je n'aban- [lampe tombait sur ce visage mince 
donnerai pas ainsi le bonheur. a et pâle, copie exacte ce celui du pro- 

Des paroles vives -et blessahtes | fesseur. Mais les yeux bleus au re: 
ayant échappé à Conrad, Bernhard y {gard fier décelment une nature plus 
répondit avec colère, et les deux cou-|ardente, plus décid£e, plus orgueil- 


|sins se séparèrent complètement irri- 
| tés. 

$ » | Meurtri dans son affection, ‘blessé 
Malgré la différence des années, i] | dans son orgueil, Conrad quitta Va- 
était aisé de reconnaître dans le pre- | fl avait pu cependant reéon- 


| lence. 
mier le professeur lui-même. Son vi- {naître là vérité des ässertions de Bern- 
sage, maintenant pâle et creusé, avait | hard touchant Marcelina. Sa profes- 


, Conservé sa coupe élégante, sa finesse | sion et sa famille, pauvre et obscure, 
de-trafts, son beau front élevé, et son | étaient les seules choses que les Han- 


protection, sur l'épaule de son com- 


leuse aussi que ‘celle de Conrad. 

De sa-place, le Hrofe:seur contem- 
plait avec fierté cette. couronne admi- 
rable, ces nombreux enfants si beaux, 
si intelligents, qui étæent les siens. 
Combien les lui enviaient! Oui, il 
était vraiment un heureux père. Qu'a- 
vait-il à souhaiter? Son bonheur était 
complet. 


‘sible et fière. 


- 


regard avait encore la même expres- | 


siun de grave bonté, d'intelligence pai- 
Mais, en cet instant, 
une douleur profonde s'y lisait, tandis | 


lden puissent lui reprocher, son hono- 
rnbilité étant inattaquable: mais à | front d'un geste fatigué. C'était chez 
leurs yeux, l'obstacle était infranchis- , lui le-sighe habituel dela souffrance, 


Pourtant, il passa la main sur son 


sable. 
qu'il s'attechait sur lu physionomie | 


plus parler de son cousin. 


Depuis lors, Conrad n'entendit | morale ou physique, et, de fait, sa 


physionomie n'était pas précisément 


attirante et chatineuse de l'adolescent 
‘brun. 

Bernhard, où es-tu maintenant ? 
murmura le professeuf avec une 
étrange émotion. 11 y a si longtemps 
que je ne l'ai vu. Oui, il y a des 
années, et, pourtant, nous étions com- 
me des frères! Nous nous aimions 

HN s'interrompt et passa impatiem- 
ment la main sur son front comme 
pour en chasser des souvenirs obsé- 
dants. 

Mais qu'ai-je donc ce soir? ré- 
péta-t-il avec une sorte de colère. Je 
suis ridiculement, faible, plus encore 
au moral qu'au physique. Pourquoi 
penser À cet ingrat” 

11 posa la photographie sur le bu- 


°|8on front 


reau et reprit sa lente promenade. | 
Mais fl n'avait pas besoin de cette | 


image pour se représenter Bernhard, 


son cousin, son ami tant afmé autre- | 


fois. el maintenant ? 

Eh bien! Conra4 Handen ne pou- 
vait se le dissimuler, le souvenir de 
celui qui avait été pour lui le plus 
tendre des frères était toujours vivant 

- en lui. malgré tout 
‘ Deux fois cousins germains par leur 
père et leur mrère, ils avaient été éle- 


| Tels étaient les souvenirs qui reve- | celle d'un homme -heureux. 

|naient à l'esprit du professeur tandis La paix si profonde de la maison 
{qu'il arpentait son cabinet. En vain | Handen fut soudain troublée par le 
|essayait-il de les chasser; ils reve-|heurt violent du marteau sur la porte 
naient en foule, semblables à d'im-|d'entrée. Une minute après, un bruit 
| portuns papillons noirs. de voix parvint du vestibule. Le pro- 
| 11 s'aprocha de la fenêtre et appuya | fesseur, qui prétait l'oreille, eut un 
brûlant contre la vitre. |tressaillement. L'organe rude et en: 


| Mais de nouveau un frisson l'agita.|roué du domestique s'était tu, et l'on’ 


Au dehors, le vent soufflait, glacial, |distinguait maintenant une voix bas- 
lans la nuit sombre, et faisait doulou- | sc, pénétrante, un peu voilée et trem- 
| reusement gémir portes et fenêtres |b!ante comme celle d’un être souf- 
| Lentement, le professéur revint vers|frant. Cette voix, Conrad la connais- 
| son bureau. Mais il s'arrêta soudain, |sait. Oh! oui, malgré tant d'années. 
| prêtant l'oreille. Une harmonte mon- |il ne l'avait pas oubliée’ 
| tait jusqu'à lui, une plainte douce et Il se leva brusquement et se diri- 
| tendre, admirablement rendue par une |gea vers la porte qu'ouvrait en ce 
| main d'artiste. Elle s'exhalait en un [moment une main résolue. Sur le 
chant délicat, d'une touchante simpli- | seuil, un homme parut. Un cti jaillit 
cité, et mourut en un accord snsalsis- |‘1n coeur plus enco:e que des lèvres 
sable. de Conrad: 

Une transformation s'était opérée Bernhard! 
chez le professeur. Maintenant, une | Puis il recula le regard soudain 
lamme joyeuse et fière animait son |"roid et sombre. Celui qui osait repa- 
|regard, et un heureux sourire passa |raitre ainsi dans la vieille maison des 
sur son visage tandis qu'il murmu-|ancêtres, c'était l'ingrat, le miséra- 
rait ble que ses parents avaient renié.… 
| Comme cet enfant est doué! I} Un instant. oui, il l'avait oublié! 
sera un des premiers artistes de no- Bernhard s'était arrêté. Ses yeux 


| tre époque, mon Ary! 


d'un bleu profond, brillant de fièvre 


vés ensemble par la mère de Conrad, 


car Bernhard était devenu orphelin | 


au sortir du berceau Jamais frères 
ne s'aimèrent d'une plus vive affec- 
tion. Très calme, presque froid en 
apparence, Conrad pussédait une âme 


Six heures sonnaijent à la grande [dans un visage émacié et livide, se 
[horloge tè bois sculpté. Le profes-|-osèrent avec un navrant reproche 
|seur rangea rapidement les papiers|sur celui qui avait été pour lui un 
épars et, sortant de son cabinet, il|frère et qui s'éloignait de lui. Enfin, 
| descendit lentement. Le violoncelle |!! parl4, d’une voix faible, et brisée 


aimante et lendré, el si son esprit 
plus positif n'était pas capable de 
suivre son cousin sur les cimes é! 
vées où l'emportaient | était sa'le d'études et 


dent et une imagination passionnée, ! union de la fumille 
ils n'en étaient pas moins unis d'une | 


rapproché, il semblait moins mysté- 
iriedsement pénétrant. Conrad Han- 
*- | den entra dans !a 


un Coeur ar-| ln 


le lieu de 


[nes têles se levèrent À l'arrivée du 
innltérable amitié. |sère, pris s'abaissèrent Aussitôt su: 
Ep eg MIVITS et les cahiers Seule, une 


| retite file très blonde, a doux et dé- 
bouteille d'hui'e eclectrique ev at vi: prcf'a pur demeu 
D») Thomas dans toute famille ; *7°4e nez e7 l'uir, en contemplation 
de cuitivateurs évitera plus | ‘evant ès jeux de 'umière et d'om- 
d'un vovaeé ENb2 4" locteur. Il | ve produits sur le plafond le 
ce! non seulement recomman eur dre Ltmpe: 

dable pour les enfants affliges | Le professeur :e dirigea vers la che 


L'huile pour la ferme Une 


ige en 


par 


de rhumes-gt de vognelrche: | 
pour les A@@ftes qui souffrent | fait en face “e sa femme En pas- 
de douleurs et de maladies, 


mais on s'en sert efficacement | ressant sur une épaisse chevelure bru- 
pour des auiinaux.smuludus. 


y ee. < 


. dis aux cièpelures su! cibes 


Un Coutt vins seleva Licve ei 


avait repris son chant, mais, plus [Que l'on entendait à peine 


Conrad, ae 
blier 7... 


‘eux-tu pas ou- 
Après tant d'années, n'as-tu 


pièce très Vaste qi |nas:compris?… J'étais jeune, j'ai eu 


‘cs torts envers ta mère, envers toi, 


Quéiques jeu- | mon ami, mon frère... Oh! ce n'est pas 


'ug je regrette mon mariage! dit-il 
iVec UR soudain mouvéent de flerté. 
‘lon, je n'aurais pu renoncer à ma 
'ouce, ma chère Marcelinn.… Maÿs ce 
ue je devais faire, c'était user de 
1énagements envers celle qui rffavait 
e-vi de mère, c'était te tonfier dès 
* premier instant mes espérances et 
mes rêves à toi qui me réVélaig tous 
les replis ‘je ton coeur. ‘“Ænsmite, j'ai 


ninée c son g-and fauteuil l'atten- |eu l'orgueil de me jamais éhercher ‘à 


renouêr notre amitié. Conrad, pour 


sant, | posa la main dun geste ca-|ce'a, j'ai besofn de ton pardon 


Le professeur recula encore, et sa 


cuis 


s fotre famille, ‘et il ést fu: 
tfle. de réitérer des aftaques deñce 
te. Qu'importé fût la ‘file 
Label ouvriers, si âne était 
bélle et noble, si elle était capable de 
faîte $on bonheur? ” Et elle l'a :fait 
“dtènt qu'il a été en son pouvoir. 
OH! cela, je puis le dire en toute ‘#in- 
cérité! fit-il avec un élan de recon- 
naissance passionnée. Elle a été dans 
ma vie Comme une douce étoile, fna 
Marcelina.…. Et elle est partie. Con- 
rad, elle est morte! ; 

Ces mots étaient un cri de doulewr, 
le gémissement d'une âme inconsola- 
ble, torturée par le regret. Le pro- 
fesseur tressaillit. Son coeur, qui tüt- 
tait contre-le pardon, se sentit envahi 
paf unie indicible compassion. 

— Quoi, ele est morte, murmuta- 
t4l avec une émotion qu'il ne put mat- 
triser. | £ 

Alors, regardant Bernhard avec 
plus d'attentioh, il se séntit doulou- 
reusement frappé en présence de cet 
homme qui avait son âge et semblait 
cependant un vieillard. Quelles lüt- 
tes opiniâtres, quels travaux, quelles 
effrayantes épreuves avaient donc fait 
du beau et brillant Bernhard d'autre- 
fois ce malheureux aux cheveux gtis, 
au régard douloureux, au corps d’une 
extrême maïgreur, courbé comme sous 
le poids d’une intolérable fardeau!.c. Il 
paraissait d'une faiblesse excessiveet 
avait visiblement peiné à se souteñir. 

— Vous semblez avoir besoin dére- 
pos, dit le professeur d'un ton hési- 
tant. Asseyez-vous au moins quel- 
ques instants, 3 \: 

Bernhard secoua énergiquement la’ 
tête. + { 

— Je ne me reposerai pas ici si-tu 
me traites en ennemi, J'aime mieux 
m'en aller, bien que la nuit soit si 
fratdc'. Oh! si froide! dit-il en fris- 
sonnant. Conrad, une dernière fois, 
je te le demande. veux-tu oublier. 
et pardonner à celui qui va meurir? 

— Quoi..? Que dis-tu? Pourquoi 
mourir? s'écria Conrad en faisant un 
pas vers lui. 

— Parcé que je suis arrivé au terme 
de ma maladie... Ah! tu ne sais pas, 
Conrad, quel courage il m'a fallu pour 
me trainer de Buenos-Ayres. jusqu'i- 
ci! Tu ne sais pas ce que j'ai endure 
ce souffrances, de terreurs sans nom 
à la pensée que je pouvais tomber en 
route avant d'avoir accompli ma tâ- 
che! Je ne crains pas la mort Je 
la désire même... J'ai tant souffert! 
t-il avec un accent d'intraduisible 
douleur. Mais avant.je voulais. Où 
es-tu, Anita? 

Il s'était retourné, cherchant dans 
l'ombre du couloir. Près de lui, une 
voix douce murmura en espagnol: 

- Me voici, père. ; 

Bernhard attira à lui une petite 
forme noire et la poussa doucement 
en pleine lumière. C'était une fillette 
d'une dizaine d'années. Sous son 
grand Chapeaa, on distingueit un visa- 
ge délicat et de superbes yeux foncés 
voilés de _Jongs cts. Elle devint aus- 
sitôt le point de mire des regards 
curieux des énfants du professeur, 
jusqu'ici dirigés vers l'étranger. 

Conrad, c'est ma fille. môn Ani- 
ta, dit Bernhard, d'un ton vibrant de 
tendresse. Fllé va bientôt rester seu- 
le au monde, et je voulais te la con- 
fier, afin que tu me rem)laces auprès 
d'elle. C’est une Handen, elle gussi. 
C'est la fille d'une chanteuse! 

Devant Bernhard se dressait Mme 

Handen. Jusque-là, elle était demeu- 

rée immobile, figée dans une indicible 

stupéfaction, mais elle venait de se 
lever et de s'avancer en prononçant 
ces pafoles avec un dédain impossible 
à rendre. 

Bernhard tressatilit, et une jueur de 
colère jaillit de soh regard triste. 

Oui, c'est la fille d’une chanteu- 

se' répéta-t41 d'un accent plein de 
douloureuse fierté. C'est aussi la fille 
d'une femme. de coeur, d'une noble 
chrétienne. Marcelina n'avait adopté 
cette profession que pour obéir à ses 
parents, pour leur donner le pain dont 
ils auraient manqué sans elle. Aüs- 
sitôt qu'elle l'a pu, elle l'a quittée sans 
regret... Oui, Madame, Marcelina était 
pauvre, elle ne comptait que des aieux 
obscurs, mais soyez assurée qu'ils 
étatent aussi honorables que les vd- 
tres, que les nôtréà aussi. Et mon 
Anita est digne de-prendre place par- 
mi vos enfants! j 
À 1 s'iuterrompit en portaut la main 


Cénitfét Mutmura à son Oreille: : : 

 — Mon Bernhañd, j'ai tout oublié. 

Nous vivrons ensemble comme autre- 

fois. ë * 

Un triste sourire passa sur les lè- 
— Non, Conrad, il faut nous sépa- 

fer. "Je îe :m'abuse pas, Vols-tu, je 


sals que c'est fini. Demande au doc- |? 


teur... Oh! vous fé me tromperéz pas! 

butatt-il en voyant le mouvement 
de prétéstatiün esquissé par le mré- 
decin. Je n'ai plus que quelques heu- 
res à vivre et je voudrais. Conrad, 
approche-toi, bièn près, car je suis si 
faible! L 

En phrases brèves, hachées de fré- 
quents repos, Bérnhard raconta alors 
à son cousin sa vie depuis le jour où 
ls s'étaient quittés à Valence. Après 
son iMériäge, il s'était installé ans 
une petite ville âu littoral, où Mar- 
années dans un délicieux bonheur in- 
time. Mais il avait fait Ta connais- 
sance d'üñ industriel espagnol qui l'en: 


{traina dans diverses spéculations, très 


honnêtes, mais imprudentes, si bien 
qu'un jour fl se réveilla ruiné. Dès 
lors commença por lui la terrible 
latte pour Ja vie: En Espagne, il n‘a- 
Vait pas cherché à se faire d'amis, èt 
ceux d'Allemagne l'auraient repoussé. 
A  grahd'peine, ‘fl parvint à trouver 
üne position ‘modeste, mais une lon- 
gue maladie étant survenue, il se trou- 
va -réduit plusieurs mois à l'immobi- 
Hté et à sa guérison, 11 se vit rem- 
placé. . Après plusieurs vaines tenta- 
tives, il aocepta les offres d'ün négo- 
ciant de Buenos-Ayres, et partit avec 
lui en qualité de secrétaire, emmenant 
argelina et la petite Anita. 

Mais cet être d'imagination et de 
poésie était peu fait pour les réalités 
de la vie, et son travail s'en ressentit 
si bien qu'un jour le négociart, ayant 
à placer un Parent, l'informa qu'il ne 
pouvait le conserver. Dés lors, ce fut 
la misère. Quels travaux avait dû 
acceptér cet homme raffiné et déli- 
cat, quelles tortures morales et phy- 
siques avait-il endurées, il ne le dit 
pas, mais Conrad le devina aux rava- 


ges exercés sur ce visage naguère si 


. | 4 Er à j x 
=— Soit! Jé vâis là tonfisr 


Anita. : 
L'enfant se ‘peñcha vers : 


te reposer un peu et ensuite tu re- 
viendras. J'irai peut-être mieux, fit-il 
avec un navrant sourire. Va avec ton 
oncle, ma petite chérie. 

Elle se laissa emmener. Au seuil 
de la porte, elle se retourna. . Une 
dernière fois, les regards pleins d'a- 
mour du père et de la fille se croisè: 
rent, et la petite main de l'enfant, se 
posant sur ses lèvres, envoya au mou- 
rant un tendre baiser, 


empressement Ja petite étrangère. 
Cette excellente femme, depuis de lon- 
<ues années au service de Mme Han- 
den, avait pour les enfants un amour 
qui allait jusqu'à la jrassion. 

— Je vais la mettre pour aujour- 
d'hui dans la grande chambre à côté 
de la mienne, Monsieur le professeur. 
Comme cela, je pourrai la surveiller 
cette nuit, et demain Madame verra 
où elle peut l'installer. 

Le professeur approuva l'arrange- 
ment et sortit pour aller retrouvet 
son cousin. Mais, près de la porte, 
quelqu'un se dressa devant li. 

— Ne viens-tu pas diner ct te re- 
oser, Conrad? demanda la voix quel- 
que peu agitée de Mmè Handen, 

— Me reposer! quand Bernhard 
*e_ meurt! s'écria le professeur d'un 
ton de surprise fridigriée. Emma, me 
crôis-tu capable de demeurer à l'écart 
tandis qu'il agonise..qu'‘il houffre, mon 
‘her et malheureux cousin! 

— Ton cher et malheureux cousin 
était hier encore appelé l'ingrat, dit 
Mme Handen d'un accent agressif. 
Tu oubles vite tes rancunes, Cônrad! 

I1 recula avèc un geste de révol'e. 

“—— Tu f'as donc pas de ns 
fna! Me faudrait-il’ réfüsèr le p 
dof à cè mMôtrant, à ée pauvre être 


+ |SÔ 


beau, si rayonnant de vie et d'ardeur. | qui a tant souffert ?.… Est-ce là ce que 


Marcelina, depuis longtemps mala- 
de, avait quitté la terre, et Bernhard, 
affaibli, brisé de corps et d'Aîne, avait 


tu voudrais? | 


Elle ne répondit pas, mais ce si- 
1ence semblait un acduiescernent, et 


formé le projet de revenir dans sale professeur, l'&artant d'un mouve- 
patrie. Mais il fallait gagner l'argent | ment indigné, pénétra dans-la cham- 
nécessaire au voyage. Ah! quel prix|bre de Béffhard. ' 
il l'avait payé, cet argent! C'était sa] Le malade semblait dans le même 
vie qu'il donnait en échange. sa vie{état, un peu plus faible cependant! 
qui s'en allait, goutte à goutte, dans|Sès yeux bleu foncé, ses beaux yux 
un labeur dévorant, dans les priva- autrefois ‘étincelants de ‘vie et d’'ar- 
tions de chaque jour. A la fin, une] deur, se tournèrent, souffrants et in- 
heureuse chance l'avait favorisé, ilidquiets, vérs soh cousin. 
avait gagné rapidement une petite] — Elle ne pleure pas, ma petite 
fortune, et il était parti, mourant, tor-|fille?. Conrad, j'ai quelque chose ‘4 
turé par la crainte dé ne pas arriver|te dire. Anita est catholique comme 
au but. Il avait enfin atteint la de-[sa mère. Promets-moi de la faire 
meure de ses ancêtres, y faisant en-|instruire dans sn religion et de né j4 
trer sa fille, pour laquelle seule il avait ]mais rien tenter pour l'en détourner 
nu’ supporter tant de souffrances. = Sois sans crainte, mon Bern- 
— Muintenant, Conrad, promets- |h#rd, dit le professeur avec tendresse 
moi de lui servir de père. promets: [Ta volonté sera faite, Anita restera 
moi de l'aimer! Elle a tant besoin catholique. As-tu d'autrés voeux, 
l'affection, ma petite chérie! Mais|d'autres désirs, mon frère bien-aimé? 
nù est-elle donc, mon Anita? — Oui.” dh!' oui, Conréd! Te 'sou- 
— Me voici, père. ‘ {'fens-tu, mon anii,/dé cette conversa- 
Et la petite forme noire s'avança tion que nous avoris eue un jour, dans 
lle avait suivi ceux qui portaient $on|ette même chambre? Tu m'as dit 
êre et s'était réfügiée Mans un an-]— lé dirais-tu ‘encoré ‘Aüjoürd’hui, 
#k obscur de la chambre. Ses peti: | Conrad? — que le'bonheur de.la terre 
es mains s'appuyaiert sur sa poitrine} € suffisait, que tu ne désirais que les 
“omme pour comprimer la souffrance | oies “e la famille et, plus tard, là 
qui s'agitait en elle; et le regard qu'el- }’élébrité. Hors âe là, déclarais-tu, il 
'e leva vers son‘ père était empretnt | Y'v avait rien. rien que rêve gt thi- 
l'une telle désolation que Bernhard |:tère.. Moi, j'avais d'autres aspira- 


eut un tressaillement, de douleur. J' 


“'attira à lui et la serra éperdument |"ection, «l'idéal en un mot. 


contre sa poitrine 


rs, j'avais soif de benuté, de per- 
Cet idéa* 
‘@l'ai cherché sur la terre. f'ai cre 


Oh! te quitter, ma petite bien- ‘2 trouver d'abord dans la näture, darts 


"imée! 


dit-il avec un accent de déses- 
poir. d 


‘és arts, puis dans ma chère Ma-ce 
‘ira. Mais si noble, si élevée au'elle 


Ils se teñaient embrassés avec une | "Üt, ée n'était encore qu'une créature, 
tendresse passionnée, et devant ces | * une eréäture qui m'a iangué Ün 
deux êtres intimement unis que la!‘®ür. Alors,-Cofrad/#fdi vu dif ny 
Moft allait "Séparer, le écéur de Con-|rvait de vi, de beau, de bien, que 
rad se brisa  Doucernent, il prit ls | ui qui néus x féits, “et qu'en lui se 
main de l'enfant en disant d'un ton{trouve le parfaït bonheur: 
tremb'ant d'émotion: 1 s'arrêta, haletant.. fmmobile et 

Bernhard, je telle promets, ta] n'et, Te proféëééur l'écoutit, Lau, 
file sera ma fille et la soeur de mes | ‘{"croyant, le seéptique. se sentait re, 
enfarts : 116 jusqu'au fond de l'étré par cet 

Un sourire fe bonheur Hlumina le|”veu &e Bernhard Et fl ne pouvait 
visage Au mourant. I] détacha le pe-| ® dissimuler qu'à cértäines heüres, 


l'cus so orgue!l de penseur indépen- 
SE ressenti cé vidé du 
Le Liniment FEgyptien Poù- | ‘ur, ee cri 4e l'’Âme réclamant son 
cf la névraigic. Inappréciable [Diru, si ben exprimé par la parole 
gins soulage le mal de dent |1e saint Augustin: “Vous nous avez 
pour; le croub, le anal. de gorge |sréés pour vous, mon Dieu, ét hors 
et l'inflammation des amygda- de vous nous ñe pouvons tréuver le 
les. Gardes-en une bouteille à Fe 


votre portée, 


à re de 
malaises dont sitffrentles fem- 
mes provitnnent des rognobs: 

Le témoimare suivant vivot 
de Mme M.-W. Kaley, RR, No à 
Woo ‘stock, NER.: . 

à t j'étais jeune fl'le, j 
ais du Mal tie Uos. Tout 
fente de travnil me cauisalt dés 
douleurs. ec pris quetqués hoi- 
tes dé piles Pottd pnar les r- 
pions et Ÿe ni jamais sonfeit 
du mat de dos depuis. J'en fs 
preñdre à ton garçon avrssi #ri 
souffrait d'étirission invo'ontat-" 
re d'urine. et je és trouvat très 

nes. Mon mari les enrployà 
aussi. * 
I nv a aucune raison pout 
que prrsonne souffre plus long- 
terms Tlorsqn'ôn peut se procu- 
rer les pilules Dodd pour Îles 
{rognons chez tous les pharma- 
tiens où à la Do:lds Medicine 
Co. Limited, Toronto, | 


mais le protestamtisme, si froid, ne 
me difait rien au cour, et jé m'én 
eHais à travers le monde comme tune 


La bonne-Chariotte-accueilit avec |M!36"#ble épave flottante, à 1 recher: 


che d'un liru d'atterrissage. Enfin, 
de l'ai trouvé. je l'ai trouvé dans la 
religion de l'amour, la Vraie, la séü- 
le... Conrad, je suis catholique! 

Le Professeur se leva si brusque- 
ment que sa chaîse tomba à terre avec 
un pra à fracas. “1 

- Catholique! toi, Bernhard Han. 
den!'s'écria-t1 d'un ton éécelant plus. 
‘de stunéfac‘iôn que de colère, 

-—— Oui, mon ami, j'ai enfin trouvé 
le vésité.. At maintenant, je -voy- 
drais voir 1m prêtre. tout de suite, 
Conrad, tar j'aisi peu à vivre! 

Le profésscnt serra fortement Ja 
pauvre main ex$angue, h., 

-— Tout ce qüe tu voudras, Berÿ- 
hard. Tu es heureux de pouvoir a$- 
surer. être dans la vérité, murmura-t- 
il avec un douloureux 4oupir. | 

—- ‘Avec ure intention droite ét ün 
grand désir, tout homme y arrive, ré- 
pondit Bernhard. Ÿ 

Un frétant aprés, Thorhas, absolb- 
ment ahuri, recevait l'ordre de se ren- 
dre à la chapélle catholique et- d'en 
ramerer un prêtre. 

Mme Handen enténdit aussi. Fille 
sortit précinitamment de la sâlle 
d'étude et s'élarca vers son mari qu 
remontait près de Bernhard, er 

— Conrad, dit-elle d'une voix ffé- 
missante, tr he, vas pas permettre: 
cette apostasie? Ce misérable: 

Une main lui saisit durement le 
"poignet. ; 

— Taïs-toi, Emma, s'écria le pro- 
fesseur,avet indignation; tais-toi, car 
tu me ferais te haïr!… Toi, une chré-. 
tienne, dui te pique de l'observante 
exacte de ta region, tu insultes un 
mourant, un homme qui a souffert. 
oh! Dieu seul seit combien! dit-1] avec 
une sorte de sanglot, Bernhard # 

trouvé 12 vérité, le bonheur dans Ia 
reHgion catholique qui fut, il y a bien 
‘ongtemps, celle de nos ancêtres. Où 
se trouve l’apostasie?.. Aujourd'hui 
ou autrefois? Voilà ce qu'il faudrait 
Témontrer. 2 

Mmé Häadeñ revint lentéent vers 
‘1 selle d'étufe. Un pli barrait son 
front très uni à l'ordinaire Deux 
sentiments étaient seuls capables d'é- 
mouvoir cette nature placide et froi- 
de: un #mour excess'f et aveugie, bien 
que péu'démonstratif, pour son Mari 
t es enfants, et un zèle religieux 
Vlant quelquefôis, chez çet esprit 
Stroit, jusqu'au fanatisme. Sa déäai-. 
gneuse et instiñictiye méfiance cântre 
le malheureux Bernhard se. trofvait 
fonc, éncôre augmentée et légitiméé, 
à ses yeux de protestante rigoureu: 
3e, par sa qualité de. “papiste”. 

(A5ïsuivre) 


“rech me, ententes menée 


+ 


te 


5 


PUUMNE 27] 
RAA 
fe 2 


x 


Ajustes-ke, ny Veases à 


"à LE CGELUSTRATION “D). Ts 
FA Ro pas de surveillance” 22 aucune crainte dé brûler. vos rôtics avec s 
ee le grille-pain ‘Hot Point’”! à » 


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automatiquement lorsque le Fr est suffisamment rôti. 
solidement construit en vue 


LZ 11 
; st donner des années de 

senc a satisfaction. Prix, avec corde et contrôle PDA PP AT DE SOA M _$13. 15 è 
" 
rieure en 1915, la . Soeur Bernard | y 

de la Croix, 3.M. ë 
Les vingt-cinq ans sont célébrés, et 
les religieuses enseignantes, les Soeurs 
des S8. NN. de Jésus et de Marie, ont 
droit aux hommages de la plus vive 
reconnaissance. : À leur bhonrieur, il 


ve) . é v - 
Magnifique Parcslitour | 
Style Nouveau — Marque universelle \ Ÿ 
(ILLUSTRATION “E”) 


U* des plus beaux pereolateurs que nous ayons jamais eu! Il Fe 


Mercier, E. Roy, M. Watt, A. Vien, M. 
. Marquis, J. Joyal, Y. Bourbonnais, M. 
Thibault. 

Le drame “Coeur de Mère” accusa 
les immenses bienfaits de l'éducation 


: le “Consistoire des Crois-|"Ous serait agréable de relever, au | D contient environ six tasses. h! 
} sés” communiqua gaiernent sa men- | MO0ins les principaux noms d#s élèves |: Le vase, avec son corps svelte et son gracieux bec, est une 631 d'un V 
talité eucharistique: la ‘saynète: rap- | du Sacré-Coeut qui ont suivi une car- | percolateur style “Colonial”. Il est d'un nickel brillant.et. es 1. 


pela à la mémoire les faits saillants 
des vingt-cinq premières arinées ‘üe 
l'école du Sacré-Coeur; l’âdresée n'o- 
mit pas de mentionner la fête coin- 
cidente de la Saint-Wilbrod, et le bou- 
fIquet re roses artificielles piquées de 
NBA, © MACrrAür. RUE b'Hets-préciéeux, d'üne valeur globale 
Air ébsud. Attention spéciaie aux | d° Cent dollars, prociama à sa maniè- 
tions. St, Bonifuee Plumbiag ani |re combien le cuite de l'autorité reli- 
re ns one 244%: Igieuse est à l'honneur à l'école pa- 
ve —— |roissiale: par surcroît, et en vertu 
age" 4t À hs Dan doc d'uhe inspiration, fruit de l'esprit mis- 
!'eompuller avant de prendre gs {sionnaire, il y eut, ’en faveur des si- 
rM%ne: 481, rue Saint-Jenn- |nistrés de la mission de Camperville, 

Ps 1 ee _1P une abondance de cadeaux, consistant 
surtout en lingeries d'autel, le tout dé- 

posé dans un grand panier aux plus 
fraichès couleurs roses, "et présenté 
avec les grâces de l'enfance scolaire. 
Pour tant de douces surprises, nos 
enfants méritèrent bien des félicita- 


— 9650 la 
chaudières de 
"M 


‘ro e rct VRAGE photographi- 
Me, néresses-vous À 203, rue Berry, 
d'air A de # h. du matin à 9 


A.-d. Tissot, artiste-photosre- 


rière plus remarquée. À Diüs tard. En 
attendant, en route vers 
d'or! 


les noces 


Dimanche dernier 

La Société Saint-Jean-Baptiste eat 
sa réunion mensuélle de novembre, au 
jour et à l'heure fixés. M. M. Pru- 
d'homme, nu nom duwu'secrétaire, dut 
le rapport de la dernière assemblée; 
M. le trésorier révèle l'état des finan- 
ces. Les deux rapports sont accep- 
tés. 

En vue d'attirer de nouveaux mem- 
bres et d'augmenter les recettes du 
club, trois organisateurs marcheront 
de front: la soirée du 19 novembre les 
verra tous à l'oeuvre. .Vers les 8 h, 
il y aura causerie; immédiatement 
après, suivra une partie de: pommes, 
et, troisièmement, s'ouvrira le con- 
cours de. ‘“‘snooker”’ et de ‘’boston”. 


| OULE qui chauffe rapidement et ‘donne des gaufres croquantes 


muni d'une poignée en ébène. Prix, avec corce et raccord. 


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Meurons, St-Boniface 


La séance levée, le bibliothécaire, à 


tions et des remerciements, et de la la di itioe: dé © 6, tira: plu- 


purt-tlu Rév, Père curé et de la par: 


sr SRE > 


VINGT- -CINQ différentes chaleurs, au choix, quand vous faites À 
l'usage de ce fer! Placez le marqueur au chiffre qui convient [} 
| 


de cartes” à un programme qui, assez 


‘pas. La surface à repasser:est d'uné largeur exceptionnelle. La base À 


ponts ag le mieux au morceau à repasser, et le ‘‘Panel-Matic*”’ garde auto- “ 
LE tépione 201 041 du. Rév. Père provincia}, comme aus- | *°Ur js pures 2 mätiquement le même degré, de chaleur. : : | 
, CHARBON  COKE si Ce l'assistance entière. Et isa | rh Re 7 Le fer est d'un nouveau desin à panneau, Il est chrome-plaqué et ne te SDS 
nte Uvraison : Et tous ce se retir:r avec l'impres- pudeur achres 


dh d'un grand suécès cbtehu, et, Gars oblique rend facile le contour des boutons. La poignée est : _$8. 95 Ù “ 


- souvent, comporte, en plus d’une hèu- ns | finie en ve:t. Prix, avec corde et raccord … 
leurs souvenirs, bénissant particulè- à é . + 
re au jeu de cartes, une autre heure e 


Isle de l'élec tric ilé, 3ème étage, Centre 
rement les noms cu R. P. P, Magnan, : ? \ 
O.MI,, provincial lors de la fonda- pour les déclamations, les chants, les | 


tion de l'école, et de la première supé- on per a Lo nd : Û 
. vente à l'encan. 

Mlle Véronique Laferty, l'organisa- 
trice de la soirée de dimanche dernier, 
mérite d'autant plus nos félicitations 


TE LE NOUVEAU 


| CAFE OLYMPIA 


offre les mellleurs repas de la ville à ! drain een 
40 et 50 sous — Cuisine française Lane 


J08. BADALI, gérant ] ° 
835, avenue Portage (vis-à-vis Eaton) fre de 

et nos remerciements, que son pro- 
entiste gramme ne péchait ni far défaut, ni 


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Les dents sont eïtraites avec le Venons-en à quelques détails: 


moins de douleur que là science et 
poutillage modernes lé permettent. Les prix. Mme O. Bourbonnais et 


8h. 304,5 h #0 +. À 
y costpris Je Le | 


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Le liniment contre la douleur le 
tlus pénétrant connu: contient de 

l'huile de serpents à sonnettes 


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Le Liüsimeut Indien d'huile d: || Pour ceux qui demeurent en eee M. J.-H. Côté gagnent des premiers i 
“ à sptertte "cles Bipckhawk- Lips : de la ville: ee _ | Fe _ po ' che' de cette tie de cartes, et se fit] Mme D.-J. Léger et Mme Bourbon-|Collon; trésorier, G. Taburet; conseil- des merveilles sur ma femme; il fut ; 
1 des rhumatismes, jointures raid, tin et comp Rue prix de bridge: à Mlle L. Leblanc et par 
ru . EE as L'or rs Nous, æ A or, Ex St SE à M. L. Baudry l'on sert des prix de l'écho des coeurs ni eye sg nais sont en charge. Nr les mem-|lers: J. roc J. Cases, V. Gar-|a rs recouvrer l'énergie qu'elle avait À 
ris a boute . . « A 
FA SPECIALE de pront ven ous dy consolation. Mlle Thérèse Lemiré et Et = mal a. : : bres et amis es Leu s gs D. nier, M. Gyd sea ee à Ag or ete 4 
” Drsnts $' F0 pour une bouteille de gran sAU je Mme E.'Keane, ainsi que MM. A. De- Le 16 novem au s0ir, autre par-|en aussi grand no re que possible. Banqu ue enant un plaisir pour elle CE & 
Vo quete de Si, 00 absolument GRATIS. Ho N'rtlendes que Je es or mers et A. Dumontier, gagnent les tie de cartes. ‘Les Dames de la Fédé-|De beaux prix seront donnés aux ga- A l'hôtel Grange, "Samedi dernier, a | réalité, la famille tout entière l'e 
Pur ie idee Fonte te MAL rer r à dès ex BE À vous en liers et mes prix de whist; pour ration des ‘Femmes Canadiennes-|gnants et de délicieux rafraichisse- |eu lieu le banquet annuël en commé- | ploie mainténant comme tonjque 


ALO D/AND BODY. TONIC. le: fameux ! coûtera peu de chose et vous eng Ÿ [lune 3. Germaïh et-pour M. G, Solmes Françaises vous y invitent. Comme | ments seront servis. - moration de l'armistice. 


aters peu ne et veut é- De nom-|chacun en a bénéficié.” Lés qualite À 

‘1 nique du corps, ré r de l'estomac € re e euses u 

| pi Re Les hgoetent à Te mn rome dopoñces pour la suite l'on cherche ausai des ot es de con- Mmes ©. Bourbonnais et D. Léger . Loge Fa nc à Suns Latiese à breux membres de la branche étaient | toniques de cette remarquable prépa- 
ranco pour 1 O1 seulement. vou 


silatén Prix d'entrée: Mme Gowan [mous promettent une. sallé "Comble, 


présents. 
RLACKHAWX DPTAN HRMEDY CO, La camaraderie du front a régné 
entre les convives pendant cette soi- 


rée. Elle s'est terminée par des chan- 


ration végétale sont généralement re- 

connués. Le Novoro augmente la vi 
talité, améliore la condition du sang 
et aide à produire des cellules et tiasès) 
sains. Ce n'est pas un médicament 


teonemiser à ll 
ct ven CC toile | made: us savons ce que cela veut ‘de 
| un 10 -en or, attribué à Mme K:QIrer 
1535. Ce se Wen Toronto. on | DR DR. JACOB J.-M. Lemire, Vente à l'encan: deux | 1°" pers SE pd gügrer des 
SNS ES | er ssoCIEs : à prix; ez-VOus ? 
AVEZ-VOUS MAI AUX PIEDST | 2—OURRAUZ 0 fâteaux. Déclamations: M. le Dr J.-|P" es saisir 
Si oui, ne manquez pas de visiter le WINNIPEG 


| “gp ” ul Concert de la Chorale 
Or G.-Albert Séguin. Vous éproëvercz | net À ve. Momser : Frs ren Vers e6, L ‘ 


bourg, 8. G. Mgr Villeneuve lui 
exprina., le désir de rencontrer les 
membres de la Fédération de Winni- 
peg. Donc, à son retour d'Ottawa, la 
Fédération organisera une réception 


sons A et la “Marseillaise” 
en unsinnement immédiat à toux von | 215%. l'ortage | rappel, “Les trois jours de Christophe! Sous la direction du président, la 4 thé en son honneur. ‘Uni comit 2 = A pe éd à 
ma sied tir à - » : CV PA . ; . 
bu ee Le jus _ Montgemer) Colomb”. Le docteur ne s'est pas|Chorale du Sacré-Coeur est à prépa L'énergie recouvrée — M. J.-H. 8” | 


DT Monirser 
ecredi et «nmedi ju td éures 


Nous parians fra 


fut formé pour cette occasion à la 
dernière assemblée. 8. G. Mgr Vil- 
‘enetve sera probablement de passa- 
ge à Winnipeg vers les premiers jours 
de décembre. 

- D'après quelques :mots reçus ces 
jours derniers par notre présidente, 
la nouvelle section qui vient d'être 
fondée par Mme Laberge à Gravel- 
bourg est en bonne voie de prospé- 
rité. Nous lui souhaitons bon succès. 

Hermine FRAPPIER-LOVE, 


* Secrétaire, 
2 — 


Légion Canadienne B.E.8.L. 
Branche centrale des Ré- 
servistes français 


DR G-ALBERT SEGU in 
4, Eidifee Somerset, Winnipeg | 
- Téléphone 80773 | 


montré indigne des jours mémorables | rèr un concert-séance pour le 30:no- 
de (son collège, où, lors des voncours |Yembre-prochain. Le programmen" test 
de ‘déclartatiun, il savait déjà rem- D e encore complètement arrété. y Il 
porter la médaille d'or. Programme |Ÿ. aura un orchestre de salon sous 1 
musical: à M. H. Lafièche et à Mme |dirèction de Mme Louise Thibault et 
G.-M. Lafièche, nos meilleurs compli- M Camille Sainte-Marie nous promet 
ments; revenez-noqus souvent. une comédie pour cette occasion. 


Merci aux donateurs et donatrices 
des gâteaux; merci pour le don des 
prix reçus de Mmes Bénard, Jeffirion 
et Pelletier, de MM..le Dr Michaud, 
Dr Jarjour, De Jaeger, Lavigne et A. 
Trudel, de Mlle Isabelle Chevrier. 

M. J.-A. Dostert présida à la mar- 


ton Bivd., Cticago, III. 
Livré exempt de douane au Canads.| | 


Stamm, de Milwaukee, Wis., écrit: 
“Le Novoro du Dr Pierre a accompli 


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s 
“Mercredi dernier avait lieu l'assem- 
blée régulière du mois de la Fédéra- 
tioè des Femmes Canadiennes-Kran- 
çaises. Les membres présents eurent 
le plaisir d'éntendre M. l'abbé Brodeur 
raconter ses impressions de voyage 
en Orient. Inutile de dire que ce fut 
uñe conférence très intéressante et 
fart appréciée de toutes. M. l'abbé 
Brodeur, après avoir assisté au Con- 
grès Eucharistique à Carthage, se 
rendit, en passant par l'Egypte, en 


VERRES préparés d'a- | 
près l'épreuve dans L 
les verres blancs à 
vision simple. 


» 


La réunion généralé de l'année a eu 
‘lieu le mardi 4 novembre, 91, rue 
Albert (bureau central de la bran- 
che). 

Il a été procédé aux élections sous 
la présidence du camarade G. Vial, 
doyen d'âge. Le résultat fut le sui- 
vant: Président, L. Michel; ler vice- 
président, G. Viel; 2ème vice-prési- 
dent, 


MONTURES —- Choix: 
considérable de mon- 
tures de junettes et 
dé lorgnons. 


Nous parlons 
français 


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18 


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çaise de la ville de Winnipeg. 
Téléphone 28 870. 
R. P. Vézina, O MI, curé: R. 
P. J.-B. Beaupré, OMI. vicaire. 
Messes du dimanche: 7 IL 30, 


9 h et 11 h. (grand'messe), Vé- 
pres à 7 h 30 Messes sut Be- 
maine: 6 h. 45 et 8 11 80. 


Terre Sainte et eut le privilège de dire 
la messe sur le Calvaire même. 

E. -Chauvière,' en quelques 
mots, remercia le conférencier d'avoir 
aecepté notre invitation si gracieyse- 
ment. ‘ 

Le ithé fut servi immédidtement. 
Mine ÎL'Heurtux présidait à la table 
de thé et était assistée dé Mmes Du- 
buë et Sumbier. 


Li L2 L} 

Dimanclie prochain, 16 novembre, 
ln Fédération des Femmes Canadien- 
nes-Françaises donnera au profit du 
Sscré-Côeur, dans la salle paroissiale, 


7 


P. Fontaine: 


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secrétaire, J.-E. 


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